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Günther von Schwarzburg, antiroi de Charles IV, empereur du Saint-Empire romain germanique en 1349.

Un antiroi est un roi potentiel qui, en raison des discussions de succession ou de la simple contestation politique, se déclare le roi en opposition avec un monarque en place. On trouve des antirois plus souvent dans des monarchies électives que dans des monarchies héréditaires comme celles d'Angleterre et France. Ils sont plus généralement mentionnés dans la politique du Saint-Empire romain germanique, jusqu'au XIVe siècle.

Roi et antiroi

Pour le Saint-Empire, un roi qui est élu par les princes-électeurs alors qu'un autre règne toujours[1]. Par exemple avec Rodolphe de Rheinfelden fut élu antiroi face à Henri IV le . Quelques-uns des antirois pouvaient s'imposer avec un droit de domination et étaient reconnus comme les rois légaux, par exemple Frédéric II ; contrairement à certains, comme Henri II de Bavière ou Egbert II de Misnie, de ceux le statut de roi ou antiroi est contestable et ce jusqu'à aujourd'hui.

Le terme est comparable avec l'antipape, un pape potentiel rival et en effet les deux phénomènes se ressemblent ; de même que des rois allemands et des empereurs désignaient parfois en haut des antipapes pour affaiblir politiquement des papes avec lesquels ils étaient en conflit, les papes soutenaient de leur côté des antirois, rivaux politiques des empereurs avec qui ils sont en désaccord.

Avec le règlement de l'élection de roi par la Bulle d'or promulguée par Charles IV en 1356, l'élection d'un antiroi était presque exclue.

Antirois germaniques

Élections doubles en Saint-Empire

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Antirois bohémiens

Antirois français

Antirois anglais

Autres antirois

Japon

Notes et références

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