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Pennsylvanie
Pennsylvania (en)
Blason de Pennsylvanie
Sceau de la Pennsylvanie.
Drapeau de Pennsylvanie
Drapeau de la Pennsylvanie.
Pennsylvanie
Carte des États-Unis avec la Pennsylvanie en rouge.

Surnom
Keystone State
En français : « L'État clef-de-voûte ».
Administration
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Capitale Harrisburg
Adhésion à l’Union (237 ans) (2e État)
Gouverneur Josh Shapiro (D)
Sénateurs Bob Casey, Jr. (D)
John Fetterman (D)
Nombre de représentants 17
ISO 3166-2 US-PA
Fuseau horaire Heure de l’Atlantique (UTC−05:00 : hiver
UTC−04:00 : été)
Démographie
Gentilé Pennsylvanien(-ne)
(en anglais : Pennsylvanian)
Population 12 961 683 hab. (2023[1])
Densité 109 hab./km2
Rang 5e
Ville la plus peuplée Philadelphie
Géographie
Altitude 335 m
Min. 0 m
Max. 979 m (Mont Davis)
Superficie 119 283 km2
Rang 33e
– Terre 116 074 km2
– Eau (%) 3 208 km2 (2,69 %)
Coordonnées 39° 43' N à 42° N
74° 43' O à 80° 31' O
Liens
Site web pa.gov

Symboles de la Pennsylvanie
drapeau
Drapeau de la Pennsylvanie.
Symboles vivants
Arbre Pruche du Canada
Fleur Laurier des montagnes
Insecte Luciole de Pennsylvanie
Mammifère Cerf de Virginie
Oiseau Gélinotte huppée
Poisson Omble de fontaine
Symboles non vivants
Bateau US Brig Niagara
Boisson Lait
Chanson « Pennsylvania »
Fossile Phacops rana
Jouet Slinky
Sol Hazleton
Pièce de 25 cents de l'État
1/4 de dollar
La pièce de la Pennsylvanie émise en 1999.

La Pennsylvanie Écouter, officiellement le Commonwealth de Pennsylvanie (en anglais : Pennsylvania /ˌpɛn.səlˈveɪ.niə/ et Commonwealth of Pennsylvania), est un État des États-Unis, bordé au nord-ouest par le lac Érié, au nord par l'État de New York, à l'est par le New Jersey, au sud par le Delaware, le Maryland et la Virginie-Occidentale et à l'ouest par l'Ohio.

En 2023, sa population s'élève à 12 961 683 habitants.

Histoire

Une carte en néerlandais de la région du delta du fleuve Delaware en 1700, alors passée sous contrôle anglais.

Avant sa colonisation, la région était habitée par les Lenapes (aussi connus sous le nom de Delawares), les Susquehannock, Iroquois, Ériés, Chaouanons, et d'autres tribus amérindiennes[2].

La forte influence suédoise issue de la colonisation de la Nouvelle-Suède sur les berges du fleuve Delaware entre 1638 et 1655 est toujours présente à l'époque des débuts de la Pennsylvanie qui comprenait aussi les comtés du futur État du Delaware.

L'histoire coloniale des territoires de la Pennsylvanie est intimement liée à celle des berges du Delaware, conséquemment elle recoupe celle de l'État du Delaware. La région intérieure ne sera colonisée qu'au XVIIIe siècle.

Avec la fondation de la Compagnie virginienne de Londres et l'établissement des premiers colons à Jamestown en 1607, les territoires du Delaware et de la Pennsylvanie sont considérés comme faisant partie intégrante de la colonie anglaise et ce malgré la méconnaissance réelle de la géographie et de l'hydrographie de la côte est américaine.

Si, dès le voyage d'Henry Hudson pour le compte de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, en 1609, les Provinces-Unies réclament le bassin hydrographique du fleuve Delaware, ce n'est qu'en 1625 que la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales, nouvellement formée, va voir l'établissement de quelques colons sur les rives du cours d'eau. En 1625, Pierre Minuit, gouverneur de la colonie, rapatrie les trois communautés dispersées sur le territoire de la Nouvelle-Néerlande (Delaware, Fort Orange et Connecticut) pour solidifier l'entreprise coloniale sur l'île de Manhattan, fondant ainsi La Nouvelle-Amsterdam à même les terres nouvellement achetées aux Amérindiens. Une entreprise néerlandaise seigneuriale (patroonship en anglais) tente une seconde colonisation de la rive sud du Delaware en 1631. L'entreprise de Swaanendael est de courte durée et le territoire passe officieusement aux mains des Suédois entre 1638 et 1655. La Nouvelle-Suède, fondée par l'ancien gouverneur de la colonie néerlandaise plus au nord, Pierre Minuit, n'existe que pendant 17 ans mais réussit néanmoins à enraciner durablement une communauté d'au moins 500 colons scandinaves. Las de la présence d'une colonie étrangère à même le territoire des Nouveaux-Pays-Bas, Pieter Stuyvesant dirige une expédition contre le Fort Christina en 1655 et met fin à l'aventure suédoise au Nouveau Monde. Cependant, jusqu'à l'immigration massive de Britanniques, de quakers et d'Irlandais-Écossais (Scotch-Irish), le delta du Delaware demeura résolument luthérien et empreint d'une forte influence suédoise. Après la conquête de La Nouvelle-Amsterdam en 1664, la ville est renommée New York et les territoires adjacents passent sous souveraineté anglaise et font partie de la Province de New York jusqu'en 1682. En 1683, les premiers Allemands sont arrivés en Amérique en Pennsylvanie.

C'est l'un des treize États fondateurs des États-Unis. Le roi Charles II d'Angleterre avait contracté un emprunt important auprès du père de William Penn. Comme remboursement[n. 1], il octroya à William Penn une grande région au sud-ouest du New Jersey le [3], contenant tant la Pennsylvanie que le Delaware actuel. Penn appela la région Sylvania (forêt en latin), que Charles changea en Pennsylvanie. La colonie accueille des sectes allemandes et les baptistes irlandais et gallois. Le climat de tolérance religieuse encourage l'économie. Après la guerre de Trente Ans (1618-1648) dans l'empire germanique, 125 000 luthériens allemands s'installent en Pennsylvanie.

Vers 1720-1730, le pain est déjà trois fois moins cher qu'au Massachusetts, notamment qu'à Boston. Vers 1750, la population de Philadelphie dépasse celle de Boston. La Pennsylvanie s'émancipe en 1760 de la tutelle seigneuriale des frères Penn, héritiers privilégiés du généreux fondateur. L'ambassadeur pour le procès à Londres n'est autre que Benjamin Franklin, un ancien imprimeur de Philadelphie entré au service des postes royales et en politique. Seul le royal souverain est en mesure de lever taxes et impôts sur la colonie. La Pennsylvanie est un contributeur net d'environ 500 000 livres par an, elle ne reçoit au mieux que 60 000 livres de la couronne britannique. Ses données fiscales souvent niées par les autorités britanniques rendent sensibles la volonté de taxer à merci toute activité coloniale rentable.

Dans les années 1770, la Pennsylvanie par son opposition au Stamp Act devint l'un des principaux foyers de la révolution américaine et Philadelphie fit office de capitale des États-Unis jusqu'à l'achèvement de Washington en 1799. Les deux Congrès continentaux siégèrent dans cette ville où furent adoptées la Déclaration d'indépendance et la déclaration des droits.

Afin d'occuper une position plus centrale, la capitale de l'État fut déplacée de Philadelphie à Lancaster en 1799, puis à Harrisburg en 1812.

En 1859, c'est dans le nord-est de l'État qu'Edwin Drake fora, selon la tradition populaire, le premier puits de pétrole moderne.

En raison de la crise économique qui frappe les États-Unis à partir de 1873, les vagabonds sont de plus en plus nombreux et sont persécutés par les groupes de vigilantes organisés par les plus fortunés. Le vice-président de la Pennsylvania Railroad Alexander Cassat organise sa propre milice pour chasser tous les vagabonds de l’État[4]. Pour réprimer les grèves, la Garde nationale dirigée par le général J.K. Siegfried se montre particulièrement brutale. À la fin des opérations, elle avait fait plus d'une centaine de morts dans l’État[4].

En 1897, pour protester contre les salaires d'un dollar environ par jour et l'obligation qui leur était faite de tout acheter dans les magasins de la compagnie, 400 mineurs majoritairement d'origine slave défilent en direction des mines Pardee. Le shérif et des miliciens payés par le patronat ouvrent le feu sur la manifestation, tuant 19 mineurs et en blessant 39 autres — dont beaucoup d'une balle dans le dos, car les miliciens les poursuivirent. Les 87 miliciens inculpés seront tous acquittés par la justice au cours d'un procès à la tonalité particulièrement xénophobe[4].

Géographie

Carte des régions de Pennsylvanie.
Les montagnes plissées du centre de la Pennsylvanie avaient dépassé le stade du feuillage, mais elles étaient toujours colorées lorsque l'imageur opérationnel (OLI) du satellite Landsat 8 est passé le 9 novembre 2020. Les images en couleur naturelle ci-dessus montrent la région vallonnée autour du State College, en Pennsylvanie ; celle du dessous montre la même scène superposée sur un modèle numérique d'élévation pour mettre en évidence la topographie de la région. Cette région de collines et de vallées ondulantes fait partie d'une formation géologique connue sous le nom de Valley and Ridge Province qui s'étend de New York à l'Alabama. Les vues satellite en gros plan et en oblique montrent le Mont Nittany, le State College et l'University Park, siège de l'université d'État de Pennsylvanie.

La Pennsylvanie s'étend sur 274 km du nord au sud et sur 455 km d'est en l'ouest[5]. C'est le 33e État au niveau de sa superficie. En 2000, elle comptait 12 281 054 habitants, soit une densité de 106 hab./km2. La Pennsylvanie est l'un des quatre États (sur 50) à porter le titre de Commonwealth. La Pennsylvanie dite aussi « L'État clef-de-voûte » (The Keystone State), est surnommée ainsi en raison de sa situation géographique entre les États du Nord et les États du Sud, et entre la côte atlantique et le Midwest.

La Pennsylvanie a 82 km de côtes le long du lac Érié[6] et 92 km de côtes le long de l'estuaire du Delaware[7]. Ses principaux fleuves et rivières sont le Delaware, la Susquehanna, la Monongahela, l'Allegheny et l'Ohio. Le point culminant se situe au mont Davis, à 979 mètres d'altitude. La Pennsylvanie est traversée en diagonale par la chaîne des Appalaches, du sud-ouest au nord-est. Au nord-ouest de ces montagnes, le plateau de l'Allegheny se poursuit vers le sud de l'État de New York. Il abrite d'importantes ressources fossiles (gaz naturel, pétrole). Ce relief justifie le fait que l'on considère parfois le tiers occidental de l'État comme une unité géophysique à part entière : il fait partie du bassin du Mississippi et son économie est caractérisée par les industries sidérurgiques aux alentours de Pittsburgh.

Aires protégées

Le National Park Service gère les sites suivants en Pennsylvanie[8] :

Subdivisions administratives

Comtés

L'État de Pennsylvanie est divisé en 67 comtés[9].

Agglomérations

L'État est en partie intégré au BosWash, une mégalopole s'étendant sur plusieurs États du Nord-Est des États-Unis entre Boston et Washington.

Aires métropolitaines et micropolitaines

Le Bureau de la gestion et du budget a défini vingt aires métropolitaines et seize aires micropolitaines dans ou en partie dans l'État de Pennsylvanie[10].

Aires métropolitaines
Zone urbaine Population (2010) Population (2013) Variation (2010-2013) Rang national (2013)
Philadelphie-Camden-Wilmington, PA-NJ-DE-MD 4 008 994

(5 965 343)

4 063 958

(6 034 678)

1,4 %

(1,2 %)

(6)
Pittsburgh, PA 2 356 285 2 360 867 0,2 % 22
Allentown-Bethlehem-Easton, PA-NJ 712 481

(821 173)

719 669

(827 048)

1 %

(0,7 %)

(68)
Scranton-Wilkes Barre-Hazleton, PA 563 631 562 037 -0,3 % 95
Harrisburg-Carlisle, PA 549 475 557 711 1,5 % 96
Lancaster, PA 519 445 529 600 2 % 102
York-Hanover, PA 434 972 438 965 0,9 % 115
Reading, PA 411 442 413 521 0,5 % 128
Erie, PA 280 566 280 294 -0,1 % 164
East Stroudsburg, PA 169 842 167 148 -1,6 % 244
State College, PA 153 990 155 403 0,9 % 259
Chambersburg-Waynesboro, PA 149 618 152 085 1,7 % 266
Johnstown, PA 143 679 140 499 -2,2 % 288
Lebanon, PA 133 568 135 486 1,4 % 296
Altoona, PA 127 089 126 314 -0,6 % 311
Williamsport, PA 116 111 116 754 0,6 % 326
Youngstown-Warren-Boardman, OH-PA 116 638

(565 773)

115 195

(555 506)

-1,2 %

(-1,8 %)

(97)
Gettysburg, PA 101 407 101 546 0,1 % 349
Bloomsburg-Berwick, PA 85 562 85 338 -0,3 % 368
New York-Newark-Jersey City, NY-NJ-PA 57 369

(19 567 410)

56 591

(19 949 502)

-1,4 %

(2 %)

(1)
Aires micropolitaines
Zone urbaine Population (2010) Population (2013) Variation (2010-2013) Rang national (2013)
Pottsville, PA 148 289 146 920 -0,9 % 5
Sunbury, PA 94 528 94 076 -0,5 % 39
New Castle, PA 91 108 89 333 -2 % 48
Indiana, PA 88 880 87 745 -1,3 % 51
Meadville, PA 88 765 87 376 -1,6 % 53
DuBois, PA 81 642 81 174 -0,6 % 64
Somerset, PA 77 742 76 520 -1,6 % 79
Sayre, PA 62 622 62 316 -0,5 % 132
Oil City, PA 54 984 53 907 -2 % 179
Lewistown, PA 46 682 46 616 -0,1 % 238
Huntingdon, PA 45 913 45 694 -0,5 % 251
Lewisburg, PA 44 947 44 867 -0,2 % 262
Bradford, PA 43 450 42 979 -1,1 % 279
Warren, PA 41 815 40 885 -2,2 % 302
Lock Haven, PA 39 238 39 954 1,8 % 312
Selingsgrove, PA 39 702 39 865 0,4 % 313

En 2010, 96,7 % des Pennsylvaniens résidaient dans une zone à caractère urbain, dont 88,1 % dans une aire métropolitaine et 8,6 % dans une aire micropolitaine. Les aires métropolitaines de Philadelphia-Camden-Wilmington et Pittsburgh regroupaient respectivement 31,6 % et 18,5 % de la population de l'État.

Aires métropolitaines combinées

Le Bureau de la gestion et du budget a également défini onze aires métropolitaines combinées dans ou en partie dans l'État de Pennsylvanie.

Aires métropolitaines combinées
Zone urbaine Population (2010) Population (2013) Variation (2010-2013) Rang national (2013)
Philadelphia-Reading-Camden, PA-NJ-DE-MD 4 420 436

(7 067 807)

4 477 479

(7 146 706)

1,3 %

(1,1 %)

(8)
Pittsburgh-New Castle-Weirton, PA-OH-WV 2 536 273

(2 660 727)

2 537 945

(2 659 937)

0,1 %

(0 %)

(20)
Harrisburg-York-Lebanon, PA 1 219 422 1 233 708 1,2 % 43
New York-Newark, NY-NJ-CT-PA 939 692

(23 076 664)

943 408

(23 484 225)

0,4 %

(1,8 %)

(1)
Erie-Meadville, PA 369 331 367 670 -0,5 % 102
Bloomsburg-Berwick-Sunbury, PA 264 739 264 146 -0,2 % 115
State College-DuBois, PA 235 632 236 577 0,4 % 124
Johnstown-Somerset, PA 221 421 217 019 -2 % 131
Williamsport-Lock Haven, PA 155 349 156 708 0,9 % 144
Washington-Baltimore-Arlington, DC-MD-VA-WV-PA 149 618

(9 051 961)

152 085

(9 443 180)

1,7 %

(4,3 %)

(4)
Youngstown-Warren, OH-PA 116 638

(673 614)

115 195

(661 399)

-1,2 %

(-1,8 %)

(74)

En 2010, les aires métropolitaines combinées de Philadelphia-Reading-Camden et Pittsburgh regroupaient respectivement 34,8 % et 20 % de la population de l'État.

Municipalités

La capitale de Pennsylvanie, Harrisburg.

L'État de Pennsylvanie compte 2 561 municipalités[11], dont 24 de plus de 40 000 habitants.

Municipalités de plus de 40 000 habitants
Rang Municipalité Type Comté Population (2010) Population (2013) Variation (2010-2013)
1 Philadelphia City Philadelphia 1 526 006 1 553 165 1,8 %
2 Pittsburgh City Allegheny 305 704 305 841 0 %
3 Allentown City Lehigh 118 032 118 577 0,5 %
4 Erie City Erie 101 786 100 671 -1,1 %
5 Reading City Berks 88 082 87 893 -0,2 %
6 Upper Darby Township Delaware 82 795 82 831 0 %
7 Scranton City Lackawanna 76 089 75 806 -0,4 %
8 Bethlehem City Northampton, Lehigh 74 982 75 018 0 %
9 Bensalem Township Bucks 60 427 60 490 0,1 %
10 Lancaster City Lancaster 59 322 59 325 0 %
11 Lower Merion Township Montgomery 57 825 58 191 0,6 %
12 Abington Township Montgomery 55 310 55 576 0,5 %
13 Bristol Township Bucks 54 582 54 394 -0,3 %
14 Millcreek Township Erie 53 515 54 239 1,4 %
15 Harrisburg City Dauphin 49 528 49 188 -0,7 %
16 Haverford Township Delaware 48 491 48 802 0,6 %
17 Lower Paxton Township Dauphin 47 360 47 968 1,3 %
18 Altoona City Blair 46 320 45 796 -1,1 %
19 Middletown Township Bucks 45 436 45 481 0,1 %
20 York City York 43 718 43 935 0,5 %
21 Hempfield Township Westmoreland 43 241 42 969 -0,6 %
22 Penn Hills Township Allegheny 42 329 42 295 -0,1 %
23 State College Borough Centre 42 034 41 757 -0,7 %
24 Wilkes-Barre City Luzerne 41 498 41 108 -0,9 %

La municipalité de Philadelphia était la 5e municipalité la plus peuplée des États-Unis en 2013 après celles de New York (8 405 837), Los Angeles (3 884 307), Chicago (2 718 782) et Houston (2 195 914).

Démographie

Population

Densités de population en 2010 (en mille carré).
Historique des recensements
Ann. Pop.  
1790434 373
1800602 365 +38,67 %
1810810 091 +34,49 %
18201 049 458 +29,55 %
18301 348 233 +28,47 %
18401 724 033 +27,87 %
18502 311 786 +34,09 %
18602 906 215 +25,71 %
18703 521 951 +21,19 %
18804 282 891 +21,61 %
18905 258 113 +22,77 %
19006 302 115 +19,86 %
19107 665 111 +21,63 %
19208 720 017 +13,76 %
19309 631 350 +10,45 %
19409 900 180 +2,79 %
195010 498 012 +6,04 %
196011 319 366 +7,82 %
197011 793 909 +4,19 %
198011 863 895 +0,59 %
199011 881 643 +0,15 %
200012 281 054 +3,36 %
201012 702 379 +3,43 %
202013 002 700 +2,36 %
Est. 202312 961 683 −0,32 %

Le Bureau du recensement des États-Unis estime la population de la Pennsylvanie à 12 801 989 habitants au , soit une hausse de 0,78 % depuis le recensement des États-Unis de 2010 qui tablait la population à 12 702 379 habitants[12]. Depuis 2010, l'État connaît la 9e croissance démographique la moins soutenue des États-Unis.

Avec 12 702 379 habitants en 2010, la Pennsylvanie était le 6e État le plus peuplé des États-Unis. Sa population comptait pour 4,11 % de la population du pays. Le centre démographique de l'État était localisé dans le comté de Perry dans le township de Watts[13].

Avec 109,61 hab./km2 en 2010, la Pennsylvanie était le 9e État le plus dense des États-Unis.

Le taux d'urbains était de 78,7 % et celui de ruraux de 21,3 %[14].

En 2010, le taux de natalité s'élevait à 11,3 [15] (11,2  en 2012[16]) et le taux de mortalité à 9,8 [17] (9,9  en 2012[18]). L'indice de fécondité était de 1,81 enfant par femme[15] (1,78 en 2012[16]). Le taux de mortalité infantile s'élevait à 7,3 [17] (7 ‰ en 2012[18]). La population était composée de 21,98 % de personnes de moins de 18 ans, 9,93 % de personnes entre 18 et 24 ans, 24,62 % de personnes entre 25 et 44 ans, 28,05 % de personnes entre 45 et 64 ans et 15,42 % de personnes de 65 ans et plus. L'âge médian était de 40,1 ans[19].

Entre 2010 et 2013, l'accroissement de la population (+ 71 422) était le résultat d'une part d'un solde naturel positif (+ 52 931) avec un excédent des naissances (463 777) sur les décès (410 846), et d'autre part d'un solde migratoire positif (+ 23 376) avec un excédent des flux migratoires internationaux (+ 78 567) et un déficit des flux migratoires intérieurs (- 55 191)[20].

Selon des estimations de 2013, 92,1 % des Pennsylvaniens étaient nés dans un État fédéré, dont 73,5 % dans l'État de Pennsylvanie et 18,7 % dans un autre État (8,4 % dans le Nord-Est, 6 % dans le Sud, 2,8 % dans le Midwest, 1,4 % dans l'Ouest), 1,6 % étaient nés dans un territoire non incorporé ou à l'étranger avec au moins un parent américain et 6,2 % étaient nés à l'étranger de parents étrangers (39,1 % en Asie, 29,2 % en Amérique latine, 21,2 % en Europe, 8,2 % en Afrique, 1,9 % en Amérique du Nord, 0,4 % en Océanie). Parmi ces derniers, 51,6 % étaient naturalisés américains et 48,4 % étaient étrangers[21],[22].

Selon des estimations de 2012 effectuées par le Pew Hispanic Center, l'État comptait 170 000 immigrés illégaux, soit 1,3 % de la population[23].

Composition ethno-raciale et origines ancestrales

Selon le recensement des États-Unis de 2010, la population était composée de 81,92 % de Blancs, 10,85 % de Noirs, 2,75 % d'Asiatiques (0,81 % d'Indiens, 0,67 % de Chinois), 1,87 % de Métis, 0,21 % d'Amérindiens, 0,03 % d'Océaniens et 2,37 % de personnes n'entrant dans aucune de ces catégories.

Les Métis se décomposaient entre ceux revendiquant deux races (1,73 %), principalement blanche et noire (0,69 %), et ceux revendiquant trois races ou plus (0,15 %).

Les non-hispaniques représentaient 94,33 % de la population avec 79,47 % de Blancs, 10,45 % de Noirs, 2,73 % d'Asiatiques, 1,41 % de Métis, 0,13 % d'Amérindiens, 0,02 % d'Océaniens et 0,13 % de personnes n'entrant dans aucune de ces catégories, tandis que les Hispaniques comptaient pour 5,67 % de la population, principalement des personnes originaires de Porto Rico (2,88 %), du Mexique (1,02 %) et de la République dominicaine (0,49 %)[19].

En 2010, l'État de Pennsylvanie avait la 2e plus faible proportion d'Amérindiens après la Virginie-Occidentale (0,02 %) ainsi que la 5e plus faible proportion d'Océaniens après la Virginie-Occidentale (0,02 %), le Vermont (0,03 %), le Maine (0,03 %) et le Michigan (0,03 %).

L'État comptait également le 5e plus grand nombre de Blancs (10 406 288) après la Californie (21 453 934), le Texas (17 701 552), la Floride (14 109 162) et l'État de New York (12 740 974) ainsi que le 5e plus grand nombre de Blancs non hispaniques (10 094 652) après la Californie (14 956 253), le Texas (11 397 345), l'État de New York (11 304 247) et la Floride (10 884 722).

Historique récent de la composition ethno-raciale de la Pennsylvanie (en %)[24],[19]
1940 1950 1960 1970 1980 1990 2000 2010
Blancs 95,22 93,86 92,36 91,04 89,79 88,54 85,37 81,92
———Non hispaniques 89,14 87,72 84,05 79,47
Noirs 4,75 6,08 7,53 8,62 8,82 9,17 9,97 10,85
———Non hispaniques 9,03 9,79 10,45
Asiatiques (et Océaniens jusqu'en 1990) 0,03 0,04 0,07 0,17 0,54 1,16 1,79 2,75
———Non hispaniques 1,78 2,73
Autres 0 0,01 0,04 0,17 0,85 1,13 2,87 4,48
———Non hispaniques 1,17 1,68
Hispaniques (toutes races confondues) 1,30 1,95 3,21 5,67

En 2013, le Bureau du recensement des États-Unis estime la part des non hispaniques à 93,7 %, dont 78,2 % de Blancs, 10,6 % de Noirs, 3 % d'Asiatiques et 1,6 % de Métis, et celle des Hispaniques à 6,3 %[25].

En 2000, les Pennsylvaniens s'identifiaient principalement comme étant d'origine allemande (25,4 %), irlandaise (16,1 %), italienne (11,6 %), anglaise (7,9 %), polonaise (6,7 %) et américaine (5,2 %)[26].

L'État avait les 6e plus fortes proportions de personnes d'origine italienne et polonaise, la 7e plus forte proportion de personnes d'origine irlandaise ainsi que la 10e plus forte proportion de personnes d'origine allemande.

L'État abrite la 6e communauté juive des États-Unis. Selon le North American Jewish Data Bank, l'État comptait 294 925 Juifs en 2013 (471 930 en 1971), soit 2,3 % de la population. Ils se concentraient principalement dans les agglomérations de Philadelphia-Camden-Wilmington (214 600), Pittsburgh (42 800), Allentown-Bethlehem-Easton (8 650) et Harrisburg (7 000)[27]. Ils constituaient une part significative de la population dans les comtés de la vallée du Delaware tels que les comtés de Montgomery (8,1 %), Bucks (6,6 %), Philadelphia (4,4 %), Chester (4,2 %) et Delaware (3,8 %), ainsi que dans l'ouest de l'État dans le comté d'Allegheny (3,3 %).

L'État abrite la 2e communauté amish des États-Unis après l'Ohio. Selon une étude effectuée par Joseph F. Donnermeyer, Cory Anderson et Elizabeth C. Cooksey de l'Université d'État de l'Ohio[28], l'État comptait 59 025 Amish en 2010, soit 0,5 % de la population de l'État et 23,9 % de la population amish américaine. Ils se concentraient essentiellement dans les implantations des comtés de Lancaster-Chester (28 356), Belleville-Reedsville (3 023), New Wilmington (2 807), Smicksburg (2 646) et Spartansburg (1 497), et plus précisément dans les comtés de Lancaster (26 270), Crawford (3 510), Mifflin (2 899), Chester (2 580), Indiana (2 577), Mercer (2 514) et Centre (1 836). Ils constituaient une part significative de la population dans les comtés de Mifflin (6,2 %), Lancaster (5,1 %), Crawford (4 %) et Indiana (2,9 %).

Selon le Young Center for Anabaptist and Pietist Studies[29], l'État comptait 67 045 Amish en 2014 (32 710 en 1992), soit 0,5 % de la population de l'État et 23,5 % de la population amish américaine. Ils se concentraient essentiellement dans les implantations de Lancaster (32 900), Mifflin (3 360), Indiana (2 795) et New Wilmington (2 415).

Les Hispaniques étaient principalement originaires de Porto Rico (50,9 %), du Mexique (18 %) et de la République dominicaine (8,7 %)[30]. Composée à 43,3 % de Blancs, 8,2 % de Métis, 7 % de Noirs, 1,4 % d'Amérindiens, 0,4 % d'Asiatiques, 0,1 % d'Océaniens et 39,5 % de personnes n'entrant dans aucune de ces catégories, la population hispanique représentait 37,0 % des Amérindiens, 25,7 % des Océaniens, 24,9 % des Métis, 3,7 % des Noirs, 3,0 % des Blancs, 0,8 % des Asiatiques et 94,5 % des personnes n'entrant dans aucune de ces catégories[31].

L'État avait la 7e plus forte proportion de personnes originaires de la République dominicaine (0,49 %) et la 8e plus forte proportion de personnes originaires de Porto Rico (2,88 %).

L'État comptait également le 4e plus grand nombre de personnes originaires de Porto Rico (366 082), le 5e plus grand nombre de personnes originaires de la République dominicaine (62 348), les 8e plus grands nombres de personnes originaires de l'Équateur (10 680) et du Costa Rica (3 048) ainsi que les 10e plus grands nombres de personnes originaires de Cuba (17 930) et d'Argentine (4 269).

Les Asiatiques s'identifiaient principalement comme étant Indiens (29,5 %), Chinois (24,3 %), Coréens (11,6 %), Viêts (11,2 %), Philippins (6,3 %) et Cambodgiens (3,4 %)[32].

L'État comptait le 5e plus grand nombre de Cambodgiens (12 042), les 8e plus grands nombres d'Indiens (103 026), de Chinois (84 812), de Viêts (39 008) et de Bangladais (3 812) ainsi que le 10e plus grand nombre de Coréens (40 505).

Les Métis se décomposaient entre ceux revendiquant deux races (92,2 %), principalement blanche et noire (36,7 %), blanche et asiatique (15,2 %), blanche et autre (11,6 %), blanche et amérindienne (11,6 %), noire et amérindienne (4,5 %) et noire et autre (4,5 %), et ceux revendiquant trois races ou plus (7,8 %)[33].

Religions

L'église anglicane Christ's Church située à Greensburg.
Composition religieuse en % en 2015[34].
Religion Drapeau de la Pennsylvanie Pennsylvanie Drapeau des États-Unis États-Unis
Catholicisme 24 20,8
Protestantisme traditionnel 23 14,7
Protestantisme évangélique 19 25,4
Non-affiliés 14 15,8
Églises noires 5 6,5
Agnosticisme 4 4
Athéisme 3 3,1
Judaïsme 1 1,9
Islam 1 0,9
Hindouisme 1 0,7
Autres 5 6,2

Selon l'institut de sondage The Gallup Organization, en 2015, 38 % des habitants de Pennsylvanie se considèrent comme « très religieux » (40 % au niveau national), 29 % comme « modérément religieux » (29 % au niveau national) et 34 % comme « non religieux » (31 % au niveau national)[35].

L'État fondé par les quakers, caractérisé dès l'origine par une grande tolérance spirituelle, a accueilli des groupes religieux très divers. On compte notamment encore aujourd'hui les communautés d'Amishs (branche des Mennonites) parmi les plus importantes du pays.

Langues

En 1790, les germanophones constituaient 25 % de la population[36]. Aujourd'hui, les Pennsylvaniens qui parlent allemand à la maison ne représentent plus que 0,5 % de la population[36].

Bien que l'anglais ne soit pas proclamé « langue officielle », des lois favorisent l'anglais en Pennsylvanie, il faut par exemple savoir parler anglais pour avoir son permis de conduire ou pour être juré[36].

Selon l'American Community Survey, en 2010, 90,15 % de la population âgée de plus de 5 ans déclare parler l'anglais à la maison, 4,09 % déclare parler l'espagnol, 0,47 % l'allemand, 0,47 % une langue chinoise, 0,43 % l'italien, 0,40 % l'allemand de Pennsylvanie et 3,99 % une autre langue (français, russe, vietnamien...)[37].

Économie

La Pennsylvanie est l'un des États les plus industrialisés des États-Unis.

L'agriculture y est bien développée et moderne. L'État produit des céréales (blé, maïs, avoine), de la betterave à sucre, des fruits et légumes. Ainsi l'État est l'un des premiers producteurs de fraises, de tomates, de canneberges, ou encore de pommes et de poires. L'élevage consiste en bovins (lait) et en poulets.

L'industrie a subi une crise profonde et de ce fait une sévère restructuration. L'extraction de minerais de fer, de houille, de pétrole et de gaz a diminué, mais demeure importante. Début 2011, 71 000 forages d'exploitation de gaz de schiste sont actifs.

L'industrie, située à proximité de Philadelphie, se consacre aux industries chimiques (pneumatiques, pétrochimie), textiles et high-tech depuis la crise de l'acier.

Politique

Équilibres partisans en Pennsylvanie en 2023
Exécutif de l'État Législature d'État Congrès
Gouverneur Lieutenant-gouverneur Procureur général Auditeur Trésorier Chambre des représentants Sénat Chambre des représentants Sénat
Josh Shapiro (D) Austin Davis (D) Michelle Henry (D)
par intérim
Tim DeFoor (R) Stacy Garrity (R) D : 102, R : 101 R : 28, D : 22 D : 9, R : 8 D : 2

Géographie électorale

Au cours de son histoire la Pennsylvanie a eu cinq constitutions[38] : 1776, 1790, 1838, 1874 et 1968. Auparavant la province a été gouvernée pendant un siècle par le Frame of Government of Pennsylvania qui a eu quatre versions : 1682, 1683, 1696 et 1701.

La Pennsylvanie est un État centriste, très conservateur dans les campagnes et très libéral dans les villes. James Carville, un consultant politique et stratège de la campagne présidentielle de Bill Clinton, définit la Pennsylvanie avec deux îlots progressistes que sont les villes de Philadelphie et Pittsburgh[39].

Longtemps localement dominé par les républicains, l'État, depuis les années 2000 penche davantage vers les démocrates.

Les comtés les plus régulièrement démocrates de l'État sont ceux de Philadelphie, Delaware, Érié, Allegheny, Lehigh, Northampton, Luzerne et Lackawanna. Les républicains sont généralement dominants dans les comtés de Lancaster, York, Franklin, Westmoreland, Butler, Blair, Lycoming et Cumberland. Généralement, les démocrates dominent dans les grandes zones urbaines telles celles de Philadelphie, Pittsburgh, Érié et Allentown.

Politique nationale

Un « swing state » pour les élections présidentielles

Résultats des élections présidentielles[40]
Année Républicain Démocrate
% Voix % Voix
1960 48,74 2 439 956 51,06 2 556 282
1964 34,70 1 673 657 64,92 3 130 954
1968 44,02 2 090 017 47,59 2 259 405
1972 59,11 2 714 521 39,13 1 796 951
1976 47,73 2 205 604 50,40 2 328 677
1980 49,59 2 261 872 42,48 1 937 540
1984 53,34 2 584 323 45,99 2 228 131
1988 50,70 2 300 087 48,39 2 194 944
1992 36,13 1 791 841 45,15 2 239 164
1996 39,97 1 801 169 49,17 2 215 819
2000 46,43 2 281 127 50,60 2 485 967
2004 48,42 2 793 847 50,92 2 938 095
2008 44,15 2 655 885 54,47 3 276 363
2012 46,59 2 680 416 51,97 2 990 240
2016 48,17 2 970 733 47,46 2 926 441
2020 48,84 3 378 263 50,02 3 459 923

La Pennsylvanie est l'un des États les plus convoités lors des élections présidentielles, bien qu'ayant systématiquement donné une majorité aux candidats démocrates entre 1992 et 2012. Il est depuis classé comme un swing state.

L'État est au diapason du vote national de 1828 à 1880, alternant ses votes entre les démocrates, les whigs puis les républicains avec des marges généralement assez restreintes. De 1860 à 1908, la Pennsylvanie apporte constamment ses voix aux républicains. Lors de l'élection présidentielle de 1876, elle apporte notamment ses voix à Rutherford B. Hayes (50,62 %) contre Samuel Jones Tilden (48,25 %) (le premier est élu au niveau national bien qu'ayant remporté moins de voix que le second). En 1912, la Pennsylvanie est l'un des États à voter pour le républicain progressiste Theodore Roosevelt (36,53 %) devant le démocrate Woodrow Wilson (32,49 %) et devant le président et candidat républicain officiel William Howard Taft (22,45 %). De 1916 à 1932, l'État s'ancre davantage encore dans le camp républicain, préférant notamment en 1932, le président sortant Herbert Hoover (50,84 %) contre le candidat démocrate Franklin Delano Roosevelt (45,33 %), élu au niveau national.

Après avoir plébiscité Roosevelt aux élections de 1936, 1940 et 1944, la Pennsylvanie penche de nouveau vers les républicains de 1948 à 1956 avant de se tourner vers les démocrates pour les trois élections suivantes. De nouveau constamment au diapason du vote national de 1972 à 1996, les électeurs de l'État votent avec des marges assez restreintes pour les démocrates depuis l'élection de 2000.

Lors de l'élection présidentielle de 2004, John Kerry remporte l'État de justesse avec 50,92 % des suffrages contre 48,42 % à George W. Bush alors que ce dernier remporte 54 des 67 comtés de l'État, soulignant l'opposition entre les zones plus rurales et les comtés fortement urbanisés. Lors de l'élection présidentielle américaine de 2008, le candidat démocrate Barack Obama remporte l'État avec 55 % des voix face au républicain John McCain (44 %). En 2012, Barack Obama remporte une nouvelle victoire, mais l'écart est alors plus faible, 52 % contre 46,5 %. En 2016, Donald Trump gagne la Pennsylvanie d'une courte avance sur Hillary Clinton, totalisant 48,2 % des bulletins contre 47,5 % pour la candidate démocrate. Le candidat républicain avait multiplié les rassemblements et rallyes dans l’État avant le scrutin.

En 2020, Joe Biden reprend l'État trois jours après que les premiers résultats ont donné une avance de plus de 600 000 voix au président sortant. En effet, le nombre très important de votes par correspondance plébiscités par le camp démocrate dans le contexte de la pandémie de COVID-19 étaient largement en sa faveur, Donald Trump ayant dénoncé des risques de fraude massive. Ces votes ont été dépouillés en tout dernier lieu, d'où la remontée de Biden.

Les politologues déclarent que la Pennsylvanie est l'État crucial pour l'élection présidentielle de 2024[41],[42].

Représentation nationale

Au niveau fédéral, lors du 118e congrès des États-Unis (législature 2023-2025), la délégation de Pennsylvanie au Congrès des États-Unis comprend deux sénateurs démocrates – Bob Casey, Jr. et John Fetterman, neuf représentants démocrates et huit républicains.

Politique locale

Depuis le , le gouverneur est le démocrate Josh Shapiro, avocat et procureur général de l'État, élu le 8 novembre 2022.

L'assemblée de Pennsylvanie comprend un Sénat de 50 membres[43] et une Chambre des représentants de 203 élus[44]. Lors de la législature 2019-2021, le Sénat est contrôlé par une majorité de 29 républicains contre 21 démocrates alors que la chambre des représentants est contrôlée par 110 républicains face à 93 démocrates[45].

Le pouvoir judiciaire en Pennsylvanie est appelé le système judiciaire unifié de Pennsylvanie. Il consiste en un regroupement des tribunaux de l'État. Les tribunaux de Pennsylvanie sont les suivants[46] :

  • la Cour suprême ;
  • la Cour supérieure ;
  • la Commonwealth Court ;
  • les Courts of Common Pleas ;
  • les Magisterial District Courts.

Culture

Cheesesteak de Philadelphie.

Gastronomie

Parmi les plats les plus représentatifs de l'État de la Pennsylvanie on retrouve[47] :

Culture populaire

Dans la culture populaire, on y retrouve les célébrités étant nées en Pennsylvanie:

Écologie

L'exploitation du gaz de schiste produit une grande quantité d’eaux usées rejetées dans la rivière Monongahela, qui alimente plus de 800 000 personnes notamment dans la ville de Pittsburgh. Ces eaux usées sont radioactives à des taux qui peuvent atteindre 1 000 fois les limites autorisées pour l’eau de boisson. Des niveaux un peu moins élevés de radioactivité ont été observés dans la rivière Delaware, qui alimente plus de 15 millions de personnes, dans la région de Philadelphie[48].

Sport

Équipes professionnelles

Équipes universitaires

Notes et références

Notes

  1. C'est du moins la version officielle. En réalité, William Penn est en procès contre l'Église d'Angleterre. Il est exclu peu à peu de la société anglaise ; il fut notamment renvoyé de l'université de Cambridge. Son père, amiral et contrôleur de la marine, trouve alors un arrangement avec le roi. Il propose de donner des terres en Amérique, loin des procès et des difficultés rencontrées en Angleterre. Là, il pourra fonder une colonie, libre d'exercer sa religion. Le quaker y fonda la ville de Philadelphie, en y appliquant les préceptes de gouvernement d'une société libérale idéale.[réf. nécessaire].

Références

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  2. (en) Access Genealogy.com, « Pennsylvania Indian Tribes » (consulté le ).
  3. Richard S. Dunn, « William Penn and the Selling of Pennsylvania, 1681-1685 », Proceedings of the American Philosophical Society, vol. 127, no 5,‎ , p. 322–329 (ISSN 0003-049X, lire en ligne, consulté le )
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  13. « census.gov/geo/reference/cente… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
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  16. a et b https://www.cdc.gov/nchs/data/nvsr/nvsr62/nvsr62_09.pdf
  17. a et b https://www.cdc.gov/nchs/data/nvsr/nvsr61/nvsr61_04.pdf
  18. a et b https://www.cdc.gov/nchs/data/nvsr/nvsr63/nvsr63_09.pdf
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  38. (en) Ann Liivak, « Pennsylvania's Constitutions and the Amendment Process - Where it Began, Where it is Now », Pennsylvania Law Weekly,
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  46. « Unified Judicial System of Pennsylvania », sur www.pacourts.us (consulté le )
  47. https://www.mapsofworld.com/pages/mmmerica/united-states-of-mmmerica-cuisine-of-pennsylvania/
  48. « Des documents confidentiels sur les dangers des gaz de schiste publiés par le « New York Times ». », www.20minutes.fr (consulté le ).

Voir aussi

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Articles connexes

Joanna Heights

Liens externes