The US FDA’s proposed rule on laboratory-developed tests: Impacts on clinical laboratory testing

Pandunia
pandunia
Drapeau avec un symbole égal blanc sur un cercle bleu ciel représentant la Terre, sur fond bleu foncé
Drapeau du pandunia
Auteur Risto Kupsala
Région Monde entier
Nombre de locuteurs moins de 100
Typologie isolante et agglutinante
Catégorie langue auxiliaire internationale
Classification par famille
Étendue langue individuelle
Type langue construite
Échantillon
Article premier de la Déclaration des Droits de l’Homme (voir le texte en français)

makale 1[1]

pan insan jenu huri i egal sa gun i hake. lole tena razon i bude. lole bixu trata unale sa ruhe du saudaria.

Le pandunia est une langue construite internationale parlée actuellement[Quand ?] par une petite centaine de locuteurs, notamment quotidiennement en ligne à travers des réseaux sociaux comme Reddit et Telegram. Les phonèmes sont simples, la grammaire est concise et s’apprend rapidement. La langue est très complète dans les domaines de la géographie et de la culture[2].

L’objectif du pandunia est de faciliter la communication internationale[3] en représentant au mieux une convergence par égalité, prévalence et simplicité[pas clair][4], des diverses langues présentes sur la planète. Aussi, plus d’une vingtaine[5] des langues les plus répandues servent de sources pour les racines du pandunia : entre autres, l’anglais, l’espagnol, le hindi, le français, le portugais, le russe, le turc, le chinois, l’arabe, l’indonésien, le japonais, le swahili[6],[7].

Le projet, lancé en 2005 par le Finlandais Risto Kupsala, reçoit son nom en 2007. En , la langue devient totalement isolante, mais finalement conserve quelques éléments agglutinants en août, notamment quelques terminaisons pour définir le rôle de certains mots et la construction des mots composés. La langue est « fixée » le [8], même si la version 2.0 a été publiée le [9].

Alphabet et prononciation

Le pandunia s’écrit au moyen de vingt-cinq lettres de l’alphabet latin, toujours en minuscules, qui conservent chacune toujours la même prononciation ; aucune n’est silencieuse :

Lettre Phonème Lettre Phonème Lettre Phonème
a /a/ i /i/ r /r/~/ɹ/
b /b/ j /d͡ʒ/ s /s/
c /t͡ʃ/ k // t //
d /d/ l /l/ u /u/
e /e/ m /m/ v /v/
f /f/ n /n/ w /w/~/ʋ/
g /g/ o /o/ x /ʃ/
h /h/~/x/ p // y /j/
z /z/~/d͡z/

Grammaire

Mots invariables

Aucun substantif n’est variable en genre ni en nombre, aucun verbe variable en personne :

fix : un poisson, des poissons, du poisson
me nyama aple : je mange une pomme
tote nyama aple : vous mangez une pomme

Les mots composés sont constitués des deux racines rassemblées par la voyelle centrale -o- :

poste : courrier, lettre
sanduke : boîte
postosanduke : boîte aux lettres

Verbes

Le pandunia permet une utilisation parallèle de phrases en ordres sujet-verbe-objet et sujet-objet-verbe, les deux principaux modèles, au moyen de verbes dont les terminaisons se terminent en -a (phrases SVO) ou -u (phrases SOV)[2]. Exemples :

te beka pang : tu cuis du pain
me lole widu : je les vois

Les pronoms personnels, invariables en genre, sont :

  • me : je, moi, me
  • te : tu, toi, te, vous (une personne vouvoyée)
  • le : il, elle, lui
  • mome : nous
  • tote : vous (plusieurs personnes)
  • lole : ils, elles, eux

Quand le contexte le permet, le sujet d’un verbe peut être omis.

Dérivation

Les adjectifs, noms et verbes peuvent se dériver les uns des autres par l’ajout ou le remplacement d’une voyelle finale : -i pour les adjectifs et adverbes, -e pour les noms, -a ou -u pour les verbes. Exemples :

logi : oral, parlé
loga : parler
loge : parole, discours

Étymologie et sources lexicales

En pandunia, les mots proviennent d’une forme proche de la forme la plus fréquente parmi les langues les plus parlées sur la planète, incluant les langues européennes et américaines, africaines, et asiatiques[5]. Aussi, certains mots ont des sources qui sont conjointes à plusieurs langues de la planète. En , la moitié des mots sont proches de l’anglais, environ un tiers sont proches de l’espagnol, de l’hindi, du français et du portugais, environ un quart proches du russe, du turc, du chinois ; un sixième proches de l’arabe, de l’indonésien, du japonais, du swahili, de l’allemand[7],[10].

Quelques exemples :

  • bote (bateau) est proche de l’anglais boat, l’allemand Boot, l’espagnol bote, l’hindi पोत (pot), le swahili boti, etc.
  • cay (thé) est proche du mandarin 茶 (chá), du japonais 茶 (cha), du coréen 차 (cha), du russe чай (ĉaj), de l’hindi चाय (cāy), du swahili chai, du portugais chà, etc.
  • nam (nom) est proche de l’hindi नाम (nām), de l’indonésien nama, du japonais 名前 (namae), de l’anglais name, etc.
  • rang (couleur) est proche du persan رنگ (rang), de l’hindi रंग (raṃg), du turc renk, du swahili rangi, du lingala langi, etc.
  • safar (voyage) est proche de l’arabe et du persan سفر (safar), du turc sefer, du swahili safari, de l’anglais safari, etc.

Il est assez fréquent que les mots en pandunia soient des hyperonymes dans d’autres langues ; aussi, un mot en pandunia peut englober plusieurs réalités, comme daria qui signifie lac, mer, océan ou rivière[11].

Notes et références

  1. « insan da putong hake » sur pandunia.info
  2. a et b (fi) Kauko Kämäräinen, Keksittyjä kieliä, unohtuneita utopioita, Tampere, Kääntöpuoli, (ISBN 978-952-68295-1-7).
  3. (en) Lichargin, Dmitrii Viktorovich & Lade, Alexander Vadimovna & Safonov, Konstantin Vladimirovich, « Applying Conlangs to the Natural Languages Generation Based on Generative Grammars », Филологические науки. Вопросы теории и практики, no 12(66),‎ , p. 128–133 (ISSN 1997-2911).
  4. (en) « How words are selected to Pandunia », sur pandunia.info, (consulté le ).
  5. a et b « asle ya lekse ya pandunia » (origines des mots en pandunia), sur pandunia.info, 2017 (consulté le 3 avril 2019)
  6. (en) Libert, Alan Reed, « Artificial Languages », sur Oxford Research Encyclopedias Linguistics, Oxford University Press, (consulté le ).
  7. a et b (en) Risto Kupsala, « Where Pandunia’s words come from? », sur pandunia.info, (consulté le ).
  8. Pandunia 1.0
  9. Pandunia 2.0
  10. Risto Kupsala, « lekse da num sa bax (Nombre de mots par langues) », sur pandunia.info, (consulté le ).
  11. (en) Libert, Alan Reed & Moskovsky, Christo, « Terms for Bodies of Water in A Posteriori and Mixed Artificial Languages », sur Journal of Universal Languages, Sejong University, (consulté le ).

Liens externes