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Située à l'est de la préfecture Moulins, elle comptait 12 598 habitants en 2021, appelés les Yzeuriens et les Yzeuriennes.
Géographie
Localisation
La commune est située au nord du département de l'Allier[1], en Sologne bourbonnaise. C'est la cinquième commune du département de l'Allier en nombre d'habitants, au recensement de 2021[2]. Elle jouxte à l'ouest et au sud-ouest la commune de Moulins, préfecture de l'Allier, avec laquelle elle forme une agglomération incluant également la ville d'Avermes[3].
Par la route, Nevers est à 57 km au nord, Bourges à 100 km au nord-ouest, Clermont-Ferrand à 106 km au sud-sud-ouest, Mâcon à 133 km à l’est, Beaune à 145 km au nord-est, Auxerre à 157 km, et Lyon à 188 km au sud-est[4].
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Hydrographie
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L'Allier, très proche à l'ouest, traverse Moulins dans le sens sud-nord. Plusieurs petits cours d'eau prennent naissance sur la commune ou la traversent et coulent vers l'ouest pour rejoindre ce gros affluent de la Loire ; ils forment à eux deux une vingtaine d'étangs au sud et au nord d'Yzeure. Au sud-ouest et à l'ouest de la ville, deux petits affluents de l'Ozon forment une dizaine d'étangs avant de quitter le territoire communal vers l'ouest[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 752 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 795,7 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Statistiques 1991-2020 et records YZEURE (03) - alt : 242m, lat : 46°34'45"N, lon : 3°21'13"E Records établis sur la période du 01-01-1959 au 04-01-2024
Source : « Fiche 3321001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Urbanisme
Typologie
Au , Yzeure est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].
Elle appartient à l'unité urbaine de Moulins, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Moulins, dont elle est une commune du pôle principal[Note 1],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 4],[I 5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (60,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (45,8 %), forêts (22,3 %), zones urbanisées (15,1 %), terres arables (8,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6 %), zones agricoles hétérogènes (2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,6 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
Voies routières
La route nationale 7 contournée passe par le territoire de la commune. Trois échangeurs la desservent[3] :
l'échangeur 45, situé à la frontière communale avec Avermes, débouche sur la route de Decize (route départementale 979a) et dessert le lieu-dit du Haut-Barrieux et le quartier des Chartreux, à Moulins ;
l'échangeur 46, situé à la sortie est de la ville par la route départementale 779 en direction de Chevagnes, Bourbon-Lancy et Autun, desservant notamment le quartier de Saint-Bonnet par la route de Bourgogne ;
l'échangeur 47, situé à la sortie sud-est de la ville par la route départementale 12 et desservant la zone d'activités.
L'ancienne route nationale 7, correspondant à la route de Lyon, marque la frontière communale avec Moulins, et est gérée par le département de l'Allier (D 707).
La commune est desservie par cinq lignes du réseau Aléo[12] :
la ligne B, reliant Portes d'Avermes à la place Jean-Moulin en desservant le parking Grillet, l'hôtel de ville et le collège François-Villon ;
la ligne C, reliant le centre commercial des Portes de l'Allier au quartier du Plessis via les quartiers des Bataillots et des Chartreux ;
la ligne D, reliant le quartier du Plessis à Place des Martyrs (en rive gauche de Moulins) ;
la ligne F, reliant le parking de la place Grillet à Bressolles ;
la ligne S5, ligne scolaire reliant l'hôtel de ville à la place d'Allier, au lycée Théodore-de-Banville et aux collèges Anne-de-Beaujeu et Émile-Guillaumin à Moulins.
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En 2015, la commune comptait 6 622 logements, contre 6 328 en 2010. Parmi ces logements, 89,6 % étaient des résidences principales, 1,2 % des résidences secondaires et 9,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 78,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 21,3 % des appartements[a 1].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 68,3 %, en hausse sensible par rapport à 2010 (68 %). La part de logements HLM loués vides était de 11,4 % (contre 11 %)[a 2].
Projets d'aménagements
La commune aménage Yzatis (médiathèque, cyber-base, espace forme)[Y 1].
La présence d'une canalisation de gaz naturel et l'utilisation de la route nationale 7 et de la route départementale 707 par les véhicules de transport de matières dangereuses, ainsi que l'existence de voies ferrées, justifient le classement d'Yzeure à ce risque technologique[14].
Retrait-gonflements des sols argileux
Exposition au retrait-gonflement des sols argileux dans la commune : Oui (exposition moyen)[15].
Commune soumise à un Plan de prévention des risques retrait-gonflement des sols argileux : Non[16].
Toponymie
Origine gauloise du nom
Le nom « Yzeure » est issu d'un composé Issioduro qui désignait un « Bourg de la Basse Limite » en gaulois. La localité était autrefois implantée à l'extrémité sud du territoire des Éduens face à l'extrémité nord des Arvernes[17].
Mentions médiévales
Selon Ernest Nègre[18] et Stéphane Gendron[19], la forme écrite la plus ancienne désignant Yzeure, Isodrus en latin, date de 912. Au XIe siècle, on rencontre le nom, Ysodurum.
Histoire
Antiquité
Période gauloise (Éduens)
Durant l'Antiquité (âge du Fer), l'agglomération d'Isodorum, tout comme la ville voisine de Moulins, faisait partie du territoire du peuple gaulois des Éduens[20].
Une liste de noms en langue gauloise gravés sur un vase retrouvé au début du XXe siècle ont permis de trouver des noms de langue gauloise : ATIPASTU, ADAXILU, ABINOS, ATONILLOS, ASSULATOS, ANDROULOS, ATIASSU.
L'atelier de poterie antique de Saint-Bonnet
Le site de Saint-Bonnet à Yzeure[21] n'est longtemps connu que par une fouille sur quelques dizaines de mètres carrés[22]. En 1827 des ateliers de poterie sont découverts à Saint-Bonnet[23],[Note 2]. Entre 1863 et 1865, A. Bertrand[Note 3] fouille le quartier[25] ; il signale « un demi-moule d’un buste en terre cuite, à tête capuchonnée ». En 1900 il découvre deux fours , et cinq autres en 1901[26]. Deux fours sont entièrement dégagés[27].
Les déblais de l'atelier contiennent de nombreux morceaux de fresques et le pied-droit d'un four inclut un morceau de colonne ; ce qui indiquerait que l'atelier de poterie a été construit sur le site d'un bâtiment rasé qui, lui, n'était pas un lieu de production[28],[Note 4].
Les alentours immédiats sont parsemés de fragments de sigillée unis et ornés. Certains des fragments de sigillée unie portent les marques « AFRICANI », « SOLANI », « CINTVSVMIF ». Un vestige de vase moulé porte la marque de Putrius, connue comme provenant de l'atelier de Lezoux[27].
Le site a produit des statuettes en terre cuite blanche, et presque certainement de la sigillée lisse et peut-être aussi moulée[27]. Vertet indique que la sigillée pourrait dater de l'époque de Trajan (98-117)[29]. Il mentionne des statuettes peintes[30] et une quantité importante de figurines[29], parmi lesquelles des bustes, paons, coqs et édicules[31]. Talvas précise que certaines figurines sont de facture médiocre[32] mais d'autres sont lissées avec soin et certains endroits peints[33] : yeux, lèvres, pointes de seins pour les Vénus[32],[Note 5].
Corrocher mentionne Saint-Bonnet comme un des ateliers de Gaule du Centre producteurs de céramique à glaçure plombifère[34].
Moyen Âge
En 1206, Guy II de Dampierre et Mathilde de Bourbon, sa femme, de concert avec le prieur de Souvigny, créèrent, sur la hauteur de Saint-Bonnet, tout près de Moulins, une ville franche, dont les revenus devaient appartenir, par moitié, au prieur et au sire de Bourbon[35].
Au Moyen Âge, il y avait une maison forte, aujourd'hui disparue, dite de « Pré Puttet » ou le « Champ Putet »[36],[37] datant probablement du XIVe siècle et qui fut occupée jusqu'à la fin du XVIIe siècle.
La maison forte se trouvait au fond d'un vallon, le côté nord s'appuyant sur le ruisseau de la Rigollée. Elle se dressait sur une plate-forme rectangulaire fossoyée surélevée de 28 × 30 m[38] construite à partir des matériaux de creusement des fossés. Les fossés en forme de « U » ont une largeur de 9 m et sont profond de 1,60 m. Son organisation, nous est connu, des fouilles ont mis au jour : un mur d'enceinte de 0,80 m de large épousant le tracé de la plate-forme, une cour d'une superficie de 250 m2, qui s'étendait devant la maison forte[39] et la présence d'une tour ronde de 5 m de diamètre. Un puits se trouvait au centre de la cour[40].
Époque moderne
En 1633, est cité Antoine des Essars, sieur de Putay.
Époque contemporaine
Entre 1795 et 1800, la commune absorbe celle voisine de Saint-Bonnet-et-Saint-Jean, soit une augmentation de population de 349 habitants[41] ; cette dernière porta, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), le nom de Mont-Grillet[41].
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Aux élections municipales de 2014, le député-maire sortant, Guy Chambefort, ne s'est pas représenté[42]. Le premier tour n'a pas désigné d'élu dans l'immédiat. Au second tour, Pascal Perrin est élu maire d'Yzeure, où près de deux électeurs sur trois (66,63 %) ont voté[43].
Aux élections départementales de 2015, le binôme socialiste Pascale Foucault - Pascal Perrin a recueilli 65,94 % des suffrages exprimés (3 074 voix sur 4 662), avec un taux de participation de 53,49 % (5 152 votants sur 9 631 inscrits)[44] et est élu dans le canton avec 63,56 % des voix, avec un taux de participation légèrement inférieur à celui de la commune bureau centralisateur (53,27 %)[45].
Aux élections municipales de 2020, Pascal Perrin est réélu avec une abstention de 57,71% au second tour. Il obtient 53,70% des suffrages exprimés.
Le maire sortant, Pascal Perrin, a été réélu au premier tour à la suite des élections municipales de 2020. Le conseil municipal, réuni le pour élire le maire, a désigné neuf adjoints[46].
Par ailleurs, elle mène des actions de coopération décentralisée avec Kafountine (Sénégal) depuis 1988[55].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Les habitants de la commune sont appelés les Yzeuriens et les Yzeuriennes[56].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[57],[Note 6].
En 2021, la commune comptait 12 598 habitants[Note 7], en évolution de −3,74 % par rapport à 2015 (Allier : −1,97 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Au recensement de 2021, Yzeure est la 5e commune la plus peuplée du département de l'Allier derrière Montluçon, Vichy, Moulins et Cusset. La population de la commune diminue (−3,7 % par rapport à 2015) et suit la tendance de l'agglomération moulinoise et du département[2].
Pyramide des âges
En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (29,0 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 34,7 % la même année, alors qu'il est de 35,6 % au niveau départemental.
En 2021, la commune comptait 6 118 hommes pour 6 480 femmes, soit un taux de 51,44 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,03 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Pyramide des âges de la commune en 2021 en pourcentage[I 6]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,3
90 ou +
2,6
10,6
75-89 ans
13,8
20,1
60-74 ans
20,9
21,4
45-59 ans
23,0
16,3
30-44 ans
14,7
15,6
15-29 ans
11,9
14,8
0-14 ans
13,1
Pyramide des âges du département de l'Allier en 2021 en pourcentage[I 7]
Pendant plusieurs décennies jusqu'en 1997, l'usine Leblanc, a employé jusqu'à presque deux cents salariés à certaines périodes, pour la fabrication des pièces destinées à la réalisation de clarinettes, flûtes et hautbois, dont la clarinette réputée mondialement Leblanc-Noblet[60].
Une exposition consacrée à la clarinette à Moulins en 2015 évoque celle-ci[61].
Le 12 mars 2019, la ville d'Yzeure a accueilli, avec Moulins, l'arrivée de la 3e étape du Paris-Nice 2019[63],[64], La ligne d'arrivée était située route de Lyon[65].
Yzeure a tenté, depuis des années, d'être ville de départ du Paris-Nice. Elle s'est unie avec Moulins au milieu de l'année 2018 afin, notamment, de renforcer leur attractivité médiatique en tant que ville d'arrivée[66]. La ville d'arrivée est officialisée en octobre 2018[67].
Économie
Le tissu économique local est dominé par les activités de transport et logistique : Yzeure abrite une importante unité logistique d'achat du groupe Leclerc : Scacentre[68].
Emploi
En 2015, la population âgée de quinze à soixante-quatre ans s'élevait à 7 894 personnes, parmi lesquelles on comptait 71,6 % d'actifs dont 62,5 % ayant un emploi et 9,2 % de chômeurs[a 3].
On comptait 6 751 emplois dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 4 973, l'indicateur de concentration d'emploi s'élève à 135,7 %, ce qui signifie que la commune offre plus d'un emploi par habitant actif[a 4].
4 513 des 4 972 personnes âgées de quinze ans ou plus (soit 90,8 %) sont des salariés[a 5]. 38,4 % des actifs travaillent dans la commune de résidence[a 6].
Entreprises et commerces
Au , Yzeure comptait 490 entreprises : 38 dans l'industrie, 71 dans la construction, 162 dans le commerce, le transport, l'hébergement et la restauration, 103 dans les services aux entreprises et 116 dans les services aux particuliers[a 7].
Yzeure abrite le siège de nombreuses entreprises de transport, dont les Transports Yzeuriens et les Transports Bourrat. On peut également citer parmi les grandes entreprises MCF (matériaux de construction).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
L'église Saint-Pierre, joyau de l'époque romane, est remarquable par l'ornementation de sa façade du XIIe siècle et par sa crypte des IXe et Xe siècles. Le portail d'influence bourguignonne présente des chapiteaux ornés de monstres, des motifs antiquisants et des modillons à décors fantastiques. Dans la nef et les bas-côtés, 32 chapiteaux du XIIe siècle sont sculptés de rinceaux et de végétaux. Le mobilier est également exceptionnel comme les bancs d'œuvre des corporations, la statue polychrome de la Vierge à l'enfant, dont le drapé permet une datation du XIVe siècle, et la chaire en bois sculpté de 1623.
L'église Sainte-Jeanne-d'Arc d'Yzeure, moderne (XXe siècle) aux Bataillots.
Château de Panloup : demeure seigneuriale du XVIe siècle avec un très grand parc. À l'intérieur, la porte menant à l'ancienne chapelle est ornée d’une pierre du XIIe ou XIIIe siècle représentant l'agneau pascal.
Château de Bellevue construit en 1881-1882. Le château était à l'origine un établissement d'enseignement privé dirigé par les pères jésuites. Il servit d'hôpital pendant la Première Guerre mondiale. En 1946, il devient la propriété du département de l'Allier et abrite des services administratifs départementaux. Le nouveau bâtiment des Archives départementales de l'Allier a été construit en contrebas du château, dans le parc ; il a ouvert en 1987.
Le Parc : simple maison de campagne à l'origine, fut achetée par la duchesse Anne de Beaujeu à l'aube du XVIe siècle. Dès 1503, elle y habita et vint s'y reposer chaque fois que les charges de la régence le lui permettaient. La résidence était alors connue sous le nom de Beaumanoir. Gilbert de Marillac, secrétaire du connétable de Bourbon, rapporte dans ses Mémoires que les « espoussailles et noces » de celui-ci et de Suzanne de Bourbon s'y déroulèrent « au moys de may suivant l'an mil cinq cens cinq ». Le roi François Ier y fut hébergé par deux fois une dizaine de jours en 1538 puis en 1541, et pour clore le séjour moulinois du roi Charles IX, Catherine de Médicis y organisa une de ces grandes fêtes qu'a décrites sa fille Marguerite dans ses mémoires. Ce fut également l'un des tout premiers parcs créés par les ducs de Bourbonnais et le lieu-dit « les Lys » qui le jouxte était orthographié « les lices » au cadastre de 1828[69].
Aimé Laussedat (1819-1907), directeur du Conservatoire des Arts et Métiers. Membre de l’Académie des Sciences, inventeur de la photogrammétrie. Un buste à sa mémoire se trouve dans son ancienne propriété à Yzeure dont le parc, aujourd’hui municipal, porte son nom.
Joseph Voisin (1882-1969), né et mort à Yzeure, romancier, poète, journaliste, médaillé militaire. Il obtint le prix du Printemps de la Société des Gens de Lettres en 1915 et celui du Feuilleton en 1918[71].
Claude Dussour (1889-1955), obtient la croix de guerre et est fait chevalier de la Légion d’honneur pendant la première guerre mondiale. Conseiller municipal en 1925, il devient maire en 1938. Dès 1940, il entre dans la résistance. Arrêté en 1944, il est déporté à Buchenwald. Il est ensuite élu conseiller général de Moulins-Sud en 1945 et 1955. Un prix Claude-Dussour est décerné chaque année aux élèves méritants de la commune.
Henri Laville (1915-1958), instituteur, journaliste et écrivain, décédé à Yzeure, où il est inhumé. Le groupe scolaire de la rue Parmentier (devenu la maison des arts et des sciences) porte son nom[72].
Didier Boulaud (1950-), instituteur, conseiller en formation continue auprès de l'Éducation nationale, directeur de cabinet du maire de Nevers, Pierre Bérégovoy de 1983 à 1993, élu maire de Nevers depuis 1993, président de la Communauté d'agglomération de Nevers depuis 2003, député de la Nièvre de 1993 à 2001 puis sénateur de la Nièvre depuis septembre 2001, vice-président de la commission de la Défense à l'Assemblée nationale de 1997 à 2001, secrétaire du Sénat depuis 2004, il est également membre de la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, et de la Délégation parlementaire au renseignement.
↑Un petit four et des figurines en argile datant du premier siècle avant notre ère auraient été découvertes par Claude-Henri Dufour en 1827. Ces trouvailles seraient appelées trésor de Saint-Bonnet. Les statuettes gallo-romaines témoigneraient d'une religion populaire ignorée.[réf. nécessaire]
↑A. Bertrand est un archéologue de Moulins (Allier) et conservateur du musée des Antiquités Nationales[24].
↑L'atelier de Lezoux au lieu-dit Mon Repos est lui aussi installé sur l'emplacement d'une maison rasée, avec une cave emplie de gravats et de déchets de cuisson ; et, toujours à Lezoux mais au lieu-dit Audouart, les fondations de l'atelier sont une petite construction rasée entourée d'un fossé nivelé[28].
↑Talvas 2007, p. 63 donne la photo d'une statuette féminine provenant de Saint-Bonnet, qui présenterait les mêmes particularités que la Vénus de Bourgheim.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
↑IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
Site de la mairie
↑ a et bUrbanisme sur le site de la mairie (consulté le 5 juin 2014).
Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) – cliquer sur "Itinéraires".
↑« Archéo'site, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces orthodromiques se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Michel Kasprzyk, Pierre Nouvel et Antony Hostein, « Épigraphie religieuse et communautés civiques au Haut-empire : la délimitation du territoire de la ciuitas Aeduorum aux IIe et IIIe siècles », Revue archéologique de l'Est, Dijon, vol. 61, no 184, , p. 97-115 (ISSN1760-7264, lire en ligne).
↑[Delage 2001] R. Delage, « Essai de caractérisation de la période d'activité du centre de production des Queyriaux (Puy-de-Dôme) à partir de la sigillée moulée », Revue archéologique du Centre de la France, no 40, , p. 115-132 (lire en ligne [sur persee], consulté le ), p. 116, fig. 1.
↑[Bet et al. 1998] Philippe Bet, Gilbert Boudriot, Christophe Chappet et Pierre Vallat, « Un nouveau centre de production de céramique sigillée en Gaule : Le site des Queyriaux à Cournon d'Auvergne (Puy-de-Dôme) » (Actes du Congrès d'Istres), SFECAG, (lire en ligne [sur sfecag.free.fr]), p. 263.
↑[Talvas 2007] Sandrine Talvas, Recherches sur les figurines en terre cuite gallo-romaines en contexte archéologique (Mémoire de doctorat de 3e cycle), Université de Toulouse II–Le Mirail, École doctorale TESC, UFR d’Histoire, Arts et Archéologie, , sur tel.archives-ouvertes.fr (lire en ligne), « Introduction », p. 14.
↑[Bertrand 1901] A. Bertrand, « Fouilles exécutées dans les officines de potiers gallo-romains de Saint-Bonnet, Yzeure (de l’Allier) », Bulletin de la Société d’émulation du Bourbonnais, no 9, , p. 114-120. Cité dans Talvas 2007, p. 15.
↑ ab et c[Abauzit & Vertet 1976] Pierre Abauzit et Hugues Vertet, « Africanvs et les potiers de Saint-Bonnet, commune d'Yzeure (Allier) : un mythe ? », Revue archéologique du Centre de la France, vol. 15, nos 1-2, , p. 113-122 (lire en ligne [sur persee], consulté le ), p. 113.
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↑ a et b[1984] Hugues Vertet, « Religion populaire et rapport au pouvoir d'après les statuettes d'argile arvernes sous l'empire romain du IIe siècle » (Table ronde de CNRS de Besançon, mai 1982), Collection de l'Institut des Sciences et Techniques de l'Antiquité, no 290 « Archéologie et rapports sociaux en Gaule : Protohistoire et Antiquité », , p. 77-122 (lire en ligne [sur persee], consulté le ), p. 81.
↑[Vertet 1976] Hugues Vertet, « Informations. Statuettes peintes de l'atelier de St-Bonnet-Izeure (Allier) », Figlina, no 1, , . 167-168. Cité dans [Bémont 1978] Colette Bémont, « Chronique de céramologie de la Gaule », Revue des Études Anciennes, vol. 80, nos 3-4, , p. 295-308 (lire en ligne [sur persee]).
↑[Vertet et al. 1980] Henri Vertet, Chantal du Vigan et Yves Connier, « Quatre séries de figurines : bustes, paons, coqs, édicules, découvertes dans l'atelier de St-Bonnet (Yzeure) », dans Recherches sur les ateliers de potiers de la Gaule centrale, AFAM Gonfaron, t. 1 « hors-série no 6 », , p. 231-257.
↑[Corrocher 1983] Jacques Corrocher, « La céramique à glaçure plombifère de Vichy (Allier) », Revue archéologique du Centre de la France, vol. 22, no 1, , p. 15-40 (lire en ligne [sur persee]), p. 37.
↑Faure Henry, Histoire de Moulins, Xe siècle-1830, Moulins, Crepin-Leblond, (lire en ligne), p. 8.
↑René Germain et Dominique Laurent, Châteaux, fiefs, mottes, maisons fortes et manoirs en Bourbonnais, p. 267-268.
↑Véronique Lallemand, La maison de Pré Putet à Yzeure (Allier) : Les données de terrain, Pages d'Archéologie médiévale en Rhône-Alpes, , p. 99.
↑Élisabeth Sirot, Noble et forte maison : L'habitat seigneurial dans les campagnes médiévales du milieu du XIIe au début du XVIe siècle, Paris, Éditions Picard, coll. « Espaces Médiévaux », , 216 p. (ISBN978-2-7084-0770-1), p. 78.
↑Antoine Delacou, « des travaux spectaculaires », la montagne.fr, .
↑Dominique Laurent, Études bourbonnaises : Une résidence ducale oubliée : le "beau manoir" de la duchesse Anne à Yzeure, Bulletin trimestriel de la Société bourbonnaise des Études locales, , chap. 354, p. 47 à 77.
↑Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 53 (cf. Yzeure).
↑René Varennes, 175 poètes bourbonnais, Union des poètes bourbonnais, 1988.