Knowledge Base Wiki

Search for LIMS content across all our Wiki Knowledge Bases.

Type a search term to find related articles by LIMS subject matter experts gathered from the most trusted and dynamic collaboration tools in the laboratory informatics industry.

Yzeure
Yzeure
Vue aérienne du centre d’Yzeure.
Blason de Yzeure
Blason
Yzeure
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Allier
Arrondissement Moulins
Intercommunalité Communauté d'agglomération Moulins Communauté
Maire
Mandat
Pascal Perrin
2020-2026
Code postal 03400
Code commune 03321
Démographie
Gentilé Yzeuriens
Population
municipale
12 598 hab. (2021 en évolution de −3,74 % par rapport à 2015)
Densité 291 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 34′ 01″ nord, 3° 21′ 19″ est
Altitude Min. 217 m
Max. 278 m
Superficie 43,24 km2
Type Centre urbain intermédiaire
Unité urbaine Moulins
(banlieue)
Aire d'attraction Moulins
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton d'Yzeure
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Yzeure
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Yzeure
Géolocalisation sur la carte : Allier
Voir sur la carte topographique de l'Allier
Yzeure
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Yzeure
Liens
Site web ville-yzeure.com

Yzeure est une commune française située dans le département de l'Allier, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Située à l'est de la préfecture Moulins, elle comptait 12 598 habitants en 2021, appelés les Yzeuriens et les Yzeuriennes.

Géographie

Localisation

La commune est située au nord du département de l'Allier[1], en Sologne bourbonnaise. C'est la cinquième commune du département de l'Allier en nombre d'habitants, au recensement de 2021[2]. Elle jouxte à l'ouest et au sud-ouest la commune de Moulins, préfecture de l'Allier, avec laquelle elle forme une agglomération incluant également la ville d'Avermes[3].

Par la route, Nevers est à 57 km au nord, Bourges à 100 km au nord-ouest, Clermont-Ferrand à 106 km au sud-sud-ouest, Mâcon à 133 km à l’est, Beaune à 145 km au nord-est, Auxerre à 157 km, et Lyon à 188 km au sud-est[4].

Communes limitrophes

Sept communes sont limitrophes[3] : Les communes limitrophes sont Avermes, Chézy, Gennetines, Lusigny, Montbeugny, Moulins et Toulon-sur-Allier.

Géologie et relief

Hydrographie

L'Allier, très proche à l'ouest, traverse Moulins dans le sens sud-nord. Plusieurs petits cours d'eau prennent naissance sur la commune ou la traversent et coulent vers l'ouest pour rejoindre ce gros affluent de la Loire ; ils forment à eux deux une vingtaine d'étangs au sud et au nord d'Yzeure. Au sud-ouest et à l'ouest de la ville, deux petits affluents de l'Ozon forment une dizaine d'étangs avant de quitter le territoire communal vers l'ouest[5].

Le territoire communal est parsemé d'étangs

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 752 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 795,7 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Statistiques 1991-2020 et records YZEURE (03) - alt : 242m, lat : 46°34'45"N, lon : 3°21'13"E
Records établis sur la période du 01-01-1959 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,8 0,6 2,7 4,9 8,9 12,4 14,2 13,9 10,2 7,8 3,8 1,3 6,8
Température moyenne (°C) 3,9 4,6 8 10,9 14,7 18,5 20,6 20,5 16,3 12,4 7,4 4,5 11,9
Température maximale moyenne (°C) 7,1 8,6 13,2 16,8 20,6 24,6 27 27,1 22,4 17 11 7,6 16,9
Record de froid (°C)
date du record
−21
09.01.1985
−19
05.02.1963
−12
01.03.05
−5,3
01.04.20
−1,2
01.05.1960
2,2
02.06.1975
5
06.07.1964
3
26.08.1966
−0,9
27.09.1972
−6,8
30.10.1997
−9
21.11.1998
−15,2
26.12.10
−21
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
18,2
01.01.23
25,8
28.02.1960
26
31.03.21
29,6
20.04.18
33,2
27.05.05
40,9
27.06.19
43,2
25.07.19
42
09.08.03
36,1
10.09.23
31,9
02.10.23
23,6
08.11.15
19
14.12.1989
43,2
2019
Précipitations (mm) 60,1 49,5 51,9 64,9 81,1 70,8 67,6 63,5 67,6 70,6 83 65,1 795,7
Source : « Fiche 3321001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Urbanisme

Typologie

Au , Yzeure est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Moulins, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Moulins, dont elle est une commune du pôle principal[Note 1],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 4],[I 5].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (60,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (45,8 %), forêts (22,3 %), zones urbanisées (15,1 %), terres arables (8,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6 %), zones agricoles hétérogènes (2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,6 %)[11].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports

Voies routières

La route nationale 7 contournée passe par le territoire de la commune. Trois échangeurs la desservent[3] :

  • l'échangeur 45, situé à la frontière communale avec Avermes, débouche sur la route de Decize (route départementale 979a) et dessert le lieu-dit du Haut-Barrieux et le quartier des Chartreux, à Moulins ;
  • l'échangeur 46, situé à la sortie est de la ville par la route départementale 779 en direction de Chevagnes, Bourbon-Lancy et Autun, desservant notamment le quartier de Saint-Bonnet par la route de Bourgogne ;
  • l'échangeur 47, situé à la sortie sud-est de la ville par la route départementale 12 et desservant la zone d'activités.

L'ancienne route nationale 7, correspondant à la route de Lyon, marque la frontière communale avec Moulins, et est gérée par le département de l'Allier (D 707).

Depuis Yzeure, passent la D 12 (route de Montbeugny, en direction de Montbeugny et de Dompierre-sur-Besbre, la D 30 (vers La Chapelle-aux-Chasses), la D 194 (vers Gennetines), la D 225 (vers Lusigny), la D 493 et la D 494[3].

Transport ferroviaire

La gare de Moulins-sur-Allier est la gare SNCF la plus proche. Les bus des lignes C et D peuvent donner correspondance à un train TER Auvergne-Rhône-Alpes en direction de la gare de Clermont-Ferrand ou à des Intercités à cette même destination ou les gares de Nevers ou de Paris-Bercy.

Transports en commun

La commune est desservie par cinq lignes du réseau Aléo[12] :

  • la ligne B, reliant Portes d'Avermes à la place Jean-Moulin en desservant le parking Grillet, l'hôtel de ville et le collège François-Villon ;
  • la ligne C, reliant le centre commercial des Portes de l'Allier au quartier du Plessis via les quartiers des Bataillots et des Chartreux ;
  • la ligne D, reliant le quartier du Plessis à Place des Martyrs (en rive gauche de Moulins) ;
  • la ligne F, reliant le parking de la place Grillet à Bressolles ;
  • la ligne S5, ligne scolaire reliant l'hôtel de ville à la place d'Allier, au lycée Théodore-de-Banville et aux collèges Anne-de-Beaujeu et Émile-Guillaumin à Moulins.

Morphologie urbaine

Le plan local d'urbanisme a été approuvé par le conseil municipal le 15 février 2013[Y 1].

Logement

En 2015, la commune comptait 6 622 logements, contre 6 328 en 2010. Parmi ces logements, 89,6 % étaient des résidences principales, 1,2 % des résidences secondaires et 9,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 78,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 21,3 % des appartements[a 1].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 68,3 %, en hausse sensible par rapport à 2010 (68 %). La part de logements HLM loués vides était de 11,4 % (contre 11 %)[a 2].

Projets d'aménagements

La commune aménage Yzatis (médiathèque, cyber-base, espace forme)[Y 1].

Risques naturels et technologiques

La commune est soumise à deux risques : séisme (zone de sismicité de niveau 2) et transport de matières dangereuses. Elle a élaboré un plan communal de sauvegarde (PCS) mais ne possède pas de dossier d'information communal sur les risques majeurs (DICRIM)[13].

La présence d'une canalisation de gaz naturel et l'utilisation de la route nationale 7 et de la route départementale 707 par les véhicules de transport de matières dangereuses, ainsi que l'existence de voies ferrées, justifient le classement d'Yzeure à ce risque technologique[14].

Retrait-gonflements des sols argileux

Exposition au retrait-gonflement des sols argileux dans la commune : Oui (exposition moyen)[15].

Commune soumise à un Plan de prévention des risques retrait-gonflement des sols argileux : Non[16].

Toponymie

Origine gauloise du nom

Le nom « Yzeure » est issu d'un composé Issioduro qui désignait un « Bourg de la Basse Limite » en gaulois. La localité était autrefois implantée à l'extrémité sud du territoire des Éduens face à l'extrémité nord des Arvernes[17].

Mentions médiévales

Selon Ernest Nègre[18] et Stéphane Gendron[19], la forme écrite la plus ancienne désignant Yzeure, Isodrus en latin, date de 912. Au XIe siècle, on rencontre le nom, Ysodurum.

Histoire

Antiquité

Période gauloise (Éduens)

Les peuples gaulois du département de l'Allier. En marron sont les Éduens (avec Yzeure et Moulins), en vert les Arvernes et en bleu, les Bituriges.

Durant l'Antiquité (âge du Fer), l'agglomération d'Isodorum, tout comme la ville voisine de Moulins, faisait partie du territoire du peuple gaulois des Éduens[20].

Une liste de noms en langue gauloise gravés sur un vase retrouvé au début du XXe siècle ont permis de trouver des noms de langue gauloise : ATIPASTU, ADAXILU, ABINOS, ATONILLOS, ASSULATOS, ANDROULOS, ATIASSU.

L'atelier de poterie antique de Saint-Bonnet

Le site de Saint-Bonnet à Yzeure[21] n'est longtemps connu que par une fouille sur quelques dizaines de mètres carrés[22]. En 1827 des ateliers de poterie sont découverts à Saint-Bonnet[23],[Note 2]. Entre 1863 et 1865, A. Bertrand[Note 3] fouille le quartier[25] ; il signale « un demi-moule d’un buste en terre cuite, à tête capuchonnée ». En 1900 il découvre deux fours , et cinq autres en 1901[26]. Deux fours sont entièrement dégagés[27].

Les déblais de l'atelier contiennent de nombreux morceaux de fresques et le pied-droit d'un four inclut un morceau de colonne ; ce qui indiquerait que l'atelier de poterie a été construit sur le site d'un bâtiment rasé qui, lui, n'était pas un lieu de production[28],[Note 4].
Les alentours immédiats sont parsemés de fragments de sigillée unis et ornés. Certains des fragments de sigillée unie portent les marques « AFRICANI », « SOLANI », « CINTVSVMIF ». Un vestige de vase moulé porte la marque de Putrius, connue comme provenant de l'atelier de Lezoux[27].

Le site a produit des statuettes en terre cuite blanche, et presque certainement de la sigillée lisse et peut-être aussi moulée[27]. Vertet indique que la sigillée pourrait dater de l'époque de Trajan (98-117)[29]. Il mentionne des statuettes peintes[30] et une quantité importante de figurines[29], parmi lesquelles des bustes, paons, coqs et édicules[31]. Talvas précise que certaines figurines sont de facture médiocre[32] mais d'autres sont lissées avec soin et certains endroits peints[33] : yeux, lèvres, pointes de seins pour les Vénus[32],[Note 5].

Corrocher mentionne Saint-Bonnet comme un des ateliers de Gaule du Centre producteurs de céramique à glaçure plombifère[34].

Moyen Âge

En 1206, Guy II de Dampierre et Mathilde de Bourbon, sa femme, de concert avec le prieur de Souvigny, créèrent, sur la hauteur de Saint-Bonnet, tout près de Moulins, une ville franche, dont les revenus devaient appartenir, par moitié, au prieur et au sire de Bourbon[35].

Au Moyen Âge, il y avait une maison forte, aujourd'hui disparue, dite de « Pré Puttet » ou le « Champ Putet »[36],[37] datant probablement du XIVe siècle et qui fut occupée jusqu'à la fin du XVIIe siècle.

La maison forte se trouvait au fond d'un vallon, le côté nord s'appuyant sur le ruisseau de la Rigollée. Elle se dressait sur une plate-forme rectangulaire fossoyée surélevée de 28 × 30 m[38] construite à partir des matériaux de creusement des fossés. Les fossés en forme de « U » ont une largeur de 9 m et sont profond de 1,60 m. Son organisation, nous est connu, des fouilles ont mis au jour : un mur d'enceinte de 0,80 m de large épousant le tracé de la plate-forme, une cour d'une superficie de 250 m2, qui s'étendait devant la maison forte[39] et la présence d'une tour ronde de 5 m de diamètre. Un puits se trouvait au centre de la cour[40].

Époque moderne

En 1633, est cité Antoine des Essars, sieur de Putay.

Époque contemporaine

Entre 1795 et 1800, la commune absorbe celle voisine de Saint-Bonnet-et-Saint-Jean, soit une augmentation de population de 349 habitants[41] ; cette dernière porta, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), le nom de Mont-Grillet[41].

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Aux élections municipales de 2014, le député-maire sortant, Guy Chambefort, ne s'est pas représenté[42]. Le premier tour n'a pas désigné d'élu dans l'immédiat. Au second tour, Pascal Perrin est élu maire d'Yzeure, où près de deux électeurs sur trois (66,63 %) ont voté[43].

Aux élections départementales de 2015, le binôme socialiste Pascale Foucault - Pascal Perrin a recueilli 65,94 % des suffrages exprimés (3 074 voix sur 4 662), avec un taux de participation de 53,49 % (5 152 votants sur 9 631 inscrits)[44] et est élu dans le canton avec 63,56 % des voix, avec un taux de participation légèrement inférieur à celui de la commune bureau centralisateur (53,27 %)[45].

Aux élections municipales de 2020, Pascal Perrin est réélu avec une abstention de 57,71% au second tour. Il obtient 53,70% des suffrages exprimés.

Récapitulatif de résultats électoraux récents

Scrutin 1er tour 2d tour
1er % 2e % 3e % 4e % 1er % 2e % 3e %
Municipales 2014 PS 41,76 DVD 29,28 FG 28,95 Pas de 4e PS 42,61 DVD 30,93 FG 26,44
Européennes 2014 PS 24,73 UMP 19,44 FN 17,43 FG 12,02 Tour unique
Régionales 2015 PS 33,07 UMP 26,89 FN 19,34 PCF 10,90 PS-PCF-EELV 49,65 UMP 33,22 FN 17,13
Présidentielle 2017 EM 28,78 LFI 22,80 FN 16,89 LR 15,46 LREM 71,59 FN 28,41 Pas de 3e
Législatives 2017 EM 30,44 PCF 23,17 LR 15,73 PS 15,04 PCF 53,82 LREM 46,18 Pas de 3e
Européennes 2019 RN 21,33 LREM 21,21 EELV 11,08 PS-PP 8,98 Tour unique
Présidentielles 2022 LREM 29.82 RN 22.25 LFI 20.49 Reco 5.45 LREM 62,01 RN 37,99
Européennes 2024 RN 30.35 UG 17.70 ENS 14.09 LR 6.83 COM 6.69 LFI 6.51 REC 4.44 EC 4.10
Législatives 2024 UG 36,89 RN 30,67 ENS 17,42 LR

UDI LO REC

10,79

2.14 1.22 0.86

UG 60.94 RN 39.06

Administration municipale

Mairie
Mairie.

Le maire sortant, Pascal Perrin, a été réélu au premier tour à la suite des élections municipales de 2020. Le conseil municipal, réuni le pour élire le maire, a désigné neuf adjoints[46].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1919 1920 Antoine Deforge SFIO Domestique agricole, cheminot, puis expert-comptable
1920 1938 Joseph Baudron    
1938 1955 Claude Dussour    
1955 mars 1971 Paul Maridet CNI puis app.UNR Médecin - Député (1958-1962)
mars 1971 mars 1977 Louis Guillot    
mars 1977 mars 1989 Jean-Paul Desgranges PS Député de la 1re circonscription de l'Allier (1981-1986)[47]
Conseiller général (1973-1985)
mars 1989 avril 2014 Guy Chambefort PS puis DVG Député de la 1re circonscription de l'Allier (depuis 2007)
Conseiller général (1985-2007)
avril 2014 En cours Pascal Perrin[48] PS Conseiller en formation continue [retraité]
Conseiller général (2007-2015) puis départemental (depuis 2015)
Réélu le [46]

Finances locales

Le budget 2014 de la commune s'élève à 24 954 824  réparti comme suit[49] :

  • investissement : 7 687 395  ;
  • fonctionnement : 17 267 429 .

Le budget 2024 prévu de la commune s'élève à 24 263 597 € ( https://www.ville-yzeure.com/images/elus/conseil/pv_20240328.pdf)

  • investissement: 4 988 547 € ( dont 1 900 000 € d'emprunt)
  • fonctionnement 19 275 050 €

Tous budgets confondus , l’encours de la dette de la ville s’élève, au 31/12/2022, à 12 323 930 €.( https://www.ville-yzeure.com/images/elus/budget/rob2023.pdf )

Jumelages

Au , Yzeure est jumelée avec deux communes[50] :

Par ailleurs, elle mène des actions de coopération décentralisée avec Drapeau du Sénégal Kafountine (Sénégal) depuis 1988[55].

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Les habitants de la commune sont appelés les Yzeuriens et les Yzeuriennes[56].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[57],[Note 6].

En 2021, la commune comptait 12 598 habitants[Note 7], en évolution de −3,74 % par rapport à 2015 (Allier : −1,97 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9642 8031 3221 6421 8862 0602 4752 6102 988
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 2403 2913 5853 8504 1954 1644 4645 2895 703
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
5 9606 1336 5396 0846 2377 0357 5738 1868 374
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
10 00011 66513 71513 19713 46112 69612 48812 99013 230
2021 - - - - - - - -
12 598--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[58] puis Insee à partir de 2006[59].)
Histogramme de l'évolution démographique

Au recensement de 2021, Yzeure est la 5e commune la plus peuplée du département de l'Allier derrière Montluçon, Vichy, Moulins et Cusset. La population de la commune diminue (−3,7 % par rapport à 2015) et suit la tendance de l'agglomération moulinoise et du département[2].

Pyramide des âges

En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (29,0 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 34,7 % la même année, alors qu'il est de 35,6 % au niveau départemental.

En 2021, la commune comptait 6 118 hommes pour 6 480 femmes, soit un taux de 51,44 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,03 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2021 en pourcentage[I 6]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,3 
90 ou +
2,6 
10,6 
75-89 ans
13,8 
20,1 
60-74 ans
20,9 
21,4 
45-59 ans
23,0 
16,3 
30-44 ans
14,7 
15,6 
15-29 ans
11,9 
14,8 
0-14 ans
13,1 
Pyramide des âges du département de l'Allier en 2021 en pourcentage[I 7]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,2 
90 ou +
10 
75-89 ans
13,4 
21,3 
60-74 ans
22 
20,6 
45-59 ans
19,6 
15,7 
30-44 ans
15 
15,6 
15-29 ans
12,9 
15,7 
0-14 ans
14 

Enseignement

Yzeure dépend de l'académie de Clermont-Ferrand.

Dans l'enseignement public, les élèves commencent leur scolarité dans l'une des quatre écoles maternelles publiques (Jacques-Prévert, Les Bataillots, Les Cladets, Louise-Michel), puis dans l'une des cinq écoles élémentaires publiques (Ampère, Jacques-Prévert, Jules-Ferry, Les Cladets, Louise-Michel)[Y 2]. Ils poursuivent au collège François-Villon[Y 3], géré par le conseil départemental de l'Allier, puis au lycée Jean-Monnet[Y 3], géré par le conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes.

Dans l'enseignement privé, les élèves vont à l'école Saint-Pierre[Y 2].

Il existe un centre d'information et d'orientation.

Culture

Pendant plusieurs décennies jusqu'en 1997, l'usine Leblanc, a employé jusqu'à presque deux cents salariés à certaines périodes, pour la fabrication des pièces destinées à la réalisation de clarinettes, flûtes et hautbois, dont la clarinette réputée mondialement Leblanc-Noblet[60].

Une exposition consacrée à la clarinette à Moulins en 2015 évoque celle-ci[61].

Sports

Le 12 mars 2019, la ville d'Yzeure a accueilli, avec Moulins, l'arrivée de la 3e étape du Paris-Nice 2019[63],[64], La ligne d'arrivée était située route de Lyon[65].

Yzeure a tenté, depuis des années, d'être ville de départ du Paris-Nice. Elle s'est unie avec Moulins au milieu de l'année 2018 afin, notamment, de renforcer leur attractivité médiatique en tant que ville d'arrivée[66]. La ville d'arrivée est officialisée en octobre 2018[67].

Économie

Le tissu économique local est dominé par les activités de transport et logistique : Yzeure abrite une importante unité logistique d'achat du groupe Leclerc : Scacentre[68].

Emploi

En 2015, la population âgée de quinze à soixante-quatre ans s'élevait à 7 894 personnes, parmi lesquelles on comptait 71,6 % d'actifs dont 62,5 % ayant un emploi et 9,2 % de chômeurs[a 3].

On comptait 6 751 emplois dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 4 973, l'indicateur de concentration d'emploi s'élève à 135,7 %, ce qui signifie que la commune offre plus d'un emploi par habitant actif[a 4].

4 513 des 4 972 personnes âgées de quinze ans ou plus (soit 90,8 %) sont des salariés[a 5]. 38,4 % des actifs travaillent dans la commune de résidence[a 6].

Entreprises et commerces

Au , Yzeure comptait 490 entreprises : 38 dans l'industrie, 71 dans la construction, 162 dans le commerce, le transport, l'hébergement et la restauration, 103 dans les services aux entreprises et 116 dans les services aux particuliers[a 7].

En outre, elle comptait 625 établissements[a 8].

Yzeure abrite le siège de nombreuses entreprises de transport, dont les Transports Yzeuriens et les Transports Bourrat. On peut également citer parmi les grandes entreprises MCF (matériaux de construction).

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Patrimoine religieux

Église romane Saint-Pierre d'Yzeure.
  • L'église Saint-Pierre, joyau de l'époque romane, est remarquable par l'ornementation de sa façade du XIIe siècle et par sa crypte des IXe et Xe siècles. Le portail d'influence bourguignonne présente des chapiteaux ornés de monstres, des motifs antiquisants et des modillons à décors fantastiques. Dans la nef et les bas-côtés, 32 chapiteaux du XIIe siècle sont sculptés de rinceaux et de végétaux. Le mobilier est également exceptionnel comme les bancs d'œuvre des corporations, la statue polychrome de la Vierge à l'enfant, dont le drapé permet une datation du XIVe siècle, et la chaire en bois sculpté de 1623.
  • L'église Sainte-Jeanne-d'Arc d'Yzeure, moderne (XXe siècle) aux Bataillots.
  • Chapelle du château de Plaisance.

Patrimoine civil

Le château Renaissance de Panloup.
  • château de Pouzeux
  • Château de Panloup : demeure seigneuriale du XVIe siècle avec un très grand parc. À l'intérieur, la porte menant à l'ancienne chapelle est ornée d’une pierre du XIIe ou XIIIe siècle représentant l'agneau pascal.
  • Château de Bellevue construit en 1881-1882. Le château était à l'origine un établissement d'enseignement privé dirigé par les pères jésuites. Il servit d'hôpital pendant la Première Guerre mondiale. En 1946, il devient la propriété du département de l'Allier et abrite des services administratifs départementaux. Le nouveau bâtiment des Archives départementales de l'Allier a été construit en contrebas du château, dans le parc ; il a ouvert en 1987.
  • Château de Joulet : château fort du XVIIe siècle
  • Le Parc : simple maison de campagne à l'origine, fut achetée par la duchesse Anne de Beaujeu à l'aube du XVIe siècle. Dès 1503, elle y habita et vint s'y reposer chaque fois que les charges de la régence le lui permettaient. La résidence était alors connue sous le nom de Beaumanoir. Gilbert de Marillac, secrétaire du connétable de Bourbon, rapporte dans ses Mémoires que les « espoussailles et noces » de celui-ci et de Suzanne de Bourbon s'y déroulèrent « au moys de may suivant l'an mil cinq cens cinq ». Le roi François Ier y fut hébergé par deux fois une dizaine de jours en 1538 puis en 1541, et pour clore le séjour moulinois du roi Charles IX, Catherine de Médicis y organisa une de ces grandes fêtes qu'a décrites sa fille Marguerite dans ses mémoires. Ce fut également l'un des tout premiers parcs créés par les ducs de Bourbonnais et le lieu-dit « les Lys » qui le jouxte était orthographié « les lices » au cadastre de 1828[69].
  • Motte signalée par Charles-Laurent Salch[70].

Sites

  • Plan d'eau des Ozières (baignade, pédalos, etc.), à l'est de la ville.
  • Domaine des Vesvres : 85 hectares de bois et d'étangs, ouverts à la promenade.

Personnalités liées à la commune

  • Anne de Beaujeu (1461-1522), princesse et régente du royaume de France.
  • Honoré d'Urfé (1568-1625), propriétaire du château de Pouzeux.
  • Pierre Giraudet-Boudemange (1734-1816), avocat et homme politique, député de l'Allier de 1807 à 1811.
  • Aimé Laussedat (1819-1907), directeur du Conservatoire des Arts et Métiers. Membre de l’Académie des Sciences, inventeur de la photogrammétrie. Un buste à sa mémoire se trouve dans son ancienne propriété à Yzeure dont le parc, aujourd’hui municipal, porte son nom.
  • Maurice Eblé (1880-1942), né à Yzeure, avocat engagé dans le catholicisme social, fondateur d'associations et de revues, promoteur de progrès sociaux comme les allocations familiales.
  • Joseph Voisin (1882-1969), né et mort à Yzeure, romancier, poète, journaliste, médaillé militaire. Il obtint le prix du Printemps de la Société des Gens de Lettres en 1915 et celui du Feuilleton en 1918[71].
  • Claude Dussour (1889-1955), obtient la croix de guerre et est fait chevalier de la Légion d’honneur pendant la première guerre mondiale. Conseiller municipal en 1925, il devient maire en 1938. Dès 1940, il entre dans la résistance. Arrêté en 1944, il est déporté à Buchenwald. Il est ensuite élu conseiller général de Moulins-Sud en 1945 et 1955. Un prix Claude-Dussour est décerné chaque année aux élèves méritants de la commune.
  • Henri Laville (1915-1958), instituteur, journaliste et écrivain, décédé à Yzeure, où il est inhumé. Le groupe scolaire de la rue Parmentier (devenu la maison des arts et des sciences) porte son nom[72].
  • Albert Fleury (1923-2006), poète.
  • Didier Boulaud (1950-), instituteur, conseiller en formation continue auprès de l'Éducation nationale, directeur de cabinet du maire de Nevers, Pierre Bérégovoy de 1983 à 1993, élu maire de Nevers depuis 1993, président de la Communauté d'agglomération de Nevers depuis 2003, député de la Nièvre de 1993 à 2001 puis sénateur de la Nièvre depuis septembre 2001, vice-président de la commission de la Défense à l'Assemblée nationale de 1997 à 2001, secrétaire du Sénat depuis 2004, il est également membre de la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, et de la Délégation parlementaire au renseignement.

Héraldique

Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

D'azur au pairle d'or accompagné en chef d'un casque du même ailé de gueules et accosté de deux chardons aussi d'or fleuris aussi de gueules.

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

  • Jean-Paul Desgranges (dir.), Yzeure, 2000 ans d'histoire, Cercle des amis d'Yzeure, , 572 p., illustré - 28 cm (ISBN 978-2-9514119-0-6)

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Un petit four et des figurines en argile datant du premier siècle avant notre ère auraient été découvertes par Claude-Henri Dufour en 1827. Ces trouvailles seraient appelées trésor de Saint-Bonnet. Les statuettes gallo-romaines témoigneraient d'une religion populaire ignorée.[réf. nécessaire]
  3. A. Bertrand est un archéologue de Moulins (Allier) et conservateur du musée des Antiquités Nationales[24].
  4. L'atelier de Lezoux au lieu-dit Mon Repos est lui aussi installé sur l'emplacement d'une maison rasée, avec une cave emplie de gravats et de déchets de cuisson ; et, toujours à Lezoux mais au lieu-dit Audouart, les fondations de l'atelier sont une petite construction rasée entourée d'un fossé nivelé[28].
  5. Talvas 2007, p. 63 donne la photo d'une statuette féminine provenant de Saint-Bonnet, qui présenterait les mêmes particularités que la Vénus de Bourgheim.
  6. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références

Site de la mairie

  1. a et b Urbanisme sur le site de la mairie (consulté le 5 juin 2014).
  2. a et b « Écoles primaires » (consulté le ).
  3. a et b « Collège et lycée » (consulté le ).

Site de l'Insee

  1. LOG T2 – Catégories et types de logements.
  2. LOG T7 – Résidences principales selon le statut d'occupation.
  3. EMP T1 – Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  4. EMP T5 – Emploi et activité.
  5. ACT T1 – Population de 15 ans ou plus ayant un emploi selon le statut en 2015.
  6. ACT T4 – Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone.
  7. DEN T3 – Nombre d'entreprises par secteur d'activité au .
  8. DEN T5 – Nombre d'établissements par secteur d'activité au .
  • Autres références au site de l'Insee :
  1. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de Moulins », sur insee.fr (consulté le ).
  3. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Moulins », sur insee.fr (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Commune d'Yzeure (03321) », (consulté le ).
  7. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de l'Allier (03) », (consulté le ).

Autres sources

  1. « Yzeure »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Lion 1906.
  2. a et b Antoine Delacou, Mathieu Perrinault, Martial Delecluse (texte) et Nicolas Certes (infographie), « L'Allier continue de perdre des habitants, découvrez comment la population a évolué dans votre commune » Accès libre, sur lamontagne.fr, La Montagne, (consulté le ).
  3. a b c et d Carte d'Yzeure sur le site Géoportail de l'IGN (consulté le 15 mars 2019).
  4. « Yzeure », sur google.fr/maps.
    Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) – cliquer sur "Itinéraires".
  5. « Archéo'site, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces orthodromiques se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Yzeure » - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Yzeure » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  12. « Plan du réseau Aléo Bus », sur busaleo.com (consulté le ).
  13. « Rapport »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur georisques.gouv.fr, Ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
  14. « Dossier départemental sur les risques majeurs dans l'Allier »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], Préfecture de l'Allier, (consulté le ).
  15. « Cartes interactives | Géorisques », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Les risques près de chez moi | Géorisques »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  17. Jacques Lacroix, Les frontières des peuples gaulois : Tome 2, Yoran Embanner, , 400 p., p. 61
  18. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 2, Librairie Droz, , 708 p. (ISBN 978-2-600-02883-7, lire en ligne), p. 176.
  19. Stéphane Gendron, Les noms de lieux en France : essai de toponymie, Éditions Errance, , 319 p. (ISBN 978-2-87772-261-2, lire en ligne), p. 92.
  20. Michel Kasprzyk, Pierre Nouvel et Antony Hostein, « Épigraphie religieuse et communautés civiques au Haut-empire : la délimitation du territoire de la ciuitas Aeduorum aux IIe et IIIe siècles », Revue archéologique de l'Est, Dijon, vol. 61, no 184,‎ , p. 97-115 (ISSN 1760-7264, lire en ligne).
  21. [Delage 2001] R. Delage, « Essai de caractérisation de la période d'activité du centre de production des Queyriaux (Puy-de-Dôme) à partir de la sigillée moulée », Revue archéologique du Centre de la France, no 40,‎ , p. 115-132 (lire en ligne [sur persee], consulté le ), p. 116, fig. 1.
  22. [Bet et al. 1998] Philippe Bet, Gilbert Boudriot, Christophe Chappet et Pierre Vallat, « Un nouveau centre de production de céramique sigillée en Gaule : Le site des Queyriaux à Cournon d'Auvergne (Puy-de-Dôme) » (Actes du Congrès d'Istres), SFECAG,‎ (lire en ligne [sur sfecag.free.fr]), p. 263.
  23. « Saint-Bonnet, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées.
  24. [Talvas 2007] Sandrine Talvas, Recherches sur les figurines en terre cuite gallo-romaines en contexte archéologique (Mémoire de doctorat de 3e cycle), Université de Toulouse II–Le Mirail, École doctorale TESC, UFR d’Histoire, Arts et Archéologie, , sur tel.archives-ouvertes.fr (lire en ligne), « Introduction », p. 14.
  25. [Bertrand 1901] A. Bertrand, « Fouilles exécutées dans les officines de potiers gallo-romains de Saint-Bonnet, Yzeure (de l’Allier) », Bulletin de la Société d’émulation du Bourbonnais, no 9,‎ , p. 114-120. Cité dans Talvas 2007, p. 15.
  26. Talvas 2007, p. 15.
  27. a b et c [Abauzit & Vertet 1976] Pierre Abauzit et Hugues Vertet, « Africanvs et les potiers de Saint-Bonnet, commune d'Yzeure (Allier) : un mythe ? », Revue archéologique du Centre de la France, vol. 15, nos 1-2,‎ , p. 113-122 (lire en ligne [sur persee], consulté le ), p. 113.
  28. a et b [Vertet 1992] Hugues Vertet, « Observations sur la sociologie et l'économie des ateliers de potiers gallo-romains du centre de la Gaule », Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France,‎ , p. 127-136 (lire en ligne [sur persee]), p. 129, note 5.
  29. a et b [1984] Hugues Vertet, « Religion populaire et rapport au pouvoir d'après les statuettes d'argile arvernes sous l'empire romain du IIe siècle » (Table ronde de CNRS de Besançon, mai 1982), Collection de l'Institut des Sciences et Techniques de l'Antiquité, no 290 « Archéologie et rapports sociaux en Gaule : Protohistoire et Antiquité »,‎ , p. 77-122 (lire en ligne [sur persee], consulté le ), p. 81.
  30. [Vertet 1976] Hugues Vertet, « Informations. Statuettes peintes de l'atelier de St-Bonnet-Izeure (Allier) », Figlina, no 1,‎ , . 167-168. Cité dans [Bémont 1978] Colette Bémont, « Chronique de céramologie de la Gaule », Revue des Études Anciennes, vol. 80, nos 3-4,‎ , p. 295-308 (lire en ligne [sur persee]).
  31. [Vertet et al. 1980] Henri Vertet, Chantal du Vigan et Yves Connier, « Quatre séries de figurines : bustes, paons, coqs, édicules, découvertes dans l'atelier de St-Bonnet (Yzeure) », dans Recherches sur les ateliers de potiers de la Gaule centrale, AFAM Gonfaron, t. 1 « hors-série no 6 »,‎ , p. 231-257.
  32. a et b Talvas 2007, p. 19.
  33. Talvas 2007, p. 18.
  34. [Corrocher 1983] Jacques Corrocher, « La céramique à glaçure plombifère de Vichy (Allier) », Revue archéologique du Centre de la France, vol. 22, no 1,‎ , p. 15-40 (lire en ligne [sur persee]), p. 37.
  35. Faure Henry, Histoire de Moulins, Xe siècle-1830, Moulins, Crepin-Leblond, (lire en ligne), p. 8.
  36. René Germain et Dominique Laurent, Châteaux, fiefs, mottes, maisons fortes et manoirs en Bourbonnais, p. 267-268.
  37. Véronique Lallemand, La maison de Pré Putet à Yzeure (Allier) : Les données de terrain, Pages d'Archéologie médiévale en Rhône-Alpes, , p. 99.
  38. Élisabeth Sirot, Noble et forte maison : L'habitat seigneurial dans les campagnes médiévales du milieu du XIIe au début du XVIe siècle, Paris, Éditions Picard, coll. « Espaces Médiévaux », , 216 p. (ISBN 978-2-7084-0770-1), p. 78.
  39. Sirot 2007, p. 84.
  40. Sirot 2007, p. 88.
  41. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Bonnet-et-Saint-Jean », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  42. Stéphane Moccozet, « Guy Chambefort lâchera la mairie d'Yzeure en 2014 », sur France 3 Auvergne, (consulté le ).
  43. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr.
  44. « Résultats des élections départementales 2015. ALLIER (03) - canton de Yzeure. commune de Yzeure », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  45. « Résultats des élections départementales 2015. ALLIER (03) - canton de Yzeure (19) », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  46. a et b Antoine Delacou, « A Yzeure, Pascal Perrin réélu pour un second mandat, ce jeudi soir, lors de la séance d'installation du conseil municipal », La Montagne, (consulté le ).
  47. « Jean-Paul Desgranges », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  48. « Liste nominative des maires de l'Allier »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur maires-allier.fr, (consulté le ).
  49. Budget sur le site de la mairie (consulté le 5 juin 2014).
  50. Commission nationale de la coopération décentralisée (rechercher « Yzeure »), site du Ministère des Affaires étrangères (consulté le 15 juillet 2014).
  51. Comité de jumelage de Bendorf sur le site de la mairie (consulté le 15 juillet 2014).
  52. (de) Site Internet de la ville de Bendorf
  53. Comité de jumelage de Gherla sur le site de la mairie (consulté le 15 juillet 2014).
  54. (ro) Site Internet de la ville de Gherla
  55. Comité de jumelage de Kafountine sur le site de la mairie (consulté le 15 juillet 2014).
  56. « Yzeure (03400) », sur habitants.fr, SARL Patagos (consulté le ).
  57. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  58. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  59. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  60. « Les clarinettes mises en musique », sur La Montagne, .
  61. « Une nouvelle exposition s'installe à la médiathèque », sur La Montagne, .
  62. Club de Handball d'Yzeure.
  63. K.T., « Le Paris-Nice 2019 passera dans l'Allier et la Loire », sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, (consulté le ).
  64. « Paris-Nice : l'Allier accueillera une arrivée et un départ », sur La Montagne, (consulté le ).
  65. Kevin Lastique, « Ce qu'il faut savoir avant l'arrivée du Paris-Nice à Moulins-Yzeure », sur La Montagne, (consulté le ).
  66. Charlotte Nachtmann, « Moulins et Yzeure veulent accueillir ensemble la course Paris-Nice en 2019 », sur La Montagne, (consulté le ).
  67. « Moulins et Yzeure sur la route du Paris-Nice 2019 », sur La Montagne, (consulté le ).
  68. Antoine Delacou, « des travaux spectaculaires », la montagne.fr,‎ .
  69. Dominique Laurent, Études bourbonnaises : Une résidence ducale oubliée : le "beau manoir" de la duchesse Anne à Yzeure, Bulletin trimestriel de la Société bourbonnaise des Études locales, , chap. 354, p. 47 à 77.
  70. Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 53 (cf. Yzeure).
  71. René Varennes, 175 poètes bourbonnais, Union des poètes bourbonnais, 1988.
  72. « Les lettres », Les Cahiers bourbonnais et du Centre, Moulins,‎ no 2, année 1989.