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La tarification des transports en commun d'Île-de-France est établie à partir de zones concentriques autour de Paris. Ses caractéristiques et les supports des titres de transport, carte à puce ou ticket en carton, sont déterminés par l'autorité organisatrice de transports régionale, Île-de-France Mobilités.
Dès l'ouverture des premiers omnibus parisiens en 1828, le transport de passagers nécessite un certain coût pour en assurer l'exploitation, que ce soit le matériel, le personnel ou les charges annexes. Afin de pouvoir couvrir ces coûts, le transporteur facture l'utilisation au voyageur, e principe avec un tarif se rapportant à la distance que le voyageur veut parcourir. Pour pouvoir effectuer des contrôles des gens voyagent sans avoir payé ou effectuant un trajet plus long que celui qu'ils ont payé, les transporteurs remettent un justificatif en papier indiquant la date du voyage ainsi que le trajet autorisé. En 1828, une course d'omnibus coûtait 25 centimes[1].
Lors de l'ouverture du métro parisien en , le ticket de métro de seconde classe coûte 15 centimes d'ancien franc, et celui de première classe 25 centimes. En , il atteint 37 centimes de nouveau franc. Six-cents millions de tickets de métro sont vendus chaque année, soit 1 500 à la minute[2].
En 1968, le billet magnétique est introduit par la RATP en remplacement des tickets à faire poinçonner par un agent dédié (le poinçonneur) ou par le conducteur du bus ; les deux systèmes cohabitent jusqu'en 1975[3]. La SNCF suit rapidement mais pas les transporteurs privés (regroupés depuis 2001 au sein de l'Optile qui succède à l'APTR et à l'ADATRIF) qui ne l'adoptent que durant les années 1990[3].
Le premier tarif adapté aux utilisateurs réguliers voit le jour en 1975[3] : la carte orange mensuelle, suivie en 1976 de son équivalent annuel (devenu la « carte intégrale » en 1984) et en 1982 de son équivalent hebdomadaire. Les années 1980 voient l'apparition des forfait de courte durée[3] : le « Formule 1 » par la SNCF en 1985, devenu « Mobilis » en 1997 et dorénavant proposé par la RATP et le « Paris Sésame » en 1982 par la RATP, devenu « Paris-Visite » en 1985 et étendu à l'ensemble du réseau.
La première classe est supprimée en dans le métro[4], puis en dans les véhicules du reste du réseau ferroviaire d'Île-de-France[5].
Par ailleurs, pour les salariés, la moitié du coût de la carte Orange était remboursée par l'employeur[6] sans que cela soit perçu comme un avantage en nature (et donc sans cotisations sociales ni pour l'employeur, ni pour le salarié). Depuis le , l'employeur est toujours tenu de rembourser la moitié du coût de l'abonnement, mais peut, s'il le désire, en rembourser une part plus importante (jusqu'à la totalité) avec des conditions fiscales incitatives[7].
En 1998, les premières études de ce qui allait devenir la carte Navigo sont lancées pour un début de déploiement en 2001 pour la « carte intégrale », entre 2002 et 2003 pour « Imagine'R » et entre 2004 et 2006 pour la « carte Orange »[3].
Le , le ticket de métro devient le « ticket t » (violet) et s'étend à l'ensemble des réseaux de la région en dehors notamment du billet origine-destination, supplantant les anciens titres des opérateurs de l'Optile[3]. Il devient le « Ticket t+ » le (blanc) et autorise les correspondances entre bus et tramways[3].
Entre 2009 et 2010, les anciennes appellations « carte orange » et « carte intégrale » sont abandonnées au profit de la seule marque Navigo[3].
Un pass JO 2024 est mis en place du 20 juillet au 8 septembre 2024 à l’occasion des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, afin de proposer une offre de transports plus importante qu’un été habituel[8]. Ce pass d’un montant de 16€ par jour propose des tarifs dégressifs suivant le nombre de jours achetés[9]. Le passe Paris visite, les pass Navigo Jour et semaine ne sont plus vendus durant cette période de JO, et le prix des tickets t+ et origine-destination sont également augmentés durant la période des JO[10].
La tarification est une compétence exclusive et non délégable d'Île-de-France Mobilités qui est responsable de la création des titres de transport en Île-de-France et détermine une politique tarifaire. Ses objectifs sont :
Du point de vue géographique, des zones de tarification ont été mises en place afin de déterminer les tarifs des titres de transport. Ces zones, concentriques, étaient au nombre de huit jusqu'au : la zone 1, la plus centrale, couvre la commune de Paris (sauf bois de Boulogne et de Vincennes), la zone 2 est située sur une bande immédiatement située autour de Paris, et ainsi de suite. La zone 8, était la plus externe et ne concernait que le sud-est de l'Île-de-France. Les zones ne correspondent pas toujours au découpage administratif et des villes se retrouvent sur deux zones différentes ce qui pose des problèmes de tarification pour leurs habitants.
Le zonage pouvait susciter des comportements d'évitement de zone. Ainsi à Bezons (Val-d'Oise), de nombreux passagers choisissaient de franchir à pied le pont sur la Seine en marchant un ou deux kilomètres afin d'économiser une zone sur leur abonnement[12].
De 1975 à 1991, la carte Orange ne comportait que cinq zones, et celles-ci ne couvraient pas la totalité de l'Île-de-France. L'extension à toute la région a été réalisée en 1991[13], par modification de la zone 5 et ajout des zones 6, 7 et 8.
Puis les zones 7 et 8 ont été supprimées le et fusionnées avec la zone 6, afin de réduire les coûts du transport des habitants de grande banlieue[13].
La zone 6 est à son tour supprimée à compter du et fusionnée avec la zone 5, selon le communiqué de presse du STIF du 1er juin 2011[13],[14]. Depuis cette date, le nombre de zones est donc revenu à cinq, comme au moment de la création de la carte Orange, mais ces cinq zones couvrent maintenant la totalité de l'Île-de-France.
La réduction du nombre de zones est un préalable à un potentiel tarif unique pour la région annoncé alors d'ici , puis en , promesse de campagne à la suite des négociations entre socialistes et écologistes lors des élections régionales de 2010. Toutefois, un tarif de 65 €, annoncé par les écologistes lors de leur campagne, ferait perdre 550 millions d'euros au STIF, ce qui n'est pas possible dans un contexte d'investissements nécessaires. Le STIF se dirige en conséquence vers un tarif possible de 79 ou 89 €, qui permettrait d'équilibrer les recettes.
Mais selon une étude du cabinet spécialisé Mentras rendue publique en , si 310 000 titulaires des zones 1-5 et 1-6[Note 1] voyaient leur coût de transport diminuer, ce tarif unique pénaliserait fortement les 1,249 million d'abonnés de Paris et de la petite couronne, et même une partie de ceux de la grande couronne, 162 000 d'entre eux utilisant des forfaits de deux zones[15].
Le , le STIF a voté le dézonage des forfaits Navigo mois, Navigo annuel et Solidarité Transport mois pendant les week-ends et jours fériés à partir du [16].
Plus précisément, sur tous les modes de transport en Île-de-France (à l'exception de la ligne de métro léger Orlyval), pendant les week-ends (du samedi à 0 h au dimanche à 23 h 59) et les jours fériés, ainsi que sur les lignes Noctilien (durant les nuits du vendredi au samedi et du samedi au dimanche), les utilisateurs des forfaits Navigo mois, Navigo annuel et Solidarité Transport mois, peuvent se déplacer en transports en commun, à compter du , au-delà des zones de validité de leurs forfaits[16].
Le , le Conseil du STIF vote le dézonage du forfait Navigo de la mi-juillet à la mi-août, disposition qui s'appliquera en 2013 du 13 juillet au 18 août[17].
Le , le Conseil du STIF étend la mesure de dézonage pendant les petites vacances scolaires de la zone C (vacances d’hiver, de Pâques, de Toussaint et de Noël) avec une première application pour les vacances scolaires du samedi au dimanche [18].
Bien que le dézonage le week-end remporte un succès certain, en , le projet de tarification unique est ajourné faute de financements nécessaires. En effet, le versement transport, payé par les entreprises et qui devait le financer, se révèle largement insuffisant dans cet objectif[19]. Cet ajournement a été confirmé par Pierre Serne, vice-président de la région Île-de-France, qui a indiqué le , à Bordeaux, lors des Rencontres nationales des transports publics (RNTP) : « le dézonage coûterait au Syndicat des transports d’Île-de-France entre 300 et 400 millions d’euros. On ne peut pas se le permettre dans la situation actuelle »[20].
Le , les députés votent, dans le cadre de la loi des finances rectificative 2015, le financement nécessaire à la mise en place, à partir de septembre 2015, du passe Navigo au tarif unique de 70 euros par mois dans tous les transports en commun d'Île-de-France. Le , le STIF vote la création du Navigo toutes zones au , au tarif de 70 euros pour le Navigo mois, 21,25 euros pour le Navigo semaine, 770 euros pour le Navigo annuel. Les abonnements Navigo couvrant les zones 2-3, 3-4 et 4-5 restent disponibles, à un tarif inférieur à celui du Navigo toutes zones[21].
Toutefois, cette tarification unique aurait entraîné de fortes hausses des forfaits limités à deux zones consécutives ne couvrant pas la ville de Paris. La tarification de septembre 2015[22] tient compte de ce problème en conservant les anciens tarifs lorsqu'ils sont plus avantageux. De ce fait, les anciennes zones sont conservées. Mi-septembre 2015, le STIF fait état d'une croissance des ventes d'abonnements de 10 %, dont 80 000 pour les cartes Imagin'R[23].
La perte de recettes engendrée par ce tarif unique et aligné sur les zones centrales, estimée à 300 millions d'euros, doit être compensée par de nouvelles recettes. Après que la nouvelle présidente du Conseil régional Valérie Pécresse a menacé d'une remise en cause de la zone unique[24] d'une augmentation de 10 à 15 € par mois[25], un accord est trouvé entre le Premier ministre et la Région pour confirmer le principe de la zone unique via une hausse progressive des tarifs pour les usagers, le forfait de base passant de 70 à 73 € par mois à compter d'août 2016, et pour que la loi de finances pour 2017 intègre de nouvelles ressources : augmentation de la TICPE (taxe sur les carburants), une hausse du versement transport par l'harmonisation progressive des taux applicables dans les départements de petite couronne[26],[27]. Toutefois, le compte financier d'IDFM fait apparaître qu'entre 2016 et 2017, les recettes réelles de fonctionnement ont bondi de 359 millions d'euros, passant de 5,787 milliards à 6,137 milliards par la forte hausse du trafic, liée en grande partie à l’instauration du Navigo à tarif unique. Selon le journaliste Bertrand Lambert, la progression de 250 millions des recettes voyageurs compense presque l'impact de la tarification unique estimée à 300 millions (une fois défalquée la hausse du versement mobilité)[28], ce qui permet à IDFM de ne pas augmenter le prix du titre de transport à l'été 2018[29].
Après plusieurs années sans hausse, le prix du Navigo mensuel augmente en 2023 ; initialement annoncé comme augmentant à 100 euros, le prix ne dépasserait pas 90 euros grâce à une hausse de la participation des collectivités locales et pourrait être limitée à 80 euros si le montant payé par les entreprises dans le cadre du versement mobilité augmentait[30]. La hausse est finalement de 12 %, soit un passage à 84,10 €[31].
La tarification appliquée sur le prolongement de la ligne 14 vers l'aéroport de Paris-Orly devait s'effectuer avec la tarification classique selon Île-de-France Mobilités en et contrairement aux informations diffusées par des conseillers régionaux d'opposition comme quoi le billet origine-destination aurait été nécessaire au delà de la zone 2[32],[33]. Lors du conseil d'administration d'Île-de-France Mobilités du 7 décembre 2023 il est finalement décidé d'une tarification spécifique pour les voyageurs occasionnels ayant un trajet avec pour origine ou destination la station Aéroport d'Orly. Aucun surcoût ne sera applicable pour les utilisateurs d'un forfait Navigo ou Paris Visite[34].
Le , une « révolution » de la tarification francilienne entrainera la fin des tickets t+ et origine-destination tels qu'il existent[35] : un trajet en bus ou en tramway (y compris les lignes T4 et T11 à T13) coûtera 2 € tandis qu'un trajet en métro, RER ou Transilien coûtera 2,50 € dans toute la région[35]. En parallèle, le forfait Navigo Liberté+ — dont Île-de-France mobilités veut inciter les voyageurs à en privilégier l'usage — sera étendu à toute la région, avec des trajets coûtant moins cher qu'avec un titre classique[35] : 1,60 € dans le bus ou le tram et 1,99 € dans le métro, le RER ou le Transilien[35]. Seuls exceptions, les trajets vers les aéroports (Orlybus, Roissybus, RER B pour Roissy et ligne 14 pour Orly) conserveront un tarif spécial mais désormais unique à 13 € et l'Orlyval conserve sa tarification spéciale[35],[36]. Le zonage disparaitra aussi sur les formules « Navigo Jour » et « Paris visite »[35].
Le carnet de tickets, ne subsistant qu'en format numérique, disparait à cette occasion et le ticket unitaire en format papier disparaîtra fin 2025[35]. Cette mesure coûtera 30 millions d'euros et sera auto-financée avec pour objectif de faire augmenter la fréquentation de 1 à 2 %, tandis que la lutte contre la fraude sera renforcée[35].
Le nouveau système permettra aux habitants de la banlieue et aux utilisateurs de la formule Navigo Liberté+ de faire des économies mais désavantagera les parisiens utilisant occasionnellement le métro et les touristes qui voient les tarifs sensiblement augmenter[37]. Toujours dans une optique de simplification, la tarification « longue distance » (validation de deux tickets t+ sur certaines lignes), le Navigo jeunes week-end ou le ticket unitaire spécifique à la ligne T9 sont eux aussi supprimés[36].
À partir du , il devient possible d'utiliser n'importe quel smartphone sous Android en version 8 au minimum en guise de carte Navigo, à condition de télécharger l'application complémentaire Mes tickets Navigo qui est un add-on à l'application Île-de-France Mobilités[38]. La plupart des tickets et forfaits sont ainsi dématérialisables, sauf les forfaits annuels et Imagine'R car Île-de-France Mobilités a « fait le choix de privilégier les titres de transport qui nécessitent d'être achetés ou rechargés fréquemment » ; le système ne permet pas de choisir d'utiliser au choix la carte ou le smartphone, l'usager ne peut utiliser qu'un seul des deux supports[38].
Le système sera étendu aux iPhone en 2024 avec du retard, tandis que le ticket t+ unitaire en format papier aura disparu, le carnet papier disparaissant, quant à lui, définitivement le [38],[39],[40]. Le ticket unitaire papier sera quant à lui supprimé en décembre 2025[35].
Depuis son inauguration le , la ligne 10 du tramway d'Île-de-France est devenue la première ligne francilienne ne possédant aucun valideur pour les tickets en format papier, seules les cartes Navigo et la validation par téléphone sont possibles[41].
Chaque titre de transport forfaitaire (à la journée, à la semaine, au mois ou à l'année) possède un nombre de zones à l'intérieur desquelles il est valable. Il existe deux exceptions à cette règle :
Un utilisateur ayant choisi, par exemple, un abonnement valable sur les zones 2 à 4 peut circuler librement sur ces zones.
Jusqu'en , s'il désirait effectuer un trajet le conduisant en zone 1 ou 5 ou autrement dit « dézoner », il devait, acheter un titre de transport couvrant la portion de trajet en dehors des zones du titre de transport forfaitaire. Puis, du au , les voyageurs possédant un Passe Navigo sur lequel sont enregistrés certains forfaits (dont les forfaits Navigo Mois, Navigo Semaine ou Navigo Annuel) pouvaient acquérir un titre dit « complément de parcours ». Il permettait, sur les lignes RER et Transilien hors des zones de validité du forfait souscrit, de ne payer que le complément correspondant à la part du trajet effectué en dehors de ces zones[42].
Ce titre est supprimé le et les voyageurs qui l'utilisaient sont désormais invités à prendre un forfait Navigo Jour[43].
Île-de-France Mobilités propose plusieurs types de titre de transport. Les billets à l'unité sont destinés aux usagers occasionnels des transports en commun. Les forfaits ou abonnements sont destinés aux usagers réguliers des transports de la région ou aux personnes de passage en Île-de-France et souhaitant disposer d'un titre de transport valable le temps de leur séjour.
Pour les déplacements ponctuels, il existe des titres de transport vendus à l'unité ou en carnets donnant le droit à un unique voyage.
Le ticket t+ est le titre de transport le plus simple d'Île-de-France. Il permet d'effectuer un trajet en Transilien, en RER (dans Paris uniquement pour ces deux modes de transport), en métro, en tramway (sauf sur les lignes T11 à T13), et dans l'ensemble des lignes d'autobus d'Île-de-France. Il est vendu à l'unité ou en carnet et offre la possibilité d'effectuer une ou plusieurs correspondances sur le réseau de surface (bus et/ou tramway) pendant une durée maximale de 1 h 30 entre la première et dernière validation. En revanche, il ne permet pas d'utiliser une correspondance entre une ligne de métro ou de RER et le bus ou le tramway, ni entre une ligne de métro et le funiculaire de Montmartre.
Annoncés pour octobre 2018 et avril 2019 respectivement, le forfait « Navigo Liberté+ » lancé en novembre 2019 et la carte Navigo Easy lancée en juin 2019 s'adressent aux utilisateurs de tickets t+, qu'elle doit à terme remplacer. Le forfait Liberté+ permet de bénéficier dès le premier voyage du tarif en carnet (soit 1,69 € au lieu de 2,10 € en 2023[44]) et d'assurer la correspondance gratuite entre le métro et les transports de surface (y compris le funiculaire) en plus de celles déjà permises par le ticket t+ ; la carte Navigo Easy permet de charger sur un pass sans-contact ce même ticket t+ mais dans les mêmes conditions d'utilisation qu'avec le ticket en carton[45].
Depuis le , il est possible d’acheter par SMS un ticket d’accès à bord des bus, coûtant 2,50 € au , en envoyant un message au 93100 avec le nom du réseau emprunté[46].
Le billet origine-destination permet d'effectuer des déplacements impliquant un transport ferroviaire entre deux gares en Île-de-France sur les réseaux des trains de banlieue Transilien et du RER avec une tarification de type origine-destination, c'est-à-dire dont le prix dépend de la distance parcourue. Il est utilisable au choix dans le sens aller ou dans le sens retour. Son prix est variable selon l'origine, la destination et l'itinéraire et selon deux tarifications possibles : tarif plein ou tarif réduit. Il peut s'acheter au détail ou en carnet de dix tickets, permettant une économie de 20 % par rapport au prix du billet à l'unité. Avant sa validation, ce billet n'a pas de date limite d'utilisation et peut donc être acheté à l'avance. Une fois validés, les billets sont valables pour un trajet continu dans une limite de deux heures de temps.
Depuis le , le prix des tickets est plafonné à 5 € à l'unité et 4 € en carnet de dix sauf pour les trajets depuis ou à destination de l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle ; ce dispositif sera étendu aux utilisateurs de Navigo Liberté+ lors de sa généralisation à l'ensemble du réseau, prévue unitialement entre 2022 et 2023[47],[48].
Une tarification spécifique est mise en place pour les aéroports[49] :
Les détenteurs d’un pass Navigo mensuel ou annuel sont exemptés de cette majoration du billet. Le , un tarif unique à 13 € est mis en place en remplacements des titres spécifiques pour l'OrlyBus, le RoissyBus, l'accès à Roissy via le RER et à Orly via la ligne 14 du métro[35].
La RATP propose depuis un « coupon de dépannage », sous la forme d'un coupon magnétique ayant le même format que les tickets traditionnels, aux voyageurs ayant un forfait valide mais ayant oublié leur carte Navigo. Ils sont délivrés gratuitement deux fois par an et par personne, sur présentation de documents d'identité et après vérification de la validité du forfait, et sont valables le jour même uniquement (sauf carte Navigo Découverte où le billet est valable jusqu'à fin de validité du forfait[51]) et uniquement sur les mêmes zones que leur forfait habituel[52].
Sur le réseau Transilien, la SNCF délivre des « contremarques gratuites », sous la forme d'un coupon magnétique ayant le même format que les tickets traditionnels, afin de franchir les portillons d'accès menant aux quais. Toutefois, ces billets ne sont pas des titres de transports et doivent être associés à un titre valide. Ils sont délivrés au guichet dans certains cas seulement : lorsque le titre de transport original n'est pas dans le bon format, si le portillon se referme inopinément devant le voyageur[53] ou comme ce fut le cas les 22 et 23 décembre 2007, lorsque le réseau est rendu exceptionnellement gratuit[54]. Par conséquent, ils ne sont pas proposés par les distributeurs automatiques de billets.
Le forfait Navigo annuel (ex-Carte Intégrale) est proposé comme abonnement de longue durée pour une période initiale de douze mois entiers consécutifs, reconductible. Pour les voyageurs qui utilisent les transports toute l'année, elle permet sur une durée d'un an, une réduction représentant un mois de transport gratuit par rapport au forfait mensuel[55]. Une fois le passe obtenu auprès de l’une des agences RATP ou SNCF, celui-ci est valide tant que l'utilisateur paye chaque mois son abonnement, sans avoir besoin de recharger le pass, même annuellement. Le paiement se fait mensuellement par prélèvement automatique. L'abonnement peut-être modifié ou suspendu pour une durée d'un mois à un an en se rendant dans une agence RATP ou SNCF. Le forfait est disponible uniquement sur carte Navigo classique.
Début 2019, IDFM annonce la mise en place d'un demi-tarif pour les retraités et personnes de plus de 62 ans non éligibles au forfait Améthyste, à compter du mois de décembre 2019[56].
Le forfait Navigo mensuel (ex-Carte orange mensuelle) est valable du premier au dernier jour du mois sur les zones choisies par l'usager. Le forfait est disponible sur deux supports : la carte Navigo classique et la carte Navigo Découverte.
Le forfait Navigo semaine (ex-Carte orange hebdomadaire) est valable du lundi au dimanche sur les zones choisies par l'usager. Le forfait est disponible sur deux supports : la carte Navigo classique et la carte Navigo Découverte.
Le forfait Navigo Liberté+ lancé le 13 novembre 2019, disponible uniquement avec une carte Navigo classique, s'adresse aux utilisateurs du ticket t+. Dans le même périmètre que celui couvert par le ticket t+ (RER dans Paris, métro, bus, tramway), les trajets sont facturés à l’unité, au tarif de 1,73 €, ou de 0,86 € pour les bénéficiaires du tarif réduit, par prélèvement sur le compte bancaire de l'abonné, vers le 15 du mois suivant[45],[57],[58]. Chaque trajet peut inclure des correspondances, soumises à des règles précises, pour une durée totale maximale de 1 h 30 min. Le forfait permet aussi d'être facturé des trajets sur Orlybus et Roissybus.
Enfin, sur une même journée, quel que soit le nombre de trajets effectués, le montant maximal facturé est de 8,65 € (ce qui correspond à une journée du tarif du Navigo jour zones 1-2 en 2024). Par exemple, huit trajets en métro effectués le même jour seront facturés 8,65 €, et non 8 × 1,73 € = 13,84 €.
Les paiements ne peuvent se faire que par prélèvement automatique[59], contrairement à l’achat des tickets t+, qui peut se faire en espèces ou par carte de crédit. Le formulaire de souscription en ligne oblige par ailleurs l’abonné à fournir son adresse postale, une adresse électronique et un numéro de téléphone portable. La résiliation est possible à tout moment et sans frais[60].
Le forfait Liberté+ devait initialement être étendu à toute l'Île-de-France entre 2022 et 2023 à l'occasion de la « fin des tarifs différents entre un même point de départ et d’arrivée en fonction du trajet »[47].
Finalement, l'expérimentation de son extension aux lignes ferroviaires en dehors de la zone 1 sur smartphone Android en tant que « Navigo Liberté+ toutes zones », sera mené à l'été 2024[61] : un trajet métro/RER/Train en zones 1-2 coûtera 1,73 € (un trajet bus/tram coûte ce montant quelle que soit la zone, hors exceptions comme Orlybus et Roissybus) tandis qu'il pourra coûter jusqu'à 4 € pour un toutes zones. Dans un second temps, des plafonds journaliers seront mis en place (8,65 € pour deux zones et jusqu'à 20,60 € pour toutes les zones). Les supports physiques seront concernés à l'issue de la phase de test[61].
La généralisation du Navigo Liberté+ à l'ensemble de la région aura lieu le en lien avec la réforme de la tarification : un trajet en bus ou tram coûtera 1,60 € et 1,99 € en métro, RER ou Transilien[35]. En cas de correspondance, seul le trajet le plus cher sera débité[35] : par exemple, sur un trajet bus puis métro seul le coût du trajet en métro sera pris en compte (soit 1,99 € au lieu de 4,50 € sans Liberté+).
Le forfait Navigo jour, décidé en 2017, a été lancé le et permet d'effectuer un nombre illimité de voyages à l’intérieur de deux à cinq zones contigües choisies du réseau de transports en commun d’Île-de-France. Il ne permet pas d’utiliser Orlyval ; pour prendre les navettes automatiques de ce service, il faut opter pour un forfait Paris Visite ou un billet Aéroport. Son prix est de 7,50 € pour 2 zones et 10 € pour 3 zones[62],[63]. Le forfait est disponible sur trois supports : la carte Navigo classique, la carte Navigo Découverte et la carte Navigo Easy.
Il est l'équivalent du forfait Mobilis (anciennement Formule 1[3]), qui est disponible quant à lui sur ticket en carton où l'utilisateur doit noter nom, prénom et jour d'utilisation.
Le , le forfait Navigo Jour évoluera pour être distribué en une unique version vendue 12 € valable sur l'ensemble de la région[35]. En revanche, il ne sera plus valable sur les dessertes des aéroports au profit du tarif unique du billet aéroport[64]. Les tickets magnétiques devant disparaître[64], le Mobilis devrait vraisemblablement disparaitre à cette occasion.
Le forfait Navigo Jeunes Week-end (ex-Ticket Jeunes Week-end) est un forfait journalier, réservé aux jeunes de moins de 26 ans, utilisable un samedi, un dimanche ou un jour férié, à l’intérieur des zones choisies. Les zones proposées sont : 1 à 3, 1 à 5, 3 à 5. Ces forfaits permettent de voyager autant de fois que l’on veut à l’intérieur de ces zones, sur les réseaux de bus, métro, tramway, RER et train (sauf Orlyval, Filéo et circuits touristiques)[65]. Les forfaits incluant la zone 1 sont utilisables sur l’ensemble des lignes de métro vers ou depuis n'importe quelle station. Le forfait est disponible sur trois supports : la carte Navigo classique, la carte Navigo Découverte et la carte Navigo Easy.
Avant d'être basculé sur carte Navigo à la fin des années 2010, il se présentait sous forme d’un coupon magnétique sur lequel il était impératif d’inscrire le nom du titulaire et la date d’utilisation. Il coûte à peu près deux fois moins cher qu'un forfait jour couvrant les mêmes zones. Il est supprimé le [36].
Le forfait Imagine'R est destinée aux écoliers et étudiants d'Île-de-France qui ont moins de 25 ans. Valable un an, il permet d'utiliser les différents transports en commun de la région. Le forfait est disponible uniquement sur carte Navigo.
Depuis le , le forfait est « dézoné », autorisant son porteur à voyager sur l’ensemble des réseaux de la région, sauf sur les lignes Orlyval et Filéo. Il permet également, grâce à des partenariats entre la région et de grandes enseignes, de bénéficier de réductions diverses.
Pour l'année 2024-2025, le tarif applicable est de 382,40 €, frais de dossier de 8 € inclus[66].
En dehors du forfait Imagine'R, deux autres forfaits scolaires existent sur des supports spécifiques, dans un périmètre de validité réduit aux départements de grande couronne :
Le forfait Paris Visite est un forfait journalier avec quatre durées de validité possibles : une journée, deux journées, trois journées ou cinq journées consécutives.
Paris Visite permet d'effectuer un nombre illimité de voyages à l’intérieur des zones choisies (1 à 3 ou 1 à 5) du réseau de transports d’Île-de-France — sauf sur le service Filéo —, des circuits touristiques et d'accéder aux aéroports de Roissy-Charles-de-Gaulle (zone 5) et d'Orly (zone 4)[69]. À partir du seule la version toutes zones sera conservée[35],[64].
Il se présente sous la forme d’un coupon magnétique. Paris Visite est strictement personnel et ne peut pas être prêté : avant toute utilisation, il faut inscrire sur la coupon son nom, son prénom et les dates de début et de fin de validité. Paris Visite offre par ailleurs un certain nombre de réductions dans des musées et monuments d'Île-de-France. Il s'adresse donc plus particulièrement aux touristes[69].
Lancée en juillet 2017 sous forme de bracelet équipé d'une puce puis remplacé l'année suivante par une carte à puce en septembre 2018 puis généralisée dès le mois suivant[70],[71], la carte Paris Région Pass permet d'accéder aux transports franciliens et à de nombreux lieux touristiques ; elle est chargée avec le forfait « Paris Visite sans contact » vendu selon les mêmes conditions tarifaires que son équivalent au format ticket, mais donne en plus accès à la seconde classe des trains TER et Intercités en Île-de-France[72].
Le forfait Améthyste est un forfait destiné notamment aux personnes âgées et aux personnes handicapées (âgées de plus de vingt ans) sous réserve d'un plafond d'imposition annuel. Il permet à son possesseur de voyager librement sur les réseaux de transport de toute l'Île-de-France. Ce forfait est disponible sur un support Navigo uniquement.
La Ville de Paris annonce pour juin 2018 la gratuité de la carte Navigo pour les Parisiens de plus de 65 ans sous condition de ressources (moins de 2 200 € par mois pour une personnel seule[73]).
Le forfait Navigo Solidarité est un forfait de réduction destiné aux personnes en situation de précarité, bénéficiaires de la couverture maladie universelle complémentaire (CMUC), de l'aide médicale d'État (AME) ainsi qu'aux chômeurs bénéficiaires de l'allocation spécifique de solidarité (ASS), aux bénéficiaires du Revenu de solidarité active (RSA)[74] et aux porteurs d'une carte de l'Office national des combattants et des victimes de guerre (ONAC). Elle permet aux bénéficiaires, selon leur situation, de se déplacer avec 50 à 75 % de réduction sur les billets à l'unité (ticket t+ ou billets origine-destination) et sur les abonnements hebdomadaire ou mensuel.
De plus, les bénéficiaires du RSA résidant dans la région ont accès gratuitement (sous certaines conditions de revenus) à la totalité du réseau régional d'Île-de-France, routier et ferroviaire (hors Orlyval).
En cas de forte pollution atmosphérique, il est proposé un forfait journalier vendu au tarif de 3,80 euros au format papier ou sur carte Navigo, valable sur les zones 1 à 5, qui permet des voyages illimités sur tous les modes de transport, à l'exception de certaines dessertes directes d’aéroports (Orlyval, navettes VEA Disney) et des bus touristiques (Tootbus Paris, Cars Rouges). Sa mise en vente est décidée par la Préfecture de Police en cas de mise en place de la circulation différenciée ou par la Région Île-de-France si elle estime que cela est nécessaire[75] afin de réduire la pollution due aux véhicules carbonés. Mis en place en janvier 2017, il remplace la gratuité instaurée précédemment qui s'était révélée très coûteuse pour le STIF en cas d'épisodes de pollution à répétition[76].
Comme sur le réseau grandes lignes SNCF, les militaires français, munis de leur carte de circulation militaire, bénéficient d'une réduction de 75 % sur les tickets Origine-Destination vendus à l'unité et à l'exclusion des sections des lignes RER A et RER B gérés par la RATP, ainsi que des trajets en zone 1 couverts par le ticket t+[77].
En juin 2019, la ville de Paris adopte la gratuité des transports en commun pour les enfants de 4 à 11 ans de Paris à compter de septembre 2019, en invitant les familles à prendre un abonnement Imagine R au nom de l’enfant concerné, que la Ville remboursera dans un second temps. En outre, les personnes handicapées âgées de moins de 20 ans bénéficieront d'une gratuité totale. Enfin, l'abonnement Imagine R des collégiens et lycéens parisiens pourra par ailleurs être remboursé à 50 %[78].
Dans certaines communes ou intercommunalités, les séniors voire les bénéficiaires du RSA — chaque territoire définit quel public peut y accéder — résidant dans le territoire concerné peuvent obtenir auprès du CCAS un « Pass'local », qui peut être gratuit dans certains territoires, et valable durant l'année civile leur permettant de se déplacer sur un certain nombre de lignes de bus dudit territoire ; cette carte ne remplace pas la carte Navigo qui reste nécessaire sur les autres lignes.
Constituée d'une carte accompagnée d'un coupon magnétique devant être validée comme un ticket ordinaire, on retrouve ce titre sur plusieurs territoires dont par exemple : à Versailles et Le Chesnay-Rocquencourt[79], à Coulommiers[80] ou encore la communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau[81].
Le conseil de juin 2017 d'Île-de-France Mobilités (ex-STIF) a décidé du prix des transports dans la région Île-de-France à partir du . Inchangés pendant cinq ans, les tarifs augmentent le . Des indications détaillées figurent sur son site.
Les prix des billets sont fixés à[44] :
Les billets origine-destination (à l’unité et en carnet) utilisables sur les réseaux SNCF et RATP d'Île-de-France sont quant à eux plafonnés depuis le à 5 € à l'unité et 40 € en carnet soit le ticket à 4 €, à l'exception des trajets ayant pour origine ou destination l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle et l’aéroport d’Orly via la ligne 14[48],[82].
Dès le 2 janvier 2025, une simplification de la tarification entrera en vigueur avec seulement deux tickets proposés : un premier pour le bus et le tramway à 2,00€ (1,60 € avec Navigo Liberté+) ainsi qu'un second pour le métro, RER et les autres trains à 2,50€ (1,99 € avec Navigo Liberté+).
Étant dézoné, le ticket sera valable dans toute l'Île-de-France et les correspondances seront illimitées entre les modes de transport indiqués sur le ticket. Par exemple un trajet avec une correspondance métro/train (RER et Transilien) nécessitera uniquement qu'un billet à 2,50€ (1,99 € avec Navigo Liberté+), un trajet avec une correspondance entre bus et tramway nécessitera uniquement un ticket à 2,00 € (1,60 € avec Navigo Liberté+) tandis qu'un trajet avec un trajet bus/métro dans paris intra-muros nécessitera un ticket à 2,00 € (1,60 € avec Navigo Liberté+) ainsi qu'un à 2,50 € (1,99 € avec Navigo Liberté+). Les anciens titres de transports tickets t+ et Origine/destination resteront valable jusqu'au 31 décembre 2025. Aussi, la validité du Liberté+ sera étendue à toute la région.
Un nouveau ticket aéroport sera mis en place permettant de relier Roissy Charles-de-Gaulle et Orly au départ ou à destination n'importe quel arrêt en l'Île-de-France.
Les tarifs des abonnements autre que le Navigo jour n'ont pas encore été communiqués (état au 3 octobre 2024) mais devraient continuer avec le système des cinq zones actuelles[83].
Titre de transport | Ticket unitaire | Liberté+ |
---|---|---|
Ticket bus/tramway | 2,00 € | 1,60 € |
Ticket métro/trains/RER | 2,50 € | 1,99 € |
Ticket aéroport | 13,00 € | 13,00 € |
Navigo jour (toutes zones) | 12,00 € | - |
Paris Visite | 29,90 € | - |
Zones | 1–2 | 1–3 | 1–4 | 1–5 | 1–6 | 1–7 | 1–8 | Note |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1975 | 6,10 | 9,15 | 12,20 | 15,24 | NC | |||
1984 | 19,85 | 25,95 | 35,11 | 41,68 | NC | |||
1985 | 21,00 | NC | ||||||
42,53 | 56,41 | 70,89 | 86,13 | 96,96 | 108,85 | 120,74 | [88] | |
43,45 | 57,63 | 72,41 | 87,96 | 98,94 | 110,98 | 122,72 | [89] | |
44,36 | 58,69 | 73,48 | 88,57 | 100,16 | 112,20 | 123,79 | [90] | |
46,05 | 60,85 | 76,15 | 91,75 | 103,75 | 116,10 | 128,00 | [91] | |
48,60 | 64,20 | 79,60 | 95,50 | 107,60 | 120,00 | 132,00 | [92] | |
50,40 | 66,60 | 82,60 | 99,10 | 111,60 | NC | [93] | ||
51,50 | 68,10 | 84,40 | 101,30 | 114,10 | 127,10 | 139,90 | ||
52,50 | 69,50 | 86,10 | 103,30 | 116,40 | 129,60 | 142,70 | ||
53,50 | 70,80 | 87,60 | 105,20 | 118,50 | Supprimé | |||
55,10 | 72,90 | 90,20 | 108,40 | 122,10 | — | |||
56,60 | 74,40 | 91,70 | 109,90 | 123,60 | — | |||
60,40 | 78,20 | 95,50 | 109,90 | 123,60 | — | |||
62,00 | 80,30 | 98,10 | 109,90 | Supprimé | — | [14] | ||
62,90 | 81,50 | 99,60 | 111,50 | — | ||||
65,10 | 84,10 | 102,30 | 111,50 | — | ||||
67,10 | 86,60 | 105,40 | 113,20 | — | ||||
70,00 | 89,20 | 107,80 | 116,50 | — | [94] |
Les prix valables sur les zones 2-3, 2-4, 2-5, 3-4, 3-5, et 4-5 sont indiqués sur le site « iledefrance-mobilites.fr » (voir ci-dessous).
Sur 10 ans, les augmentations de tarifs de la carte Orange sont en moyenne presque deux fois supérieures à l'inflation des prix en France. Cependant, l'augmentation est quasi identique à l'inflation pour le prix des cartes valables sur les zones 1-5. Cette différence s'explique en partie par l'augmentation des prix des cartes valables sur les zones centrales afin de compenser la suppression des zones périphériques. En euros constants, une carte Orange pour les zones 1-2 qui valait 42,53 € en 1999 ne vaudrait que 50,48 € en 2009, alors qu'une carte Orange pour les zones 1-5 qui valait 88,57 € en 2001 ne vaudrait que 103,25 € en 2010[95].
À partir du , un forfait Navigo mois toutes zones est créé au prix de 70,00 euros. Cependant, des abonnements couvrant les zones 2-3, 3-4 et 4-5 restent disponibles à des prix inférieurs à celui du forfait toutes zones[96].
Zones | 1–5
(toutes) |
2–3 | 3–4 | 4–5 |
septembre 2015 | 70,00 € | 65,10 € | 62,80 € | 60,70 € |
août 2016[97] | 73,00 € | 67,90 € | 65,50 € | 63,30 € |
août 2017[98] | 75,20 € | 68,60 € | 66,80 € | 65,20 € |
avril 2020[99] | 75,20 € | 68,60 € | 66,80 € | 65,20 € |
janvier 2023[31] | 84,10 € | 76,70 € | 74,70 € | 72,90 € |
janvier 2024[100] | 86,40 € | 78,80 € | 76,80 € | 74,80 € |
La démagnétisation des tickets concerne, selon la RATP, 0,5 % des tickets vendus. Ils peuvent être échangés gratuitement à un point de vente. Toutefois, ce chiffre ne représente pas moins de 300 000 titres de transport échangés chaque mois pour la seule régie. Afin de limiter ce chiffre, la RATP a mis en place de nouveaux tickets dotés d'un enduit renforcé, censé mieux protéger l'aimantation de la bande marron, composée de bâtonnets de fer. Ce nouveau modèle devait être généralisé fin 2011 mais des tickets anciens sont encore détenus en 2022 par des voyageurs occasionnels[101]. Plus de dix millions de tickets sont vendus chaque semaine, soit, en moyenne, 1 500 à la minute. La masse d'un ticket est de 0,5 g[102].
À titre de comparaison, les forfaits mensuels équivalents en 2016 étaient de 56,5 euros à Turin, à 415 euros à Londres, en passant par 150 euros à Barcelone, et 79,4 euros à Lyon[103].