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Catégorie | Sauts |
---|---|
Genre | M/F |
Surface | Piste extérieure et couverte |
Apparition JO |
Hommes : 1896 Femmes : 1928 |
Record du monde |
2,45 m : Javier Sotomayor (1993) |
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Record du monde en salle |
2,43 m : Javier Sotomayor (1989) |
Record olympique |
2,39 m : Charles Austin (1996) |
Record du monde |
2,10 m : Yaroslava Mahuchikh (2024) |
---|---|
Record du monde en salle |
2,08 m : Kajsa Bergqvist (2006) |
Record olympique |
2,06 m : Yelena Slesarenko (2004) |
Jeux olympiques |
Hamish Kerr (2024) Yaroslava Mahuchikh (2024) |
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Championnats du monde |
Gianmarco Tamberi (2023) Yaroslava Mahuchikh (2023) |
Champ. du monde en salle |
Hamish Kerr (2024) Nicola Olyslagers (2024) |
Le saut en hauteur est une épreuve d'athlétisme qui consiste à franchir une barre posée entre deux supports verticaux en prenant appui sur une jambe.
Le record du monde masculin actuel de la discipline est détenu par le Cubain Javier Sotomayor avec un saut à 2,45 m lors du meeting de Salamanque le . Le record féminin est détenu par l'Ukrainienne Yaroslava Mahuchikh, avec un saut à 2,10 m, le , lors du meeting de la Diamond League au stade Charlety (Paris).
L'athlète qui franchit la barre la plus haute remporte le concours.
L'appel doit obligatoirement être pris sur un seul pied. La tête de l'athlète peut franchir la barre en premier depuis 1938.
Les concurrents disposent d'un temps limité pour commencer leur course d'élan (30 secondes depuis 2018, une minute auparavant).
Le concours est régi par deux principes généraux : la barre ne peut jamais être descendue, et les concurrents sont éliminés après trois échecs successifs.
La barre est montée par palier (de 5 cm en 5 cm au début de la compétition, puis de 3 en 3 cm). Cette hauteur de palier ne peut pas augmenter pendant le concours, ni faire moins de 2 cm.
Lorsqu'un sauteur a raté son premier essai (ou ses deux premiers essais) à une hauteur déterminée, il a le droit de conserver ses deux essais (ou son dernier essai) pour tenter directement une hauteur suivante (c'est une impasse). Ce n'est qu'au troisième échec successif qu'il est éliminé, ces échecs pouvant donc avoir eu lieu a des hauteurs différentes.
C'est la dernière hauteur franchie qui est prise en compte pour le classement.
Les égalités sont départagées en premier lieu par le nombre d'essais que cette dernière hauteur a nécessité (l'avantage étant donné à celui qui a eu recours au moins de tentatives), en second lieu par le nombre total d'échecs dans le concours. Si l'égalité persiste, les concurrents sont classés ex æquo, sauf s'il s'agit de la première place, auquel cas un barrage est organisé, sauf si les concurrents s'accordent pour arrêter le concours et partager la première place (ce fut par exemple le cas lors de l'épreuve masculine des Jeux olympiques de Tokyo de 2021). Les concurrents n'ont alors qu'un seul essai par barre, la première étant au niveau suivant la dernière hauteur franchie par les concurrents. Si plusieurs réussissent, on monte la barre de 2 cm. Si tous échouent, personne n'est éliminé et l'on descend la barre de 2 cm (c'est le seul cas où la barre peut descendre). On continue ainsi jusqu'à ce qu'un seul concurrent passe la barre. La plus grande hauteur franchie lors du barrage est prise en compte comme performance du concours.
Quatre techniques se sont succédé depuis la fin du XIXe siècle[1].
L'athlète saute en élevant la première jambe et quand il est passé, il élève l'autre en retombant[2],[3]. Cette technique est d'apprentissage facile, mais ses performances sont moindres qu'avec les suivantes[4]. Dès 1895, Michael Sweeney (en) pratiquait ce retournement intérieur avec une course d'élan en courbe et le genou libre fléchi (analogie avec le futur Fosbury-flop). Le français Pierre Lewden avait une bonne maîtrise de cette technique de même que Karl Schelenz (en) en 1918. Le hongrois Jeno Gaspar (en) a apporté une variante avec le retournement extérieur[5].
Dès 1912, George Horine franchit la barre des 2 m en décalant légèrement son élan sur le côté et en exécutant un saut dans lequel il esquive latéralement ses jambes. Sa technique sera appelée saut costal, rouleau costal ou rouleau californien[1]. Harold Osborn se distingue avec cette technique en 1924[5].
L'athlète attaque la barre de face et saute à l'horizontale, sur le côté, la jambe d'appel pliée, sous lui. Cette technique limite considérablement la marge de progression du fait qu'il n'y a pas de rotation du corps autour de la barre comme l'autorise la technique suivante ; comme dans le ciseau, le centre de gravité du sauteur passe au-dessus de la barre, ce qui n'est pas le cas dans les techniques qui suivent. Cependant elle limitait le stress lié à la chute à une époque où les fosses de réception étaient, la plupart du temps, garnies de sable[2].
C'est Lester Steers qui, le premier, utilise cette technique en 1940. L'athlète attaque l'obstacle latéralement en s'enroulant littéralement autour de la barre, à l'horizontale[6]. La difficulté de cette technique était le dégagement de la jambe d'appel au-dessus de la barre. Elle nécessitait des qualités de gymnaste éprouvées que seul le Russe Valeriy Brumel a su porter, dans les années 1960, à leur plus haut point en établissant le record du monde à 2,28 m puis Ni Chih-Chin et Pat Matzdorf à 2,29 m. Signalons encore Vladimir Yashchenko qui, alors que le Fosbury était adopté par tous les sauteurs, s'éleva à 2,33 m le , puis 2,34 m au cours de l'été 1978 en rouleau ventral, battant ainsi l'ancien record du monde détenu par Dwight Stones, l'homme qui franchit pour la première fois la barrière des 2,30 m. C'est avec Yashchenko que la technique du rouleau ventral disparaît des tablettes des records du monde[2].
Le Fosbury-flop, ou rouleau dorsal, est la technique la plus utilisée actuellement. Lors de son premier usage en compétition, le saut fut refusé dans un premier temps, puis accepté puisqu'il était possible de franchir la barre la tête en premier depuis 1938.
La nouvelle technique fut utilisée pour la première fois dans une compétition internationale aux Jeux olympiques de 1968 par Dick Fosbury[7]. Elle consiste à arriver dos à l'obstacle et à sauter de dos, en levant les deux jambes en dernier au-dessus de la barre[2],[8]. Dick Fosbury passait ce jour la barre à 2,24 m, nouveau record olympique. Dick Fosbury fut médaillé d'or[9],[2].
Par la suite, il a été prouvé que Fosbury n'a pas été le premier à utiliser cette technique, sans qu'il le sache. Bruce Quande[10] a été photographié en 1963 passant la barre sur le dos[11].
Genre | Performance | Athlète | Date | Lieu | |
Records du monde | M | 2,45 m | Javier Sotomayor | Salamanque | |
F | 2,10 m | Yaroslava Mahuchikh | Paris | ||
Records du monde en salle | M | 2,43 m | Javier Sotomayor | Budapest | |
F | 2,08 m | Kajsa Bergqvist | Arnstadt |
Continent | Hommes | Femmes | ||||
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Hauteur | Athlète | Nation | Hauteur | Athlète | Nation | |
Afrique (records) | 2,38 m | Jacques Freitag | Afrique du Sud | 2,06 m | Hestrie Cloete | Afrique du Sud |
Asie (records) | 2,43 m | Mutaz Essa Barshim | Qatar | 2,00 m | Nadezhda Dubovitskaya | Kazakhstan |
Europe (records, progression) | 2,42 m | Patrik Sjöberg Bohdan Bondarenko |
Suède Ukraine |
2,10 m | Yaroslava Mahuchikh | Ukraine |
Amérique du Nord, Amérique centrale et Caraïbes (records) |
2,45 m | Javier Sotomayor | Cuba | 2,05 m | Chaunté Lowe | États-Unis |
Océanie (records) | 2,36 m | Tim Forsyth | Australie | 2,02 m | Nicola McDermott | Australie |
Amérique du Sud (records) | 2,33 m | Gilmar Mayo | Colombie | 1,96 m | Solange Witteveen | Argentine |
Compétition | Genre | Performance | Athlète | Date | Lieu |
---|---|---|---|---|---|
Jeux olympiques | M | 2,39 m | Charles Austin | 1996 | Atlanta |
F | 2,06 m | Yelena Slesarenko | 2004 | Athènes | |
Championnats du monde | M | 2,41 m | Bohdan Bondarenko | 2013 | Moscou |
F | 2,09 m | Stefka Kostadinova | 1987 | Rome | |
Championnats du monde en salle | M | 2,43 m | Javier Sotomayor | 1989 | Budapest |
F | 2,05 m | Stefka Kostadinova | 1987 | Indianapolis |
Hauteur | Athlète | Nationalité | Lieu | Date |
---|---|---|---|---|
2,45 m | Javier Sotomayor | Cuba | Salamanque | |
2,43 m | Mutaz Essa Barshim | Qatar | Bruxelles | |
2,42 m | Patrik Sjöberg | Suède | Stockholm | |
Carlo Thränhardt | Allemagne | Berlin (salle) | ||
Bohdan Bondarenko | Ukraine | New York | ||
2,41 m | Igor Paklin | → Kirghizistan | Kobe | |
2,40 m | Rudolf Povarnitsyn | → Ukraine | Donetsk | |
Sorin Matei | Roumanie | Bratislava | ||
Hollis Conway | États-Unis | Séville (salle) | ||
Charles Austin | États-Unis | Zurich | ||
Vyacheslav Voronin | Russie | Londres | ||
Stefan Holm | Suède | Madrid (salle) | ||
Ivan Ukhov | Russie | Le Pirée (salle) | ||
Aleksey Dmitrik | Russie | Arnstadt (salle) | ||
Derek Drouin | Canada | Des Moines | ||
Andriy Protsenko | Ukraine | Lausanne | ||
Danil Lysenko | Russie | Monaco |
Hauteur | Athlète | Nationalité | Lieu | Date |
---|---|---|---|---|
2,10 m | Yaroslava Mahuchikh | Ukraine | Paris | |
2,09 m | Stefka Kostadinova | Bulgarie | Rome | |
2,08 m | Kajsa Bergqvist | Suède | Arnstadt (salle) | |
Blanka Vlašić | Croatie | Zagreb | ||
2,07 m | Lyudmila Andonova | Bulgarie | Berlin | |
Heike Henkel | Allemagne | Karlsruhe (salle) | ||
Anna Chicherova | Russie | Tcheboksary | ||
2,06 m | Hestrie Cloete | Afrique du Sud | Paris | |
Yelena Slesarenko | Russie | Athènes | ||
Ariane Friedrich | Allemagne | Berlin | ||
Mariya Lasitskene | Russie | Lausanne | ||
Yaroslava Mahuchikh | Ukraine | Banska Bystrica | ||
2,05 m | Tamara Bykova | → Russie | Kiev | |
Inha Babakova | Ukraine | Tokyo | ||
Tia Hellebaut | Belgique | Birmingham | ||
Chaunté Lowe | États-Unis | Des Moines | ||
2,04 m | Silvia Costa | Cuba | Barcelone | |
Alina Astafei | Allemagne | Berlin (salle) | ||
Venelina Veneva | Bulgarie | Kalamata | ||
Antonietta Di Martino | Italie | Banská Bystrica (salle) | ||
Irina Gordeeva | Russie | Eberstadt | ||
Brigetta Barrett | États-Unis | Des Moines |
Athlète | Nationalité | Nombre | Première fois | Dernière fois | |
---|---|---|---|---|---|
1 | Stefka Kostadinova | Bulgarie | 195 | ||
2 | Blanka Vlašić | Croatie | 166 | ||
3 | Mariya Lasitskene | Russie | 95 | ||
4 | Kajsa Bergqvist | Suède | 70 | ||
5 | Heike Henkel | Allemagne | 64 | ||
6 | Anna Chicherova | Russie | 62 | ||
7 | Inha Babakova | Ukraine | 55 | ||
8 | Yelena Slesarenko | Russie | 44 | ||
9 | Yaroslava Mahuchikh | Ukraine | 42 | ||
10 | Ariane Friedrich | Allemagne | 40 | ||
11 | Hestrie Cloete | Afrique du Sud | 35 | ||
12 | Chaunté Lowe | États-Unis | 26 | ||
13 | Tamara Bykova | Russie | 23 | ||
Alina Astafei | Allemagne | ||||
15 | Venelina Veneva-Mateeva | Bulgarie | 22 | ||
16 | Antonietta di Martino | Italie | 17 | ||
17 | Ruth Beitia | Espagne | 15 | ||
18 | Monica Iagăr | Roumanie | 14 | ||
Tia Hellebaut | Belgique | ||||
20 | Marina Kuptsova | Russie | 13 |
Compétition. | Hommes | Femmes |
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Jeux 1896 | Ellery Clark | |
Jeux 1900 | Irving Baxter | |
Jeux 1904 | Samuel Jones | |
Jeux 1908 | Harry Porter | |
Jeux 1912 | Alma Richards | |
Jeux 1920 | Richmond Landon | |
Jeux 1924 | Harold Osborn | |
Jeux 1928 | Robert King | Ethel Catherwood |
Jeux 1932 | Duncan McNaughton | Jean Shiley |
Jeux 1936 | Cornelius Johnson | Ibolya Csák |
Jeux 1948 | John Winter | Alice Coachman |
Jeux 1952 | Buddy Davis | Esther Brand |
Jeux 1956 | Charles Dumas | Mildred McDaniel |
Jeux 1960 | Robert Shavlakadze | Iolanda Balas |
Jeux 1964 | Valeri Brumel | Iolanda Balas |
Jeux 1968 | Dick Fosbury | Miloslava Rezková |
Jeux 1972 | Jüri Tarmak | Ulrike Meyfarth |
Jeux 1976 | Jacek Wszola | Rosemarie Ackermann |
Jeux 1980 | Gerd Wessig | Sara Simeoni |
Mondiaux 1983 | Hennadiy Avdyeyenko | Tamara Bykova |
Jeux 1984 | Dietmar Mögenburg | Ulrike Meyfarth |
Mondiaux 1987 | Patrik Sjöberg | Stefka Kostadinova |
Jeux 1988 | Gennadiy Avdeyenko | Louise Ritter |
Mondiaux 1991 | Charles Austin | Heike Henkel |
Jeux 1992 | Javier Sotomayor | Heike Henkel |
Mondiaux 1993 | Javier Sotomayor | Ioamnet Quintero |
Mondiaux 1995 | Troy Kemp | Stefka Kostadinova |
Jeux 1996 | Charles Austin | Stefka Kostadinova |
Mondiaux 1997 | Javier Sotomayor | Hanne Haugland |
Mondiaux 1999 | Vyacheslav Voronin | Inha Babakova |
Jeux 2000 | Sergey Klyugin | Yelena Yelesina |
Mondiaux 2001 | Martin Buß | Hestrie Cloete |
Mondiaux 2003 | Jacques Freitag | Hestrie Cloete |
Jeux 2004 | Stefan Holm | Yelena Slesarenko |
Mondiaux 2005 | Yuriy Krymarenko | Kajsa Bergqvist |
Mondiaux 2007 | Donald Thomas | Blanka Vlašić |
Jeux 2008 | Andrey Silnov | Tia Hellebaut |
Mondiaux 2009 | Yaroslav Rybakov | Blanka Vlašić |
Mondiaux 2011 | Jesse Williams | Anna Chicherova |
Jeux 2012 | Ivan Ukhov | Anna Chicherova |
Mondiaux 2013 | Bohdan Bondarenko | Svetlana Shkolina |
Mondiaux 2015 | Derek Drouin | Mariya Kuchina |
Jeux 2016 | Derek Drouin | Ruth Beitia |
Mondiaux 2017 | Mutaz Essa Barshim | Mariya Lasitskene |
Mondiaux 2019 | Mutaz Essa Barshim | Mariya Lasitskene |
Jeux 2020 | Mutaz Essa Barshim Gianmarco Tamberi |
Mariya Lasitskene |
Mondiaux 2022 | Mutaz Essa Barshim | Eleanor Patterson |
Mondiaux 2023 | Gianmarco Tamberi | Yaroslava Mahuchikh |