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Réseau routier de Seine-et-Marne | |
Carte du réseau routier national (autoroutes et routes nationales) dans le département de Seine-et-Marne | |
Géographie | |
---|---|
Pays | France |
Région | Île-de-France |
Département | Seine-et-Marne |
Superficie | 5 915 km2 |
Population | 1 438 100 hab. (2021) |
Caractéristiques générales | |
Longueur totale | 12 375 km (2017) [1] |
Densité de réseau | 2.1 km/km2 |
Densité de réseau 2 | 9 km/1 000 hab. |
Consistance | |
Autoroutes | 210 km (2017) |
Routes nationales | 195 km (2017) |
Routes départementales | 4 324 km (2017) |
Voies communales | 7 646 km (2017) |
Accidentalité routière | |
Nombre d'accidents | 868 (2017) [2] ,[a] |
dont mortels | 75 (2017) |
Tués | 81 (2017) -1 % (2017/2010) (France : - 14 %) |
Blessés hospitalisés | 537 (2017) |
Blessés légers | 678 (2017) |
Cet article présente l'histoire, les caractéristiques et les événements significatifs ayant marqué le réseau routier du département de Seine-et-Marne en France.
Au , la longueur totale du réseau routier du département de Seine-et-Marne est de 12 375 kilomètres, se répartissant en 210 kilomètres d'autoroutes, 195 kilomètres de routes nationales, 4 324 kilomètres de routes départementales et 7 646 kilomètres de voies communales.
De 1750 à 1784, l’ensemble du réseau routier est pour la première fois cartographié à grande échelle (au 86400e) et de manière complète par Cassini de Thury[3], à la demande de Louis XV. Ces cartes sont d’une grande richesse toponymique, mais d’une grande pauvreté quant à la figuration du relief et de l’altimétrie. De même les chemins secondaires sont rarement représentés, du fait d’une part de leur état médiocre, d’autre part de leur faible importance économique.
L’Atlas national illustré réalisé par Victor Levasseur est un précieux témoignage du XIXe siècle, les cartes coloriées à la main sont entourées de gravures indiquant statistiques, notes historiques et illustrations caractéristiques des départements. Sur ces cartes sont représentées les routes, voies ferrées et voies d'eau. Par ailleurs, les départements sont divisés en arrondissements, cantons et communes.
Devant l'état très dégradé du réseau routier au lendemain de la Première Guerre mondiale et l'explosion de l'industrie automobile, l'État, constatant l'incapacité des collectivités territoriales à remettre en état le réseau routier pour répondre aux attentes des usagers, décide d'en prendre en charge une partie. L'article 146 de la loi de finances du prévoit ainsi le classement d'une longueur de l'ordre de 40 000 kilomètres de routes départementales dans le domaine public routier national[4].
En ce qui concerne le département de Seine-et-Marne, ce classement devient effectif à la suite du décret du [5].
En 1972, un mouvement inverse est décidé par l'État. La loi de finances du prévoit le transfert dans la voirie départementale de près de 53 000 kilomètres de routes nationales[6]. Le but poursuivi est[7] :
Le transfert s'est opéré par vagues et par l'intermédiaire de plusieurs décrets publiés au Journal officiel. Après concertation, la très grande majorité des départements a accepté le transfert qui s'est opéré dès 1972. En ce qui concerne le département de Seine-et-Marne, le transfert est acté avec un arrêté interministériel publié au journal officiel le [8].
Une nouvelle vague de transferts de routes nationales vers les départements intervient avec la loi du relative aux libertés et responsabilités locales, un des actes législatifs entrant dans le cadre des actes II de la décentralisation où un grand nombre de compétences de l'État ont été transférées aux collectivités locales. Dans le domaine des transports, certaines parties des routes nationales sont transférées aux départements et, pour une infime partie, aux communes (les routes n'assurant des liaisons d'intérêt départemental)[9].
Le décret en Conseil d’État définissant le domaine routier national[10] prévoit ainsi que l’État conserve la propriété de 8 000 kilomètres d’autoroutes concédées et de 11 800 kilomètres de routes nationales et autoroutes non concédées et qu'il cède aux départements un réseau de 18 000 kilomètres[11].
Dans le département de Seine-et-Marne, le transfert est décidé par arrêté préfectoral signé le [12]. 336 kilomètres de routes nationales sont déclassées. La longueur du réseau routier national dans le département passe ainsi de 526 kilomètres en 2004 à 189 en 2006 pendant que celle du réseau départemental s'accroît de 4 070 à 4 379 kilomètres.
Le réseau routier comprend cinq catégories de voies : les autoroutes et routes nationales appartenant au domaine public routier national et gérées par l'État[13], les routes départementales appartenant au domaine public routier départemental et gérées par le conseil général de Seine-et-Marne[14] et les voies communales[15] et chemins ruraux[16] appartenant respectivement aux domaines public et privé des communes et gérées par les municipalités. Le linéaire de routes par catégories peut évoluer avec la création de routes nouvelles ou par transferts de domanialité entre catégories par classement ou déclassement, lorsque les fonctionnalités de la route ne correspondent plus à celle attendues d'une route de la catégorie dans laquelle elle est classée. Ces transferts peuvent aussi résulter d'une démarche globale de transfert de compétences d'une collectivité vers une autre.
Au , la longueur totale du réseau routier du département de Seine-et-Marne est de 12 164 kilomètres, se répartissant en 210 kilomètres d'autoroutes, 194 kilomètres de routes nationales, 4 352 kilomètres de routes départementales et 7 408 kilomètres de voies communales. Il occupe ainsi le 37e rang au niveau national sur les 96 départements métropolitains quant à sa longueur et le 47e quant à sa densité avec 2,1 kilomètres par km2 de territoire[17].
Trois grandes réformes ont contribué à faire évoluer notablement cette répartition : 1930, 1972 et 2005.
L'évolution du réseau routier entre 2002 et 2017 est présentée dans le tableau ci-après.
2002 | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | |
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Autoroutes | 212 | 212 | 213 | 212 | 211 | 211 | 209 | 210 | 210 | 210 | 210 | 210 | 210 | 210 | 210 | 210 |
Routes nationales | 526 | 526 | 526 | 196 | 189 | 190 | 190 | 190 | 196 | 195 | 188 | 195 | 194 | 194 | 194 | 195 |
Routes départementales | 4 062 | 4 070 | 4 070 | 4 059 | 4 379 | 4 378 | 4 363 | 4 363 | 4 349 | 4 352 | 4 349 | 4 339 | 4 330 | 4 325 | 4 324 | 4 324 |
Voies communales | 6 933 | 6 990 | 7 043 | 7 055 | 7 105 | 7 296 | 7 296 | 7 354 | 7 408 | 7 408 | 7 455 | 7 498 | 7 498 | 7 558 | 7 629 | 7 646 |
TOTAL | 11 733 | 11 798 | 11 852 | 11 522 | 11 884 | 12 075 | 12 058 | 12 117 | 12 163 | 12 165 | 12 202 | 12 242 | 12 232 | 12 287 | 12 357 | 12 375 |
Cette section a pour objet de recenser les événements marquants concernant le domaine de la Route dans le département de Seine-et-Marne depuis 1990. Seront ainsi citées les déclarations d’utilité publique, les débuts de travaux et les mises en service. Seuls les ouvrages les plus importants soit par leur coût soit par leur impact (déviation de bourgs) seront pris en compte. De même il est souhaitable de ne pas recenser les projets qui n’ont pas encore fait l’objet d’une déclaration d’utilité publique.