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Parti démocratique civique
(cs) Občanská demokratická strana
Image illustrative de l’article Parti démocratique civique (Tchéquie)
Logotype officiel.
Présentation
Président Petr Fiala
Fondation
Siège Truhlářská 9, Prague
1er vice-président Zbyněk Stanjura
Vice-présidents Martin Baxa
Martin Kupka
Alexandr Vondra
Zdeněk Zajíček
Fondateur Václav Klaus
Journal ODS News
Positionnement Centre droit[1] à droite[2],[3],[4]
Idéologie Conservatisme[5],[6],[7],[8]
Libéral-conservatisme[9]
National-libéralisme[10]
Euroscepticisme[5]
National-conservatisme[10]
Affiliation européenne Parti des conservateurs et réformistes européens
Affiliation internationale Union démocrate internationale
Adhérents 14 005 (mai 2017)
Couleurs Bleu
Site web ods.cz
Représentation
Députés
34  /  200
Sénateurs
18  /  81
Députés européens
4  /  21
Conseillers régionaux
76  /  675

Le Parti démocratique civique (en tchèque : Občanská demokratická strana, ODS) est un parti politique tchèque de type libéral-conservateur et eurosceptique.

L'ODS est le principal parti de la droite libérale du pays. Il fut créé en 1991, après une scission du Forum civique par Václav Klaus, l'ancien président de la République, et est dirigé depuis le par Petr Fiala. Au niveau international, il est membre de l'Union démocrate internationale.

Idéologie

Au sein des divers courants de la droite européenne, l'ODS est à ranger dans le camp de la droite libérale. L'ODS plaide pour une diminution du rôle de l'État en économie. Sur les questions de mœurs, il est plutôt conservateur. De la présidence de Václav Klaus, le parti a en outre hérité d'une image d'un parti eurosceptique[11]. Il est atlantiste en matière de politique étrangère[12].

Histoire

De Klaus à Topolánek

L'ODS a été au pouvoir (Václav Klaus, Premier ministre de 1992 à 1998). Lors des élections de , il est devenu le 2e plus grand parti à la Sněmovna (chambre des députés tchèque) avec 63 sièges (sur 200). En Mirek Topolánek est élu président du parti, Václav Klaus devenant président de la République en . De l'avis des observateurs, les relations entre Klaus et Topolánek ne sont pas harmonieuses[13].

Au pouvoir (2006-2009)

Les élections de accouchent d'un « pat électoral » (volební pat). Si l'ODS arrive en tête avec 82 sièges sur 200, le parti ne dispose avec son allié naturel, le KDU-ČSL, que de 100 sièges sur 200. Après six mois de négociations, la coalition entre ODS, KDU-ČSL et le Parti vert (Les Verts) dirigée par Mirek Topolánek est investie par le parlement tchèque en . Les observateurs s'accordent à reconnaître la fragilité de cette coalition[14]. Elle est dissoute le à la suite d'une motion de censure déposée par l'opposition.

Le , comme précédemment annoncé[15], l'ODS adhère au groupe Conservateurs et réformistes européens, un groupe conservateur et antifédéraliste au Parlement européen dont il est l'un des principaux promoteurs.

En 2010, la coalition de centre droit de Nečas

Durant la campagne des législatives tchèques de , Mirek Topolánek tient des propos très controversés sur les origines juives de Jan Fischer et insultants à l'égard des électeurs sociaux-démocrates, ce qui le conduit à renoncer à la direction du parti au profit de Petr Nečas. Lors du scrutin, le parti se classe deuxième avec 20 % des voix, soit 15 points de moins qu'en 2006, contre 22 % aux sociaux-démocrates. Il est cependant en mesure de former une coalition gouvernementale, les partis TOP 09 et Affaires publiques, de centre droit, ayant recueilli plus de 27 % des voix entre les deux, ce qui offre une confortable majorité de 118 sièges à la Chambre des députés.

Le , mis en cause dans une affaire de corruption, Nečas démissionne et Martin Kuba, premier vice-président depuis , prend la direction du parti par intérim. Le bureau choisit, deux jours plus tard, Miroslava Němcová comme candidate à la présidence du gouvernement.

Résultats électoraux

Élections parlementaires

Année Voix % Rang Sièges Gouvernement
1992 1 924 483 29,73 1er
66  /  200
Klaus I
1996 1 794 560 29,62 1er
68  /  200
Klaus II (1996-1997), Tošovský (1997-1998)
1998 1 656 011 27,74 2e
63  /  200
Opposition
2002 1 166 975 24,47 2e
58  /  200
Opposition
2006 1 892 475 35,38 1er
81  /  200
Topolánek I (2006-2007), Topolánek II (2007-2009), Fischer (2009-2010)
2010 1 057 792 20,22 2e
53  /  200
Nečas (2010-2013), opposition (2013)
2013 384 174 7,73 5e
16  /  200
Opposition
2017 572 962 11,32 2e
25  /  200
Opposition
2021 Ensemble (SPOLU)
34  /  200
Fiala

Élections européennes

Année Voix % Rang Sièges Groupe
2004 700 942 30,04 1er
9  /  24
PPE-DE
2009 741 946 31,45 1er
9  /  22
CRE
2014 116 398 7,67 6e
2  /  21
CRE
2019 344 885 14,54 2e
4  /  21
CRE

Notes et références

  1. Seán Hanley, Centre-Right Parties in Post-Communist East-Central Europe, Routledge, , « Blue Velvet: The Rise and Decline of the New Czech Right », p. 29
  2. Zdenka Mansfeldová, The Handbook of Political Change in Eastern Europe, Edward Elgar, (ISBN 978-0-85793-537-3, lire en ligne), « The Czech Republic », p. 232
  3. (en) Tomáš Kostelecký, « Changing party allegiances in a changing party system: the 1990 and 1992 parliamentary elections in the Czech Republic », dans Gordon Wightman, Party Formation in East-Central Europe, Edward Elgar, (ISBN 1-85898-132-8, lire en ligne), p. 80
  4. William L. Miller et al., Values and Political Change in Postcommunist Europe, Palgrave Macmillan, (ISBN 978-1-349-39549-1, lire en ligne), p. 78
  5. a et b Wolfram Nordsieck, « Czechia », sur Parties and Elections in Europe,
  6. (en) « Civic Democratic Party, (Občanská demokratická strana, ODS) », sur National identity in CEE (consulté le ).
  7. (en) « POLITICAL SYSTEM », sur mzv.cz (consulté le ).
  8. « parlgov.org/explore/CZE/party/… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  9. John Nagle et Alison Mahr, Democracy and Democratization: Post-Communist Europe in Comparative Perspective, SAGE Publications, (ISBN 978-0-7619-5679-2, lire en ligne), p. 188
  10. a et b « Liberalismus a zdravý rozum », sur Centrum pro studium demokracie a kultury, (consulté le )
  11. (cs) « Euro.cz », sur Euro.cz (consulté le ).
  12. http://www.ods.cz/docs/publikace/modra_sance-zahranici.pdf
  13. Jiří Kubík, Václav Dolejší, MF DNES, « Topolánek: Klaus mi hodně svázal ruce », sur iDNES.cz,
  14. Lenka Zlámalová, « Mirek Topolánek: Křehkou většinu využijeme pro reformy », sur Hospodářské noviny (HN.cz),
  15. Le 30 mai 2009.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes