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Pour les autres membres de la famille, voir Famille Terlinden.
| Luc Terlinden | ||||||||
 Luc Terlinden en 2023. | ||||||||
| Biographie | ||||||||
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| Nom de naissance | Luc Christian Joseph Marie Terlinden | |||||||
| Naissance | Etterbeek, (Belgique) |
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| Ordre religieux | Fraternités sacerdotales Charles-de-Foucauld | |||||||
| Ordination sacerdotale | ||||||||
| Évêque de l'Église catholique | ||||||||
| Ordination épiscopale | par le card. Jozef De Kesel | |||||||
| Dernier titre ou fonction | Archevêque de Malines-Bruxelles | |||||||
| Évêque aux forces armées belges | ||||||||
| Depuis le | ||||||||
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| Archevêque de Malines-Bruxelles (Primat de Belgique) | ||||||||
| Depuis le | ||||||||
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| Autres fonctions | ||||||||
| Fonction religieuse | ||||||||
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| Fonction laïque | ||||||||
| Chancelier de l'Université catholique de Louvain | ||||||||
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| Fratelli tutti | ||||||||
| (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
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Luc Terlinden est un prêtre catholique belge né à Etterbeek le . Le 22 juin 2023 il a été nommé archevêque de l'archidiocèse de Malines-Bruxelles. Le 28 juin il a été nommé évêque du vicariat militaire. Le 3 septembre 2023 il a été consacré évêque et a été installé à la tête de l'archidiocèse. Il est ainsi devenu primat de Belgique et a été élu président de la Conférence épiscopale de Belgique. Il est également président du pouvoir organisateur de l'Université catholique de Louvain et de la Katholieke Universiteit Leuven et porte ainsi le titre de grand chancelier.
Luc Terlinden est le descendant d'une famille originaire de Rheinberg (Allemagne)[1], fixée à Anvers vers 1580[1], puis à Alost[2], jusqu'à la Révolution française, ensuite brièvement à Gand, puis à Bruxelles. Il est le septième enfant du colonel baron Maximilien Terlinden (1927-2016) et de Geneviève van der Rest (1935-2002)[3].
Il accomplit ses humanités à l’Institut Saint-Stanislas à Bruxelles (1980-1986). Après une candidature d’ingénieur commercial et de gestion à l'UCLouvain (Louvain-la-Neuve), il obtient une licence en sciences économiques à la KU Leuven en 1991. Il effectue ensuite son service militaire à Siegen, en Allemagne, comme officier de réserve au 1er régiment de guides. Il s'engage ensuite dans l'enseignement, mais après quelques mois, il entre au séminaire diocésain, est ordonné diacre le , et le le cardinal Godfried Danneels lui confére la prêtrise[4]. Il suit ensuite les cours de théologie morale à l'université Alfonsiana à Rome. Il consacre sa thèse de doctorat à l'intériorisation des sources morales d'après les écrits de Charles Taylor et du saint John Henry Newman[5].
En 2003, il est nommé vicaire pour la paroisse Saint-François à Louvain-la-Neuve et en 2010 curé de l'unité pastorale Sainte-Croix (Ixelles)[6]. Il est en plus chargé de fonder Pôles Jeunes pour les jeunes à Bruxelles entre 18 et 30 ans[7]. En 2017, il devint président du séminaire pour les diocèses francophones, membre du conseil diocésain pour l'archidiocèse Malines-Bruxelles et chanoine du chapitre de Saint-Rombaut[8]. Il devint aussi professeur au grand séminaire de Namur[9].
En septembre 2021, Terlinden est nommé vicaire général pour l'archidiocèse de Malines-Bruxelles[10]. Il est membre de la fraternité pour prêtres Charles de Foucauld[11] et conseiller spirituel d'une Équipe Notre-Dame (mouvement de spiritualité pour époux). Il est aumônier de l'unité scoute Saint-André - P.L. de Coninck[12]. Depuis tout jeune il est un fervent scout. Ses hobbies préférés sont le cyclisme et les sports de montagne.
Le est annoncé que Luc Terlinden est nommé archevêque de Malines-Bruxelles, en succession du cardinal Jozef De Kesel. L'ordination épiscopale et l'installation a lieu le [13].
Sa nomination se situe dans la tradition de nommer en alternance à la tête de la province ecclésiastique de Malines-Bruxelles un archevêque francophone et néerlandophone, tout en s'assurant que les personnalités nommées maîtrisent les deux langues dans un parfait bilinguisme.
Le , Luc Terlinden est nommé évêque du diocèse aux Forces armées belges. En fils et petit-fils d'officiers supérieurs, il se souvient que « L’expérience de son service militaire fut très riche. »[14]
Le , il assiste en la basilique de Saint-Pierre à Rome à la remise du pallium aux nouveaux archevêques, dont un exemplaire lui fut remis[15].
Le 3 septembre 2023 Luc Terlinden fut consacré en tant qu'évêque, au cours d'une messe solennelle tenue en la cathédrale Saint-Rombaut de Malines[16].
Avant de se rendre à la cathédrale, Terlinden se prêta à une brève cérémonie dans les jardins de l'archevêché, au cours de laquelle il prêta serment de fidélité au pape et signa une profession de foi. En entrant dans la cathédrale bondée, il était précédé de plusieurs centaines de prêtres, par les évêques de Belgique, parmi lesquels ses trois évêques auxiliaires, par le cardinal-archevêque du Luxemburg Jean-Claude Hollerich, de l'archevêque de Paris, Laurent Ulrich, de l'archevêque de Lille, Laurent Le Boulc'h, du président de la Conférence épiscopale néerlandaise, Hans van den Hende, et du nonce auprès de l'Union Européenne, Noël Treanor (en). Les différentes religions ou organismes philosophiques, étaient également représentés.
L'évêque consécrant était son prédécesseur, le cardinal Jozef De Kesel[16], assisté de Johan Bonny, évêque d'Anvers et de François Touvet, évêque de Châlons-en-Champagne[17]. Le nonce Franco Coppola lui apposa le pallium, symbole de l'unité avec le pape et l'église. Le sacre se déroula ensuite: imposition des mains, onction avec le chrême ou chrisme, remise de l'anneau épiscopal, de la mitre et de la crosse[16] de Jean Jadot[18]. Ensuite le nouvel archevêque prit possession du trône archiépiscopal et primatial[7]. A l'issue de la cérémonie, il déambula dans sa cathédrale, afin d'en prendre physiquement possession.
Le roi Philippe et la reine Mathilde[19] assistaient à la cérémonie, ainsi que des représentants des autorités civiles dont la ministre de l'intérieur Annelies Verlinden[16], judiciaires, militaires et académiques.
Le , il est élu comme président de la conférence des évêques de Belgique pour un mandat de trois ans, renouvelable[20].
Dans son homélie de Noël 2023 Luc Terlinden, évoque principalement les enfants victimes d’abus sexuels ou d’une adoption forcée : « une réalité douloureuse qui est revenue au grand jour ces dernières semaines à la suite des témoignages poignants de victimes. Ceux-ci nous invitent non seulement à la compassion mais aussi à un engagement résolu pour le respect de la dignité de toute personne humaine… »[21].
Le nouvel archevêque a choisi comme devise épiscopale : Fratelli tutti, du nom de l'encyclique du pape François[22]. Le nouvel archevêque explique: « Dans l’Évangile, Jésus nous enseigne que nous n’avons qu’un seul maître et que nous sommes tous frères (Évangile selon Matthieu 23,8 dans la Traduction œcuménique de la Bible[23]). L’évêque ne remplace pas le maître mais, parmi ses frères et sœurs, il est au service de la communion autour du Christ. Le pape François, dans son encyclique Fratelli tutti, nous rappelle aussi la dimension sociale et universelle de la fraternité. L’Église est appelée à être signe de fraternité et d’amitié, là où règne parfois l’individualisme et l’injustice. Saint François d’Assise et saint Charles de Foucauld, par le don total de leur vie à Dieu, ont manifesté cette fraternité universelle en se faisant proches des plus petits et plus abandonnés »[24].
Tutti fratelli est aussi l'expression utilisée par Henry Dunant en 1859 lorsqu'avec les villageois de Solferino ils soignèrent les blessés des deux camps.
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