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Parfois, des territoires sont désignés au moyen de périphrases dont les origines sont diverses : appellations locales anciennes (cf. Maroc, Chine, Japon ou Corée), caractéristique géographique (cf. France ou Italie), ou encore stéréotype (cf. Norvège, Australie…). Ces appellations ne correspondent pas toujours exactement aux frontières officielles des États (en particulier, l'Hexagone ne prend pas en compte les DOM, la Corée est un ensemble comprenant deux États).
Les spécialités ne sont pas reprises dans cette liste (« pays du chocolat », « pays des mangeurs de grenouilles », « pays du secret bancaire », etc.).
Burkina Faso : le pays des Hommes intègres (en mooré, Burkina signifie « hommes intègres » alors que Faso désigne « le pays » en langue bambara. Ces deux langues sont très utilisées par les Burkinabè.
Corée (entité constituée de deux pays) : le pays du Matin calme (plus fréquent mais provenant d’une erreur de traduction par les soldats américains pendant la Guerre de Corée du « pays du matin clair et frais ») ; le pays du Matin clair et frais (encore peu répandu, mais exact) ; le Royaume ermite (surnom du royaume de Corée sous la dynastie Chosŏn avant de désigner la seule Corée du Nord) ; la Terre de trois mille lis (le li coréen équivalant à 392 mètres)
Éthiopie : l'« Abyssinie », nom historique de l'Empire qui désigne à l'origine les pays du nord de l'Éthiopie (Tigray, Amhara, Begemeder, Godjam et Shewa) ; « Le toit de l'Afrique » (les hauts plateaux d'Abyssinie constituent les plus vastes étendues montagneuses continues d'Afrique avec des altitudes allant de 2 000 à 4 000 m et qui descendent rarement sous les 1 500 m.)
Israël : l'État hébreu ; l'État des Juifs (Herzl[40] : Der Judenstaat, et non l'« État juif »[41],[42], traduction française erronée qu'on a cru bon de corriger en « État hébreu », ce qui est tout autant erroné) ; « la Terre promise » (périphrases bibliques) ; la Terre sainte ; l'entitésioniste (périphrase nationaliste-arabe considérant qu'il ne s'agirait pas d'un « pays », reprise dans d'autres langues). L'expression désignant Canaan dans la Bible[43], « pays où coulent le lait et le miel »[44] a pu être interprétée comme désignant l'actuel territoire d'Israël (le lait et le miel étant des symboles d'abondance, de fertilité et de bénédiction dans la Bible, soit un lieu de richesse et de promesse) mais ce territoire étant régulièrement menacé de sécheresse, l'expression désigne plus vraisemblablement l'actuel Liban, pays bien arrosé[45].
Italie : la Péninsule, la Botte (à cause de sa forme géographique : les Pouilles en forment le talon…) ; l'adjectif transalpin (par rapport à la France) désigne une chose qui est italienne mais pour les Italiens, cela désigne la France car trans signifie en latin « de l’autre côté, au-delà » ; il bel paese.
Japon : le pays du Soleil levant, la Prusse de l'Asie, l'Archipel, l'Archipel nippon
Pays-Bas : le pays des tulipes, la « Hollande » (désigne normalement une région des Pays-Bas, mais fait souvent référence au pays entier), outre-Moerdijk (Belgique), l'autre pays du fromage (slogan publicitaire), nos voisins de l'Ouest (en allemand)
Portugal : « le pays des Œillets » (en référence à la révolution de 1974), la « Lusitanie », « le pays de Camões », « le pays aux douces coutumes » (o país de bandos costumes), « le pays de Salazar », « le Rectangle » (o Rectângulo), « le Rectangle européen » (o Rectângulo europeu). Pour le portugais, « la langue de Camões ».
Sénégal : Le pays de la Téranga (nom wolof qui signifie « Hospitalité ») et Sunu Gaal (qui signifie « Notre Pirogue »), Suisse de l'Afrique, sous la présidence d'Abdou Diouf (1981-2000) uniquement.
Suisse : la confédération helvétique (son nom officiel est Confédération suisse), la Confédération, l'Helvétie, le château d'eau de l'Europe, le pays du fromage, le pays du chocolat, outre-Jura (pour la France)[57].
Thaïlande : le pays du Sourire, le pays des Hommes libres (définition en thaï)
Asie : l’Orient (l’expression désigne de façon variable l’ensemble des pays asiatiques y compris la Turquie, mais aussi quelquefois l'Est de l'Afrique du Nord), le Moyen-Orient, l'Extrême-Orient
Afrique : le Continent Noir, le Berceau de l'Humanité
Empire ottoman : la Sublime Porte, la Porte, l'homme malade de l'Europe[62].
Provinces Unies (1581 à 1795) : la Hollande pour la France, du nom de sa province d'alors, citée dans d'anciennes comptines.
République des Deux Nations (1569-1795) : la République des deux nations, la Rzeczpospolita (son nom polonais), la République[63], ou le Commonwealth polo(no)-lituanien ; parfois même simplement la Pologne, surtout lorsque le contexte est déjà connu du lecteur[64].
Reich allemand : l'Allemagne nazie, l'empire hitlérien ou, ironiquement, le Reich de 1 000 ans.
Union soviétique : « Russie » (la RSFS de Russie étant sa principale composante sur les plans politique, géographique et démographique), la Mère Patrie, le Grand Ours (ces deux expressions étant toujours utilisées pour désigner la Russie actuelle), le Grand Frère soviétique, la Patrie du communisme ou encore le Pays des Soviets en référence à Tintin. On pourrait aussi parler de l'Union indestructible des républiques libres qui est l'expression employée dans l'hymne soviétique[65].
Provinces, départements, États américains ou autres
Québec (le) : La belle province (devise figurant sur les anciennes plaques d'immatriculation ; elle y a été remplacée en 1978 par la devise officielle de la province de Québec, « Je me souviens »)
↑François Langlume, « La politique d'expansion nord-américaine et la voie maritime du Saint-Laurent », Politique étrangère, vol. 22, no 4, , p. 390–410 (DOI10.3406/polit.1957.6197, lire en ligne, consulté le )
↑Jean Hadas-Lebel, « Enquête sur le nom latin des Grecs et de la Grèce », Revue de philologie, de littérature et d'histoire anciennes, vol. LXXXVI, , p. 53-75 (lire en ligne)
↑(en) Maura Ellyn et Maura McGinnis, Greece : A Primary Source Cultural Guide, The Rosen Publishing Group, (ISBN978-0-8239-3999-2, lire en ligne), p. 8.
↑(en) Howard Morley Sachar, A history of Israel: from the rise of Zionism to our time, Alfred A. Knopf, coll. « A Borzoi book », (ISBN978-0-375-71132-9), p. 39
↑(en)Overberg, Henk (2012) [1997]. The Jews' State – A Critical English Translation (1 ed.). Plymouth, UK: Rowman & Littlefield. p. 3. (ISBN978-0765759733).
↑La traduction en français de Der Judenstaat est L'État des Juifs. Le titre a souvent été mal traduit en L'État juif (qui serait, en allemand, Der jüdische Staat), créant ainsi une ambiguïté fondamentale au cœur du sionisme lui-même : faut-il créer un État pour les Juifs, qui puisse les défendre, en accord avec la conception selon laquelle seul un État-nation propre peut fournir une protection adéquate à tel ou tel peuple ; ou faut-il créer un « État juif », donc religieux et non laïque ?
↑« Les musulmans se sont trouvés exclus durant toute cette période de l'application du principe des nationalités : ils sont jugés incapables de former un peuple, non pas au sens ethnique mais au sens politique du terme. La question de Palestine est l'illustration exemplaire de ce refus d'appliquer le principe des nationalités, puisqu'elle est définie, dans les milieux anglo-saxons et juifs, comme une terre sans peuple », Henry Laurens, « Genèse de la Palestine mandataire », Monde Arabe 1993/2 (no 140)1993/2 (no 140), pages 3 à 34, Éditions La Documentation française, ISSN 1241-5294, DOI 10.3917/machr1.140.0003
↑Bichara Khader, « La notion de "colonisation" dans l'idéologie et la pratique sioniste », Cahiers de la Méditerranée, vol. 29, no 1, , p. 147–168 (DOI10.3406/camed.1984.972, lire en ligne, consulté le )
↑José-Marie BEL et Théodore MONOD, Botanique au pays de l’Encens », Périple au Yémen (Editions Amyris)
↑Maghreb-Machrek, « Les fondements socio-économiques de la révolution arabe en cours » à l’aune de la crise financière internationale ouverte en 2008. Le Monde diplomatique, no 206, hiver 2010-2011.
↑Expression du tsar Nicolas Ier, utilisée à partir du XIXe siècle en référence à la faiblesse chronique de l'état ottoman.
↑Henryk Sienkiewicz, Par le fer et par le feu, traduction du comte Wodziński et de B. K. Kozakiewicz complétée par Laurence Dyèvre et Grażyna Gruszecka, 2014, Paris, pages 19 à 21
↑La notion de Pologne-Lituanie servant avant tout à situer cet état temporellement, afin que le lecteur sache tout de suite que c'est la Pologne des XVIes, XVIIes, etc. siècle dont il s'agit. En effet, c'est bien vite surtout la composante polonaise de la "République des deux-nations" qui s'exprime, et cet état finit par redevenir le royaume de Pologne. C'est d'ailleurs sous ce seul nom qu'il est désigné dans bon nombre d'atlas historiques. Cf. par exemple le nom de Royaume de Pologne électif qui lui est parfois donné.
↑Cependant, le fait que peu de personnes connaissent cet hymne - du moins sa traduction -, tout comme la valeur quelque peu polémique de l'expression nous font conseiller de ne l'utiliser qu'avec un public averti, et ce, en l'expliquant clairement.