Type a search term to find related articles by LIMS subject matter experts gathered from the most trusted and dynamic collaboration tools in the laboratory informatics industry.
1969 –
Logo de la région Languedoc-Roussillon. |
|
Statut | Région française |
---|---|
Préfecture de région | Montpellier |
Langue(s) | Français (officielle), Occitan (Languedocien) et Catalan (historiques non officielles) |
Départements |
Aude (11) Gard (30) Hérault (34) Lozère (48) Pyrénées-Orientales (66) |
Population | 2 836 570 habitants (2019) |
---|
Superficie | 27 376 km² |
---|
1986 | Création de la collectivité territoriale. |
---|---|
1er janvier 2016 | Fusion dans la région Occitanie. |
1973-1974 | Francis Vals (PS) |
---|---|
1974-1983 | Edgar Tailhades (PS) |
1983-1986 | Robert Capdeville (PS) |
1986-2004 | Jacques Blanc (UDF, UMP) |
2004-2010 | Georges Frêche (PS puis divers gauche) |
2010-2014 | Christian Bourquin (PS puis divers gauche) |
2014-2015 | Damien Alary (PS) |
2014-2015 | Pierre de Bousquet de Florian |
---|
Entités précédentes :
Entités suivantes :
Le Languedoc-Roussillon était une ancienne région administrative française dans le sud de la France qui correspondait approximativement à l'ancien Bas-Languedoc. La région était subdivisée en cinq départements : l'Aude, le Gard, l'Hérault, la Lozère et les Pyrénées-Orientales. Elle était bordée par l'Espagne (Catalogne), l'Andorre (au sud) et la mer Méditerranée (le golfe du Lion), et par les régions françaises suivantes : Provence-Alpes-Côte d'Azur, Rhône-Alpes, Auvergne, Midi-Pyrénées. Ses habitants étaient appelés les Languedociens-Roussillonnais.
Plusieurs éléments naturels la délimitaient : l'est des Pyrénées, puis le seuil du Lauragais, désormais nommé seuil de Naurouze, au sud, les Cévennes et les Grandes Causses et le fleuve Rhône au nord. Plusieurs géographes ont parlé comme d'un amphithéâtre tourné vers la mer des montagnes et des plaines languedociennes et roussillonnaises.
Deux langues régionales étaient historiquement présentes en Languedoc-Roussillon : l'occitan (languedocien, auvergnat, provençal) et le catalan. Le nom de la région se dit en occitan Lengadòc-Rosselhon [ˌleŋgɔˈðɔk rruseˈʎu] et en catalan Llenguadoc-Rosselló [ˌʎeŋgwəˈðɔk rrusəˈʎo].
Dans le cadre de la réforme territoriale, la région Languedoc-Roussillon a fusionné avec la région Midi-Pyrénées. Cette fusion est entrée en vigueur au 1er [1]. Le nom officiel complet de la nouvelle région est Occitanie Pyrénées-Méditerranée[2].
Les départements du Languedoc-Roussillon faisaient partie selon certains découpages ou feraient toujours partie du Grand Sud-Est français et/ou du Grand Sud-Ouest français.
La province du Languedoc tient son nom de la langue parlée dans le Sud de la France, « la langue d'oc ».
Après son élection à la tête du conseil régional du Languedoc-Roussillon en 2004, Georges Frêche lance l'idée de changer le nom de la région en « Septimanie », terme qu'il estimait plus judicieux que sa désignation première, issue des travaux de la DATAR. Le conseil régional commence à largement utiliser ce nom. Il rencontre toutefois une franche opposition d'une large population, surtout chez les Catalans dans les Pyrénées-Orientales qui estimaient que le nom « Septimanie » pourrait nuire à l'identité catalane et nier la double identité culturelle présente dans la dénomination même de Languedoc-Roussillon. De plus, l'ancienne Septimanie ne recouvrait pas exactement les limites du Languedoc-Roussillon actuel, spécialement le Gévaudan qui est aujourd'hui le département de la Lozère.
Cette opposition, cristallisée par plus de 45 000 signatures recueillies par les Catalans et une manifestation rassemblant 8 000 personnes à Perpignan, le 8 octobre 2005, ont conduit Georges Frêche à renoncer à ce changement de nom.
Depuis 2010, le conseil régional lance des campagnes de communication où apparaît le nom « Sud de France » pour désigner la région en lieu et place de Languedoc-Roussillon.
À partir d'août 2012, Sud de France est d'ailleurs la marque utilisée par le conseil régional pour sponsoriser le club du Montpellier HSC et pour promouvoir les produits agricoles de la région.
La région est incluse dans la Celtique méditerranéenne[3],[4]. Vers la fin du IIIe siècle av. J.-C. un peuple celtique, les Volques, prend ses quartiers dans la région du Rhône à la Garonne, des Cévennes aux Pyrénées. Ils ont pour capitales Toulouse et Nîmes. On assiste à une première structuration du territoire.
Ils pactisent avec les Romains dès le Ier siècle av. J.-C. Narbonne est créé pour pacifier la province en - 118 et devient la capitale de la Narbonnaise.
Au début du Ve siècle, les Vandales envahissent la province puis les Wisigoths s'y installent. La région de Narbonne comme la péninsule ibérique reste wisigothe jusqu'à sa conquête par les Maures entre 719 (chute de Narbonne) et 725 (chute de Carcassonne et de Nîmes). Narbonne devient alors la capitale d'une des cinq provinces d'Al-Andalus dirigées par un wâli pendant près de quarante ans.
La région est conquise par Pépin le Bref (chute de Narbonne en 759), qui en fait le marquisat de Gothie, incluse dans le royaume d'Aquitaine créé en 778. Ce vaste territoire englobe tout le sud du Rhône jusqu'à l'Atlantique et est légué par Charlemagne à son fils Louis le Pieux en 781. L'administration est confiée aux comtes de Toulouse.
À l'époque féodale a lieu une grande fragmentation politique : les comtés de Roussillon et de Cerdagne passent dans l'orbite du royaume d'Aragon, alors que le Bas-Languedoc passe sous la domination de la maison Trencavel et leurs rivaux les comtes de Toulouse.
Raimond IV dit Raimond de Saint Gilles (1042-1115) atteint par mariage l'objectif de réunification en agrandissant son état au comté de Rouergue, de Nîmes, de Narbonne, du Gévaudan, d'Agde, de Béziers et d'Uzès.
La lutte contre le catharisme et la croisade des albigeois[5] entraîne l'extinction de la dynastie des comtes de Toulouse. La province est réunie au royaume de France en 1271, à l'exception de Montpellier restée sous l'influence de la Maison d'Aragon puis de Majorque, et qui ne sera rattachée au Royaume de France qu'en 1349. De là est né le Languedoc royal qui va persister jusqu'à la Révolution française.
Le traité de Corbeil a entériné en 1258 la division avec les territoires du Sud de la région. Les Corbières formèrent la frontière entre le royaume de France et le royaume d'Aragon.
En 1659, le traité des Pyrénées entraine l'annexion du Roussillon et le Nord de la Cerdagne au royaume de France.
Aujourd'hui encore, le découpage régional est parfois contesté : l'appellation Languedoc rappelle encore la province dont la capitale était Toulouse, ville qui maintient d'ailleurs une certaine influence sur la partie nord-ouest de l'Aude. A contrario, ce découpage ne prend pas en compte l'influence de la ville de Montpellier sur la partie sud de l'Aveyron, notamment sur la région millavoise.
Les armes se décrivent :
|
Le fait de faire brocher une croix d'or et de gueules sur un franc-quartier des mêmes métal et émail n'est pas correct. De même, le fait de placer l'écu de Catalogne en pointe et à senestre ne s'explique peut-être que par une influence, probablement inconsciente, des armes personnelles adoptées en 1978 par le pape Jean-Paul II. Le dessin du blason est probablement erroné : au lieu « d'or à quatre pals de gueules » qui est de Catalogne, il présente incompréhensiblement « palé d'or et de gueules de huit pièces ».[réf. nécessaire]
Sept soleils réunis en un seul composent le logotype de la région. Ils symbolisent son rayonnement, son mouvement, son avenir. Le logotype est constitué d'un fond rouge, du motif des sept soleils, et de l'appellation « la Région Languedoc Roussillon »[6].
Les couleurs or et rouge sont empruntées aux blasons des comtes de Toulouse et des comtes de Barcelone, symbolisant la fusion des identités occitane et catalane de la Région[7]
La région Languedoc-Roussillon comportait cinq départements : l'Aude, le Gard, l'Hérault, la Lozère et les Pyrénées-Orientales. Elle avait pour chef-lieu Montpellier, qui est également chef-lieu de l'Hérault.
Celui-ci compte deux chefs-lieux d'arrondissement, Béziers et Lodève. Le département de l'Aude a pour chef-lieu Carcassonne et pour chefs-lieux d'arrondissement Limoux et Narbonne. Le département du Gard, dont le chef-lieu est Nîmes, a deux chefs-lieux d'arrondissement : Alès et Le Vigan. Le département de la Lozère a pour chef-lieu Mende et pour seul chef-lieu d'arrondissement Florac. Enfin, les Pyrénées-Orientales ont Perpignan pour chef-lieu, Céret et Prades pour chefs-lieux d'arrondissement.
Languedoc-Roussillon
Département | Superficie | Population | Préfecture | Sous-préfectures | Densité | |
---|---|---|---|---|---|---|
11 | Aude | 6 139 km2 | 356 467 | Carcassonne | Limoux et Narbonne | 58 hab/km2 |
30 | Gard | 5 853 km2 | 709 700 | Nîmes | Alès et Le Vigan | 121 hab/km2 |
34 | Hérault | 6 224 km2 | 1 044 558 | Montpellier | Béziers et Lodève | 168 hab/km2 |
48 | Lozère | 5 167 km2 | 77 082 | Mende | Florac | 15 hab/km2 |
66 | Pyrénées-Orientales | 4 116 km2 | 448 543 | Perpignan | Céret et Prades | 109 hab/km2 |
La commune la plus peuplée est Montpellier dans l'Hérault (281 613 habitants) et la moins peuplée est Caunette-sur-Lauquet dans l'Aude (4 habitants).
La commune la plus vaste en superficie est Narbonne dans l'Aude (17 296 hectares) et la plus petite est Mont-Louis dans les Pyrénées-Orientales (39 hectares).
Le point culminant est le Pic Carlit dans les Pyrénées-Orientales (2 921 m).
La politique en Languedoc-Roussillon est longtemps dominée par l'opposition entre deux personnages : Jacques Blanc (président du conseil régional pendant dix-huit ans) et Georges Frêche, son adversaire socialiste qui lui succède en mars 2004. Les ministres Claude Allègre et Jean-Claude Gayssot sont originaires de la région.
Maires des principales villes :
Élection / collectivités | Droite | Gauche |
---|---|---|
Élection présidentielle de 2012 (2d tour) | 48,84 % (Nicolas Sarkozy) | 51,16 % (François Hollande) |
Conseil régional (2010) | 23 (UMP-NC-DVD) | 44 (PS-PRG-EELV-PCF-DVG) |
Conseils départementaux (2015) | 0 | 5 |
Députés (2012) | 4 | 19 |
Sénateurs (2011) | 4 | 8 |
Villes chefs-lieux de département (2014) | 3 | 2 |
La région Languedoc-Roussillon s'étend sur des ensembles naturels distincts et se trouve être le résultat d'un découpage administratif qui fait abstraction de l'histoire du Languedoc, jadis composé de deux sous-ensembles, le Haut-Languedoc qui correspond dans les grandes lignes à la région Midi-Pyrénées et le Bas-Languedoc qui correspond à la région Languedoc-Roussillon actuelle.
La plaine littorale contraste avec les zones montagneuses de la moyenne montagne cévenole aux Pyrénées en passant par les Grands Causses. Les côtes rocheuses des Pyrénées alternent avec les longues plages de sable protégeant de vastes étangs (étang de Thau, de Vendres, du Méjean, etc.).
L'unité de la région Languedoc-Roussillon est davantage climatique que géographique, malgré des nuances sensibles. La région relève majoritairement du climat méditerranéen.
La principale nuance de climat méditerranéen est constituée par les Causses de Lozère, où l'hiver est très rigoureux, ponctué même quelquefois de véritables tempêtes de neige. Les températures d'été elles-mêmes ne sont pas excessives, sauf dans le fond des gorges. Le prolongement naturel de ces reliefs, les Cévennes, est, quant à lui, fortement arrosé. Cette barrière montagneuse est la première rencontrée par les pluies méditerranéennes, qui s'y déversent. Ainsi, le massif de l'Aigoual, qui reçoit plus de 2 m d'eau par an (avec un record européen de 950 mm en 24h), reste même frais en été.
L'Aubrac et la Margeride présentent respectivement des influences océaniques et semi-continentales. Le climat de l'Aubrac n'apparaît pas méditerranéen mais plutôt océanique de montagne à influence méditerranéenne (comme la Planèze de Saint-Flour).
En revanche, le bas Languedoc-Roussillon ont en commun des étés très chauds. La moyenne des températures des mois d'été est la plus élevée de France à Perpignan (22,3 °C), mais Montpellier n'est pas en reste avec 23,7 °C en juillet et des records allant jusqu'à 37,5 °C[8],[9]. Le nombre d'heures d'ensoleillement est exceptionnel avec un record à Montpellier de 369 heures d'insolation en juillet. À l'inverse, les hivers sont doux (Perpignan : 6,7 °C en janvier, Montpellier : 5,6 °C), même si la violence des vents continentaux (mistral (à l'est de Montpellier) et tramontane (à l'ouest de Montpellier)), desséchants et froids, peut brutalement faire varier les températures d'hiver et des intersaisons.
Les précipitations sont caractéristiques elles aussi du climat méditerranéen puisqu'elles se produisent pour l'essentiel aux intersaisons et sous forme d'averses violentes; il pleut davantage à Montpellier qu'à Paris et à peine moins qu'à Brest, mais ces pluies sont concentrées sur un nombre de jours inférieurs de moitié (752 mm en 90 jours à Montpellier; 440 mm annuels à Salses, en Roussillon). Ces pluies brutales peuvent être dramatiques pour les sols après une longue période de sécheresse, ravinant la terre et provoquant des inondations. Le Vidourle déborde régulièrement à Sommières.
Ces caractéristiques méditerranéennes sont même largement partagées par les reliefs pyrénéens du sud de la région, où elles pénètrent par les vallées. Ainsi la Cerdagne ou le Vallespir bénéficient, elles aussi, d'un ensoleillement remarquable. Les hautes montagnes ne connaissent qu'un enneigement tardif.
La plupart des agglomérations ou communautés de communes ont fédéré leur transport de personnes.
L'économie du Languedoc-Roussillon repose sur plusieurs secteurs :
Outre les universités, la région Languedoc-Roussillon dispose de structures de soutien à l'innovation (Languedoc Roussillon incubation, Innov'up, NRCT Technopole…).
Le vignoble du Languedoc-Roussillon est la première région viticole de France[11], même si la part des emplois y diminue. On admet que la vigne existe dans le sud de la France depuis le Pliocène. De plus le premier vignoble gaulois se développa autour des 2 villes : Béziers et Narbonne[12].
L'oliveraie de la région cultive la Lucques.
Le chômage est l'un des taux les plus élevés de France avec 14,3 % - selon l'INSEE en janvier 2015.
La région connaît la plus forte croissance démographique de France, et pourrait compter environ 3 300 000 habitants en 2030, soit une hausse de 36 % par rapport à 2000. Cette hausse est surtout due aux migrations internes, l'accroissement naturel étant plutôt faible[13].
Avec l’allongement de l’espérance de vie et l’arrivée aux âges élevés des générations nombreuses du baby-boom[14], d’après les estimations de population de l’Insee pour 2013, soit 10,42 % (vs 9,15 % en France métropolitaine). Ce sont les Pyrénées-Orientales qui comptent la plus grande part de personnes âgées (12,10 % de plus de 75 ans). Le Gard et l’Hérault sont les départements « les moins âgés », mais ils ont vocation à « vieillir » fortement dans les prochaines années. D’ici à 2020, le nombre de personnes âgées de plus de 75 ans devrait augmenter de 12 % dans l’ensemble de la région.
Ce tableau indique les communes de Languedoc-Roussillon qui comptaient en 2008 plus de 3 000 résidences secondaires[15].
Ville | département | Rés. secondaires |
---|---|---|
Agde (Le Cap-d'Agde) | Hérault | 30 349 |
Le Grau-du-Roi (Port-Camargue) | Gard | 18 238 |
La Grande-Motte | Hérault | 16 280 |
Le Barcarès | Pyrénées-Orientales | 14 839 |
Leucate | Aude | 13 482 |
Argelès-sur-Mer | Pyrénées-Orientales | 10 856 |
Gruissan | Aude | 10 305 |
Saint-Cyprien | Pyrénées-Orientales | 10 273 |
Canet-en-Roussillon | Pyrénées-Orientales | 8 104 |
Fleury | Aude | 7 381 |
Vias | Hérault | 7 123 |
Valras-Plage | Hérault | 6 435 |
Sète | Hérault | 5 819 |
Marseillan | Hérault | 5 526 |
Narbonne | Aude | 5 304 |
Montpellier | Hérault | 5 136 |
Port-la-Nouvelle | Aude | 4 573 |
Palavas-les-Flots | Hérault | 4 389 |
Sérignan | Hérault | 4 197 |
Font-Romeu-Odeillo-Via | Pyrénées-Orientales | 3 952 |
Balaruc-les-Bains | Hérault | 3 585 |
Mauguio (Carnon Plage) | Hérault | 3 510 |
Les Angles | Pyrénées-Orientales | 3 349 |
Télévision et radio
Presse écrite
Presse en ligne
De nouvelles pratiques culturelles mettent en valeur les traditions locales, les lieux, terroirs, pratiques locales (sports, langue d'oc…) telles les joutes ou bien la course camarguaise. Elles contribuent à animer et perpétuer les fêtes votives et à développer l'aménagement du territoire. On trouve aussi de nouvelles formules telles les randonnées vigneronnes, ou des festivals de sports et arts de la rue (fanfares, théâtre). Plusieurs festivals de cinéma, de musique, arts vivants, issus de la décentralisation et créés depuis les années 1980, animent la région.
Plus traditionnels, de nombreux musées, opéras et autres lieux culturels, répartis sur le territoire ont été créés ou rénovés.
Les randonnées ou festivals faisant parcourir et découvrir un terroir associé à un territoire, illustrent ces nouvelles pratiques culturelles
Louis Feuillade est un réalisateur français du début du XXe siècle, il est né à Lunel en 1873.
L'inventaire du Canal du Midi, des vitraux, des objets, du patrimoine industriel, des caves coopératives vinicoles et des châteaux viticoles de la région a été réalisé en partenariat avec la Région Languedoc Roussillon[29]. L'inventaire des hôtels particuliers de Montpellier[30]. Une partie des vitraux de la région présentée[31].
Un événement annuel réunit écrivains, éditeurs à la rencontre de leur public : la Comédie du Livre.
La lecture publique bénéficie de soutiens tel que le Centre national du livre[6]|, avec le développement de l'intercommunalité de nombreux réseaux de Médiathèques sont apparus. Autrefois bibliothèques nous observons de nombreuses constructions, depuis les années 1990, dans et autour des principales villes de la région.
Le Centre inter-régional de développement de l'occitan se veut à la fois une Médiathèque et une vitrine de l’identité occitane, Nîmes Métropole et son réseau[32], Perpignan[33], Montpellier Méditerranée Métrolpole - Réseau des Médiathèques et Bibliothèques[34].
Outre les nombreuses créations littéraires d'écrivains de la région dans les maisons d'éditions nationales, il existe une pépinière de maisons d'éditions implantées dans la région-même.
Citons les Éditions Verdier, créées dans l'Aude puis développées à Paris, Indigène éditions ayant publié entre autres Indignez-vous ! de Stéphane Hessel, les Éditions Jacques Brémond, l'Atelier du Gué, Au Diable Vauvert, Les temps d'art graphique, Lirabelle (éditions), 6 Pieds sous terre, etc.
Dans l'Hérault :
Dans l'Aude :
Dans le Gard :
le festival de cinéma d'Alès Itinérances au mois de mars'
Dans les Pyrénées-Orientales :
Le Balèti se danse en Provence et en Languedoc.
Dans le Languedoc, on parle le languedocien, dialecte de l'occitan. Dans le Roussillon, la langue régionale est le catalan, langue commune avec la principauté d'Andorre et les régions espagnoles de Catalogne, Valence et Baléares.
La ville de Béziers abrite le CIRDOC, plus grand centre de documentation et de recherche sur la langue et la culture occitane.
Le catholicisme est la religion la plus représentée dans la région, notamment au niveau des monuments historiques et des associations. La Province ecclésiastique de Montpellier correspond à la région administrative. La région est riche de 16 cathédrales ou anciennes cathédrales (Agde, Alès, Alet-les-Bains, Béziers, Carcassonne, Elne, Lodève, Mende, Montpellier, Narbonne, Nîmes, Perpignan, Saint-Papoul, Saint-Pons-de-Thomières, Uzès, Villeneuve-lès-Maguelone).
Le protestantisme est bien représenté dans la région, notamment dans le bastion huguenot des Cévennes. La région Cévennes-Languedoc-Roussillon de l'Église protestante unie regroupe le Gard, la Lozère, l’Hérault, l’Aude, les Pyrénées-Orientales ainsi que la partie est de l’Aveyron. C'est une région importante par sa population protestante (environ 20 000 foyers), mais l’une des moins étendues de l’Église protestante unie de France[50]. Outre cette église majoritaire, la région compte depuis le XIXe siècle une variété d'Églises libres, réformées évangéliques, baptistes, méthodistes et pentecôtistes. Fidèle à une longue tradition de diaconat, le protestantisme régional entretient de multiples œuvres et institutions : maisons de santé, maisons de retraite, de repos et de vacances, lieux de rencontre et de réflexion comme le Centre de Rencontre Étudiants 665 route de Mende à Montpellier, le Centre Animation Rencontre Tourisme à Sommières, la Maison du Protestantisme à Nîmes[50]. Le riche historique protestant régional est accessible au Musée du Désert à Mialet, près d'Anduze (Gard) et à la Tour de Constance à Aigues-Mortes. Enfin, c'est à la Faculté de théologie protestante de Montpellier que les pasteurs de l'Église protestante unie terminent leur formation avec l'obtention du master en théologie protestante.
Le judaïsme est présent depuis le Moyen Âge avec des communautés importantes fuyant les Almohades, à Narbonne, Béziers. Les juifs sont ainsi cités dans le testament de Guilhem V de Montpellier. L’islam est également présent à la même époque[51]. Il est à nouveau présent après une longue interruption.
Le catharisme est apparu dans la région au milieu du XIIe siècle, dans l’Aude.
La région Languedoc-Roussillon a organisé les jeux méditerranéens de 1993.
La région accueille chaque année depuis 1997 le FISE, Festival international des sports extrêmes.
Le club, devenu « Montpellier Agglomération Handball » en 2007, puis MHB, a le même entraîneur, Patrice Canayer, depuis une vingtaine d'années[52].
Plusieurs joueurs de la région jouent en équipe de France : Nicolas Mas, Fulgence Ouedraogo et François Trinh-Duc du Montpellier HR.
L'Arago de Sète a remporté une coupe de France, le Montpellier Université Club a remporté 7 titres de Champions de France. Narbonne Volley (les Centurions) évolue également en Ligue A.
L'équipe Sonic ICE est l'équipe de nerf la plus puissante de cette région
Le festival des sports traditionnels couvre la région. [7]
La course camarguaise est un jeu sportif pratiqué dans le Gard, l'Hérault, les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse de mai à septembre. Une centaine d'arènes fixes proposent un programme sportif et un millier de compétitions ont lieu chaque année, tous niveaux confondus. C'est le thème principal de nombreuses fêtes votives.
La Joute nautique de méthode languedocienne est pratiquée dans huit villes de l’Hérault (Béziers, Agde, Marseillan, Mèze, Balaruc, Frontignan, Sète, Palavas) et dans une ville du Gard (Le Grau-du-Roi).
L'épreuve reine est le fameux tournoi de joutes de la Saint-Louis à Sète autour du 25 août, un championnat de France et une Coupe de France existent également dans quatre catégories de poids et d'âge : lourds, moyens, seniors et juniors. Les jouteurs languedociens représentent un quart des licenciés en France.
Le jeu de balle au tambourin est un sport collectif impliquant deux équipes de cinq joueurs. Il est essentiellement pratiqué dans les villages à l'ouest de Montpellier. Il fut sport de démonstration aux Jeux méditerranéens de 1993.
Voir aussi : Art roman languedocien, Gothique méridional
Commençons par la plus célèbre, l'Abbaye d'Aniane ou Abbaye de Gellone est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France :
Très isolées, parfois inaccessibles, les abbayes retracent l'évolution de la sculpture romane du Roussillon :