Type a search term to find related articles by LIMS subject matter experts gathered from the most trusted and dynamic collaboration tools in the laboratory informatics industry.
Genre | opera buffa |
---|---|
Nbre d'actes | 2 |
Musique | Gioachino Rossini |
Livret | Gaetano Gaspari |
Langue originale |
Italien |
Durée (approx.) | 150 minutes |
Création |
Teatro del Corso, Bologne |
Personnages
L’equivoco stravagante (en français « l'extravagant quiproquo ») est un opera buffa (dramma giocoso per musica) en deux actes de Gioachino Rossini. L'opéra fut créé le au Teatro del Corso de Bologne.
Gamberetto, un paysan nouvellement enrichi, a fait le choix pour sa fille Ernestina d'un époux en la personne de Buralicchio, un homme riche mais passablement sot. Ernestine cependant est aimée d'Ermanno, homme sans fortune qui s'est fait précepteur au sein de la maisonnée pour être plus proche de son aimée. Afin de décourager l'autre prétendant, Ermanno lui fait parvenir au moyen d'une lettre une rumeur selon laquelle Ernestina serait un castrat déguisé en femme afin d'échapper au service militaire. Buralicchio se retourne alors contre le prétendu travesti et Ernestina est conduite en prison sous le nom d'Ernesto. Ermanno survient alors en uniforme de soldat pour libérer l'innocente victime de sa ruse. Après quelques péripéties la situation se clarifie pour conduire à la satisfaction de tous les protagonistes et à la décision de marier Ernestina et Ermanno.
Rôle | Tessiture | Distribution lors de la création (chef d'orchestre : Giuseppe Boschetti) |
---|---|---|
Gamberotto, riche fermier | Baryton | Domenico Vaccani |
Ernestina, sa fille | Contralto | Marietta Marcolini |
Buralicchio, jeune homme riches promis à Ernestina | Basse | Paolo Rosich |
Ermanno, jeune homme pauvre amoureux d'Ernestina | Ténor | Tommaso Berti |
Rosalia, femme de chambre d'Ernestina | Mezzo-soprano | Angiola Chies |
Frontino, servant de Gamberotto et confident d'Ermanno | Ténor | Giuseppe Spirito |
L'opéra fut accueilli positivement par le public à sa création en 1811. La critique trouva néanmoins la pièce choquante à plusieurs titres, elle lui reprocha en particulier ses situations ambiguës, sa critique des classes aisées et des militaires ainsi que son mépris pour les castrats. Malgré des modifications apportées au livret, la pièce fut interdite à Bologne seulement trois représentations après la création[1].
Aux XXe et XXIe siècles, la pièce fut donnée occasionnellement, par exemple à Wexford (au Festival Opera) en 1968, à Berne en 1973, à Bad Wildbad en 1993/94 et 2000, à Hambourg en 2001/02, à New York en 2004[2], à Berlin (Deutsche Oper) en 2004, à Pesaro en 2002 et 2008 ou encore à Riehen en 2011.