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Massier à l'Académie Julian, il crée le bal masqué de l'académie qui deviendra plus tard le Bal des Quat'z'Arts.
En 1888, il débute au Salon avec sa toile Misère. Adler est plusieurs fois médaillé au Salon et participe à de nombreuses expositions. Son thème de prédilection est le monde ouvrier, ce qui lui vaut d'être surnommé « le peintre des humbles ». Il obtient une médaille d'or avec son tableau Joies populaires ; l'une de ses toiles les plus célèbres est La Grève-Le Creusot, exposée au Salon de 1900, qui remporte un grand succès. Le s'ouvre le second procès du Capitaine Dreyfus, à Rennes, Adler prendra parti dans l'Affaire et sa maison deviendra un centre de dreyfusards[4]. En 1903, il est membre fondateur du Salon d'automne au Petit Palais.
De 1914 à 1918, il installe sur la place Pigalle une cantine d'aide aux artistes qui servira plusieurs milliers de repas et offrira des vêtements aux artistes. En 1914, le peintre est chargé de mission artistique à Verdun (Meuse) et rapporte des dessins, croquis et photographies. Il est nommé professeur aux Beaux-Arts de Paris en 1928, où il a pour élève son neveu Jean Adler.
Attaché à ses racines franc-comtoises, il participe à des expositions locales.
« De l'illusion à la réalité », Amsterdam, musée Van Gogh, peinture, sculpture naturaliste, 2010 ; Peinture, photographie, théâtre et cinéma naturalistes, 1875-1918.
Musées en Franche-Comté. Expositions et évènements : « Jules Adler. Peindre sous la Troisième République »[12].
En 1933 est inauguré un musée à son nom à Luxeuil-les-Bains, sa ville natale, et installé depuis 1965 aux 3e et 4e étages du musée de la Tour des Échevins.
↑Dans le catalogue de l'Exposition, Adler fait référence à un passage du livre d'Émile Zola, L'Assommoir : « Ils marchaient sans un rire, sans une parole dite à un camarade, les joues terreuses, la face tendue vers Paris, qui un à un les dévorait… »