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Hervé Gosselin | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Nom de naissance | Hervé Marie Michel Gosselin | |||||||
Naissance | Nantes (France) |
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Ordination sacerdotale | ||||||||
Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | par Pascal Wintzer |
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Évêque d'Angoulême | ||||||||
Depuis le | ||||||||
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Foyer de charité de Tressaint | ||||||||
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« Car rien n'est impossible à Dieu » (Lc 1,37) | ||||||||
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
Hervé Gosselin, né le à Nantes, est un prélat catholique français, membre des Foyers de charité, il est l'évêque d'Angoulême depuis novembre 2015.
Hervé Gosselin est le fils de Jean-Pierre Gosselin et de Bernadette Goubault. Durant sa jeunesse, Hervé Gosselin suit des études de médecine à la Faculté de sa ville natale de Nantes. Celles-ci terminées, il exerce comme praticien, d'abord à l'Institut Pasteur à Cayenne en Guyane, puis à Haute-Goulaine[1].
Il entre au Foyer de charité de Tressaint en 1988 et au grand séminaire de Rennes l'année suivante. Il est ordonné prêtre pour le diocèse de Rennes en 1994 ; il est envoyé comme vicaire dans la paroisse Sainte-Thérèse de Rennes de 1996 à 1999 ; puis de 1997 à 2007, il est aumônier de la maison d'arrêt de Rennes. En parallèle, il poursuit une formation au séminaire des Carmes et à l’Institut catholique de Paris où il obtient une licence en théologie morale ; de 1993 à 2003, il est professeur de théologie morale puis directeur spirituel au séminaire de Rennes de 1999 à 2003[1].
En 2003, il est nommé responsable du Foyer de charité de Tressaint ; de 2004 à 2015, il est membre du Conseil central des Foyers de charité[1] et était pressenti pour devenir en 2016 responsable de l’œuvre internationale des Foyers de charité.
Le , le pape François le nomme évêque d'Angoulême[2]. Il est ordonné le à l'Espace Carat d'Angoulême par les évêques Pascal Wintzer, archevêque de Poitiers, Pierre d'Ornellas, archevêque de Rennes, son diocèse d'origine, et Claude Dagens, son prédécesseur à Angoulême [3].
Un an après son arrivée, les médias locaux perçoivent un changement de ligne entre lui et son prédécesseur. En effet, Hervé Gosselin s'intéresse beaucoup plus à la communication[4] et suit de près les finances de son diocèse, situation financière qu'il juge préoccupante. Il appelle alors à « une participation accrue des chrétiens aux dépenses de fonctionnement qui sont nécessaires »[5]. Il n'hésite pas à se rendre dans les paroisses les plus reculées de son diocèse, et décide d'organiser un « Festi'jeunes » (journées charentaises de la jeunesse) pour où plus d'un millier de jeunes sont attendus[4],[6].
En novembre 2022, un collectif de Charentais catholiques, anonymes, exprime une violente défiance à l’égard de l’évêque d’Angoulême, Hervé Gosselin, mettant en cause cause son passé et ses silences lorsqu’il était père du Foyer de charité de Tressaint[7]. Près de 90 femmes affirment y avoir été agressées sexuellement par André-Marie Van Der Borght, prédécesseur d'Hervé Gosselin au sein du Foyer de charité[8]. En , les journalistes de Mediapart publient une enquête à son encontre, où ils révèlent qu'il « continue d’exercer des pressions sur les victimes et les lanceuses d’alerte »[9],[10].