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Pour la partie politique de l’organisation, il constitue un titre honorifique et une reconnaissance de l'importance politique de son titulaire au sein du parti nazi, comme pour Arthur Seyss-Inquart.
En revanche, pour sa partie policière (Orpo, RSHA) ou sa partie militaire (Waffen-SS), il traduit une réelle fonction de commandement opérationnel.
C'est le quatrième grade d'officier général le plus élevé dans le corps des officiers généraux SS qui en compte cinq (si on inclut celui de Reichsführer-SS, principalement porté par Himmler). Dans l'ordre hiérarchique descendant, pour les grades comportant une ou plusieurs feuilles de chêne au collet (les grades d’Oberführer et Standartenführer ne sont pas des grades d'officiers généraux, mais d'officiers supérieurs), on a le tableau suivant :
Otto Hofmann (1896-1982), dirigeant du « Bureau pour la race et le peuplement » (Rasse- und Siedlungshauptamt ou RuSHA). Il était présent à la conférence de Wannsee et fut condamné lors du procès du RuSHA, mais gracié en 1954.
Artur Nebe (1894-1945), au RSHA, directeur de la Kriminalpolizei (Kripo) et premier commandant de l'Einsatzgruppe B ; après l'attentat du 20 juillet 1944 contre Hitler, il est soupçonné de liens avec des opposants ; il s'enfuit mais il est retrouvé après plusieurs mois, arrêté puis exécuté un mois avant la fin du conflit.
Johann Rattenhuber (1897-1957), chef de la garde du corps personnelle d'Hitler et l'un des derniers occupants de son bunker ; arrêté par les soviétiques, il est interné pendant 10 ans, libéré et meurt 2 ans plus tard.
↑Le grade de Standartenführer figure aussi au début de cette rangée (avec une seule feuille de chêne), bien ce que ce ne soit pas celui d’un officier général : il est en effet équivalent à celui de colonel en France. Comme celles du Reichsführer-SS, les insignes de Standartenführer n'ont pas changé en 1942 : ils sont restés stables de 1933 à 1945. La raison de la présence des insignes de Standartenführer dans cette planche est que sa patte de collet utilise aussi la feuille de chêne comme ingrédient. La raison est identique pour le cas de l’Oberführer.
↑Probablement pour ne pas prêter à confusion avec ses grades supérieurs qui sont des grades d'officiers généraux, on observe que les insignes de grade d’Oberführer, intermédiaires entre ceux de « colonel » (Standartenführer) et de « général de brigade » (Brigadeführer), se sont rapprochés de ceux du Standartenführer ; en effet :
sur les pattes de collet, la première feuille de chêne est désormais identique à celle d’un Standartenführer et la seconde feuille de chêne est beaucoup plus petite ;
la patte d’épaule n'est plus celle commune aux officiers généraux, mais elle est devenue celle d’un Standartenführer, officier supérieur également.
↑L'attribution de ce suffixe est souvent postérieure (en la suivant de quelques mois) à l'attribution du grade de général SS (SS-Brigadeführer, SS-Gruppenführer, etc.) et peut ainsi apparaître comme une marque de la reconnaissance de la compétence du policier de la part de la hiérarchie du Reich, et donc sembler avoir un caractère honorifique.
↑L'attribution de ce suffixe est souvent postérieure (en la suivant de quelques mois) à l'attribution du grade de général SS (SS-Brigadeführer, SS-Gruppenführer, etc.) et peut ainsi apparaître comme une marque de la reconnaissance de la compétence du militaire de la part de la hiérarchie du Reich, et donc sembler avoir un caractère honorifique. Ceci se constate dans le titre de Josef Dietrich : SS-Oberst-Gruppenführer und Panzer-Generaloberst der Waffen-SS, où sa hiérarchie (en l'occurrence ce ne peut relever que de la compétence de Hitler, étant donné le rang de Dietrich) a en outre éprouvé le besoin d'adjoindre le préfixe Panzer au mot Generaloberst. En effet la simple dénomination SS-Oberst-Gruppenführer suffit amplement pour comprendre à quel rang se situe l'individu dans la hiérarchie de l'Allgemeine SS ou de la Waffen-SS.
↑Seul Hermann Göring, commandant en chef de la Luftwaffe (Oberbefhlshaber der Luftwaffe), a porté ce titre, de 1940 à 1945 car les premiers Generalfeldmarschall de la Luftwaffe (en dehors de Göring qui avait reçu ce titre en 1938) ont été nommés en , entraînant la nécessité de créer un rang supplémentaire dans cette armée de l’air, pour raison de préséance à l'égard de son commandant en chef.
(en) Stan Cook and R. James Bender, Leibstandarte SS Adolf Hitler – Volume One: Uniforms, Organization, & History, San Jose, CA, R. James Bender Publishing, 1994. (ISBN978-0-912138-55-8).
(en) Andrew Mollo, Uniforms of the SS, Collected Edition Vol. 1–6, Motorbooks Intl, 1997, (ISBN978-1-85915-048-1).