Type a search term to find related articles by LIMS subject matter experts gathered from the most trusted and dynamic collaboration tools in the laboratory informatics industry.
Coordonnées | |
---|---|
Localisation | |
Massif | |
Localité voisine |
Type | |
---|---|
Altitude de l'entrée |
332 m |
Longueur connue |
25 m |
Période de formation | |
Occupation humaine | |
Patrimonialité |
Parc naturel |
La grotte de Mala Balanica, transcrit du serbe Малa Баланицa (prononcer /mala balanitza/, qui signifie « petite Balanica »), est une grotte préhistorique située en Serbie.
La grotte de Mala Balanica est constituée d'une chambre de 8 m sur 25 creusée dans un calcaire mésozoïque, dans la gorge de Sićevo en Serbie. Située à environ 100 m au-dessus de la rivière Nišava, elle voisine la grotte de Velika Balanica de quelques mètres, avec laquelle elle forme le complexe de grottes de Balanica. Ce complexe fait l'objet de recherches archéologiques systématiques depuis 2005. La découverte d'outils lithiques du Paléolithique inférieur et d'ossements animaux y révèlent une occupation humaine ancienne accompagnée d'une activité de boucherie.
Un fragment de mandibule humaine a été mis au jour dans la grotte de Mala Balanica en 2008[1] : le fossile BH-1. Elle contient encore 3 molaires en place dans leurs alvéoles. Le propriétaire est un jeune adulte[2], mais son sexe reste inconnu.
En 2013, ce fragment de mandibule a été daté entre 397 000 et 525 000 ans (soit autour de 460 000 ans), ce qui le place vers le milieu du Pléistocène moyen. Les fossiles européens de cette époque sont peu nombreux. On peut notamment citer les fossiles de la Sima de los Huesos, d'Aroeira, de Mauer, de Tautavel, de Swanscombe, de Ceprano et de Visogliano[3].
Contrairement à la Sima de los Huesos, dont les fossiles sont datés de 430 000 ans, la dentition de la mandibule BH-1 ne présente aucun caractère protonéandertalien et semble provenir d'un type plus archaïque[3].
En 2016, l'analyse détaillée de la dentition confirme une minorité de points communs avec l'homme de Néandertal : elle est plus proche de la mandibule de Mauer, qui sert de référence pour Homo heidelbergensis, et des fossiles de la Caune de l'Arago, également classés dans cette espèce. En l'absence d'une plus grande variété de fossiles, cette mandibule a donc été attribuée à Homo heidelbergensis[4].
Phylogénie des espèces récentes du genre Homo, d'après Strait, Grine & Fleagle (2015)[5], et Meyer & al. (2016)[6] :
Homo |
| |||||||||||||||||||||||||||||||||