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Geville | |
Jouy-sous-les-Côtes vers 1900 Rue Naudin et Café Brin. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Commercy |
Intercommunalité | Communauté de communes Côtes de Meuse Woëvre |
Maire Mandat |
Pierre Brasseur 2020-2026 |
Code postal | 55200 |
Code commune | 55258 |
Démographie | |
Gentilé | Gévillois, Gévilloises |
Population municipale |
612 hab. (2021 ) |
Densité | 19 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 46′ 19″ nord, 5° 41′ 39″ est |
Altitude | Min. 233 m Max. 400 m |
Superficie | 33 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Commercy (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Commercy |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.geville.fr |
Geville (prononcé [ʒevil] ; nommée également Géville non officiellement) est une commune française située dans le département de la Meuse en région Grand Est, regroupant trois communes associées (fusion partielle avec maintien de conseils municipaux associés) : Corniéville, Jouy-sous-les-Côtes devenue juridiquement Geville en tant que commune principale et Gironville-sous-les-Côtes. Cette fusion date de 1973. Le nom choisi est en rapport avec le site de la Chapelle de Gévaux dont le nom signifie le « Val de la Joie ».
Geville faisait partie de la communauté de communes de la Petite Woëvre depuis sa création en 2002. Elle fait désormais partie de la nouvelle communauté de communes Côtes de Meuse - Woëvre créée en 2013.
Le territoire des communes est situé entre les côtes de Meuse et la forêt de la Reine située dans la Woëvre.
La commune fait partie du parc naturel régional de Lorraine[1].
La commune est traversée par la ligne de partage des eaux entre les bassins versants du Rhin et de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau le Rupt de Mad, le ruisseau d'Esche, le ruisseau le Faux, le ruisseau de l'Étang de la Mosee, le ruisseau de Bleuapre, le ruisseau de l'Étang de Gerard Sas, le ruisseau de l'Étang Marie et le ruisseau de l'Étang de Bruneau[2],[Carte 1].
Le Rupt de Mad, d'une longueur de 55 km, prend sa source dans la commune et se jette dans la Moselle à Novéant-sur-Moselle, après avoir traversé 21 communes[3].
L'Esch, d'une longueur de 46 km, prend sa source dans la commune et se jette dans la Moselle à Blénod-lès-Pont-à-Mousson, après avoir traversé 19 communes[4].
Six plans d'eau complètent le réseau hydrographique : la Grande Brunessaux (9,3 ha), le Neuf étang (20,8 ha), l'étang de la Grange en Woëvre (6 ha), l'étang de la Mosée (30,1 ha), l'étang de l'Etanchée (1,6 ha) et l'étang Gérard Sas (16,3 ha)[Carte 1],[5].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Rupt de Mad, Esch, Trey ». Ce document de planification concerne les bassins versants du Rupt de Mad, de l’Esch et du Trey. Le périmètre a été arrêté le 2 juin 2014, la commission locale de l'eau (CLE) a été créée le , puis modifiée le 0. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le Parc naturel régional de Lorraine[6].
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 906 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nonsard », sur la commune de Nonsard-Lamarche à 18 km à vol d'oiseau[9], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 690,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17 °C, atteinte le [Note 2],[10],[11].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Au , Geville est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle est située hors unité urbaine[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Commercy, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[15]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (48,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,2 %), terres arables (29,8 %), prairies (18 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,5 %), eaux continentales[Note 4] (3 %), zones urbanisées (1,5 %), zones agricoles hétérogènes (1 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Corniéville (Cornica villa, Corniacae villa en 1152). Formation médiévale en -ville au sens de « domaine rural ». Ernest Nègre explique le premier élément par le nom de personne roman Cornicus[19]. Or, les formes anciennes postulent plutôt en faveur de l'adjonction de l'appellatif -ville, à un toponyme préexistant : on y discerne un élément Corn-, suivi des suffixes d'origine gauloise -ica ou -iacae (cf. -acum). On trouve ce genre d'association assez fréquemment en toponymie, cf. par exemple Tonneville (Seine-Maritime), Taunacum villa VIIe siècle.
Gironville, toponymie : nom germanique Gero (Girunnivilla en 965).
Jouy (Gaudiacum en 770), d'un type toponymique gallo-roman *GODIACU, basé sur le nom de personne chrétien Godius (formé sur le latin gaudium / gaudia « joie »).
Le , Jouy-sous-les-Côtes devient Geville à la suite de sa fusion-association avec Corniéville et Gironville-sous-les-Côtes[20].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23].
En 2021, la commune comptait 612 habitants[Note 5], en évolution de −2,08 % par rapport à 2015 (Meuse : −4,57 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La commune n'a pas de blason connu.