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Evans, lauréat de la 1re étape et régulièrement dans le top 10 des étapes, remporte le classement par points. Le ColombienCayetano Sarmiento (Liquigas-Cannondale) termine avec le maillot de meilleur grimpeur tandis que le NéerlandaisWilco Kelderman (Rabobank) s'adjuge le classement du meilleur jeune. L'équipe britannique Sky, vainqueur de deux étapes, et surtout avec trois coureurs dans les quatre premiers du général, remporte logiquement le classement par équipes.
Présentation
Bernard Thévenet, directeur de la course, ici lors du prologue à Grenoble
Daniel Mangeas la « Voix du Tour », lors de la présentation des coureurs au départ de la 1re étape à Seyssins
Le prologue se déroule à Grenoble, sur un parcours de 5,7 km. Les 2 premières étapes en lignes sont pour puncheurs, la suivante pour sprinteurs. La 4e étape est un contre-la-montre de 53 km. Le col du Grand Colombier fait son retour dans le Critérium du Dauphiné lors de la 5e étape. La course se termine par deux étapes de montagne[1],[2].
Luke Dubridge avec le maillot vert du meilleur sprinter
Luke Dubridge avec le maillot blanc, du meilleur jeune
1re étape
Le départ de l'étape est donné à Seyssins, dans l'Isère. Après 20 km de plat, le parcours emprunte le col de Parménie (5,2 km à 6,7 %), classé en 2e catégorie et dont le sommet est au kilomètre 27. La côte de la Poulardière (1,9 km à 7 %), classée en 4e catégorie, se trouve 23 kilomètres plus loin. La côte de Chambaran (4,3 km à 4,7 %), classée en 3e catégorie et dont le sommet est situé au km 90,5, est abordée peu après le ravitaillement à Marcilloles. La course arrive ensuite dans la Drôme. Deux côtes de quatrième catégorie se succèdent en moins de dix kilomètres : la côte des Escoffiers (3,9 km à 4,1 %) et la côte des Potences (2,1 km à 6 %), dont les sommets sont placés aux kilomètres 142 et 149. La dernière difficulté du jour est la côte de la Sizeranne (2,9 km à 6,6 %), classée en 3e catégorie. Une fois le sommet (km 178) passé, les coureurs descendent vers Saint-Vallier, où est jugée l'arrivée, après 187 km de course[8].
Lorsqu'il aborde la dernière difficulté, la côte de la Sizeranne, le groupe de tête ne comprend plus que quatre coureur et son avance est réduite à une minute. Dans l'ascension, Markel Irizar attaque et passe en tête de la course au sommet de la côte, tandis que son leader dans l'équipe RadioShack-Nissan, Andy Schleck, est distancé par le peloton. Irizar est ensuite rejoint par Cadel Evans (BMC Racing), Jérôme Coppel (Saur-Sojasun) et Andrey Kashechkin (Astana). Ces trois coureurs parviennent à conserver quelques secondes d'avance sur le peloton jusqu'à Saint-Vallier, Cadel Evans s'impose au sprint. Le peloton arrive quatre secondes plus tard. Nacer Bouhanni (FDJ-BigMat) y devance Tony Gallopin (RadioShack-Nissan) et Borut Božič (Astana).
Le porteur du maillot jaune, Luke Durbridge (Orica-GreenEDGE) arrive dans un groupe à 27 secondes et perd la première place du classement général, au profit de Bradley Wiggins (Sky). Andy Schleck et Alexandre Vinokourov (Astana), ancien vainqueur de l'épreuve, arrivent dans un autre groupe avec plus de trois minutes de retard. Samuel Sánchez (Euskaltel-Euskadi), qui a chuté en début d'étape, est le dernier à franchir la ligne d'arrivée, accompagné par deux coéquipiers.
Cadel Evans prend le maillot vert du classement par point. Giovanni Bernaudeau, passé en tête des quatre premières côtes de l'étape, est premier au classement de la montagne. Edvald Boasson Hagen (Sky) prend la première place du classement des jeunes aux dépens de Luke Durbridge, tandis que sa formation, s'empare de celle du classement par équipes[9].
Cette étape se déroule en Ardèche. Le départ est donné à Lamastre et l'arrivée se trouve à Saint-Félicien. La première ascension répertoriée est le col de Montivernoux (16,1 km à 4,2 %), classé en 2e catégorie. Après le sommet (km 45), la route continue de monter pendant une dizaine de kilomètres et passe à Lachamp-Raphaël, le plus haut village d'Ardèche. Le ravitaillement se trouve après la descente, à Saint-Martin-de-Valamas. Se dirigeant vers le nord, le parcours comprend trois difficultés en moins de trente kilomètres : le col de Clavière (12,1 km à 3,7 %), classé en 2e catégorie, le col de Rochepaule (3,6 km à 4,8 %), classé en 3e catégorie, et le col de Lalouvesc (8,7 km à 5,1 %), classé en 2e catégorie, dont les sommets respectifs sont aux kilomètres 95, 108,5 et 121. Après cette dernière ascension, le parcours passe par une descente d'une quinzaine de kilomètres et le col de Fontaille (2,2 km à 4,9 %), une ascension de 4e catégorie dont le sommet est situé au kilomètres 138. L'arrivée est jugée au sommet de la côte de Saint-Félicien (2,5 km à 4,4 %), classée en quatrième catégorie[10].
Le départ de la course est donné à Givors, dans le Rhône. Les trois côtes classées de cette étape sont situées dans la première moitié du parcours : la côte de Saint-André (4 km à 5,4 %), classée en 3e catégorie, la côte des Crêtes (3 km à 3,9 %), classée en 4e catégorie et dont le sommet est au kilomètre 32, et la côte de Vindry (1,6 km à 7 %), une ascension de 4e catégorie dont le sommet est au kilomètre 70,5. La course entre dans la Loire puis en Saône-et-Loire, où est jugée l'arrivée, à La Clayette, après 167 km de course[11].
Le départ de l'étape est donné à Saint-Trivier-sur-Moignans, dans l'Ain. Après un début d'étape plat, la course passe par la côte de Corlier (6,4 km à 5,4 %), classée en 2e catégorie, et dont le sommet se trouve au kilomètre 57. La principale difficulté du jour est le col du Grand Colombier (17,4 km à 7,2 %), une ascension hors catégorie dont le sommet est au kilomètre 118.5. Les coureurs empruntent ensuite le col de Richemond, au kilomètre 141, dont l'ascension (7,2 km à 4,8 %) est classée en 3e catégorie. Après la descente suivant ce col, la course entre en Haute-Savoie. L'arrivée est jugée à Rumilly, après 186,5 km de course[12].
Le départ de l'étape est donné à Saint-Alban-Leysse, en Savoie. Cette étape débute par l'enchaînement du col de Plainpalais (11,6 km à 6,5 %), classé en 1re catégorie, et du col de Leschaux (7,2 km à 4,3 %), classé en 3e catégorie, et dont le sommet est au km 32,5. La course entre en Haute-Savoie. Une vingtaine de kilomètres après la descente de ce col, la course emprunte le col des Essérieux (4,2 km à 5,5 %), une ascension de 3e catégorie dont le sommet est au kilomètre 67, suivi du col du Marais, non classé. Après une descente, la course s'élève jusqu'au Grand Bornand, où débute l'ascension vers le col de la Colombière (11,8 km à 5,7 %), classés en 1re catégorie. Une fois le col (km 102,5) franchi, le parcours emprunte une longue descente, puis la côte de Châtillon-sur-Cluses (4,8 km à 4,8 %), classée en 3e catégorie et dont le sommet est au kilomètre 129. Une dizaine de kilomètres plus loin, la course arrive au pied de l'ascension menant au col de Joux Plane (11,7 km à 8,4 %), classée hors catégorie. Le col (km 155,5) passé, il ne reste alors plus que la descente et un dernier kilomètre de course. L'arrivée est jugée à Morzine, après 167,5 kilomètres[13].
Le classement par points, dont le leader porte le maillot vert, est l'addition des points attribués à l'arrivée des étapes (25, 22, 20, 18, 16 points, puis en ôtant 1 pt par place perdue jusqu'au 20e, qui reçoit donc 1 pt, lors des 3 premières étapes ; 15, 12, 10, 8, 6 points, puis en ôtant 1 pt par place jusqu'au 10e, qui reçoit donc 1 pt, lors du prologue et des 4 dernières étapes). En cas d'égalité de points, les critères de départage, dans l'ordre, sont : nombre de victoires d'étape, classement général.
Le classement du meilleur grimpeur, dont le leader porte le maillot rouge à pois blancs, consiste en l'addition des points obtenus au sommet des ascensions Hors catégorie (20, 18, 16, 14, 12, 10, 8, 7, 6 et 5 pts), de 1re (15, 13, 11, 9, 8, 7, 6 et 5 pts), 2e (10, 9, 8, 7, 6 et 5 pts), 3e (4, 3, 2 et 1 pts) et 4e (3, 2 et 1 pts) catégorie. En cas d'égalité de points, les critères de départage, dans l'ordre, sont : nombre de premières places dans les ascensions Hors catégorie, de 1re, de 2e, de 3e, puis de 4e catégorie, classement général.
Le classement par équipes de l'étape est l'addition des trois meilleurs temps individuels de chaque équipe. En cas d'égalité, les critères de départage, dans l'ordre, sont : addition des places des 3 premiers coureurs des équipes concernées, place du meilleur coureur sur l'étape. Calculer le classement par équipes revient à additionner les classements par équipes de chaque étape. En cas d'égalité, les critères de départage, dans l'ordre, sont : nombre de premières places dans le classement par équipes du jour, nombre de deuxièmes places dans le classement par équipes du jour, etc., place au classement général du meilleur coureur des équipes concernées[14].