Knowledge Base Wiki

Search for LIMS content across all our Wiki Knowledge Bases.

Type a search term to find related articles by LIMS subject matter experts gathered from the most trusted and dynamic collaboration tools in the laboratory informatics industry.

Chamouillac
Chamouillac
La salle municipale en 2014.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Jonzac
Intercommunalité Communauté de communes de la Haute Saintonge
Maire
Mandat
Serge Jourdain
2020-2026
Code postal 17130
Code commune 17081
Démographie
Gentilé Chamouillacais
Population
municipale
369 hab. (2021 en évolution de −1,07 % par rapport à 2015)
Densité 45 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 18′ 51″ nord, 0° 27′ 53″ ouest
Altitude 65 m
Min. 22 m
Max. 87 m
Superficie 8,19 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Trois Monts
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Chamouillac
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Chamouillac
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Voir sur la carte topographique de la Charente-Maritime
Chamouillac
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Chamouillac

Chamouillac est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Ses habitants sont appelés les Chamouillacais et les Chamouillacaises[1].

Géographie

Le bourg tapi au milieu des vignes.

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Chamouillac
Rouffignac Coux
Courpignac Chamouillac Souméras
Val-de-Livenne
(Gironde)

Urbanisme

Typologie

Au , Chamouillac est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[2]. Elle est située hors unité urbaine[3] et hors attraction des villes[4],[5].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (67,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (28,3 %), zones agricoles hétérogènes (27,1 %), terres arables (20,5 %), cultures permanentes (10,5 %), prairies (10,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,4 %)[6]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Chamouillac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque nucléaire[7]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[8].

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau des Hauts Ponts et le ruisseau du Petit Moulin. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2003 et 2010[9],[7].

Chamouillac est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif de la Double saintongeaise, un massif classé à risque dans le plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI), élaboré pour la période 2017-2026 et qui fait suite à un plan 2007-2016[10]. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’article L.131-1 du code forestier et l’arrêté du règlementent l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions[11]. Un autre arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 1],[10],[12],[13].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Chamouillac.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[14].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 19,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 198 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 6 sont en aléa moyen ou fort, soit 3 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[15],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[16].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[7].

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[17].

La commune étant située totalement dans le périmètre du Plan Particulier d'Intervention (PPI) de 20 km autour de la centrale nucléaire du Blayais, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de 2 km se mettent à l'abri[Note 2]. Les personnes habitant dans le périmètre de 20 km peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d’iode stable[Note 3],[18],[19].

Toponymie

Nommée dans l'antiquité Camuliacus, Chamouillac est issue du nom de propriétaire d'un domaine gallo-romain Camulius, auquel est apposé le suffixe -acum[20].

Histoire

Administration

La mairie en cours de rénovation en 2014

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1948 1965 Maurice Vias    
1965 1989 André Faurie    
1989 1995 Marcel Limouzin    
1995 2006 Gaston Marchais   décédé en fonctions (janv. 2006)
2006 2008 Jean Carré    
2008 2014 Éliane Godrie    
2014 En cours Serge Jourdain [21]  

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].

En 2021, la commune comptait 369 habitants[Note 4], en évolution de −1,07 % par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
420387427178477473475503521
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
502505463451418390393365349
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
343352353350354346351372350
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
412338288303316322298308327
2014 2019 2021 - - - - - -
370372369------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28 %, soit en dessous de la moyenne départementale (29 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,3 % la même année, alors qu'il est de 34,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 174 hommes pour 199 femmes, soit un taux de 53,35 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,15 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[26]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,7 
90 ou +
0,0 
7,5 
75-89 ans
14,1 
18,4 
60-74 ans
18,7 
23,0 
45-59 ans
18,2 
21,3 
30-44 ans
21,2 
8,6 
15-29 ans
7,1 
19,5 
0-14 ans
20,7 
Pyramide des âges du département de la Charente-Maritime en 2021 en pourcentage[27]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
10,1 
75-89 ans
12,6 
22 
60-74 ans
23,2 
20,1 
45-59 ans
19,7 
16,1 
30-44 ans
15,6 
15,2 
15-29 ans
12,7 
15,4 
0-14 ans
13,6 

Équipements, services et vie locale

Enseignement

L'école.

Lieux et monuments

  • Le château de la Hoguette est acquis en 1637 par Philippe Fortin, seigneur de La Hoguette, brigadier des armées du roi et son épouse Louise de Beaumont-Perefixe[28].
  • L'église paroissiale Saint-Pierre, formant initialement un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît qui relevait de l'abbaye de Baignes, abrite une plaque gravée commémorative relatant la consécration de l'église en 1644, ainsi qu'une litre funéraire commémorant les fondateurs de l'église, Philippe Fortin et sa femme Péréfixe. La plaque gravée est classée monument historique au titre objet depuis 1908[29].
  • Un chêne vert répertorié arbre remarquable de Charente-Maritime.

Personnalités liées à la commune

  • Henri IV, alors roi de Navarre, rendit visite à la propriétaire du château de la Hoguette en 1587, au lendemain de la bataille de Coutras. De ce fait, on retrouve sur la commune des noms de lieux qui pourraient être liés à son passage : le Pas du Roi (entre les hameaux de la Verrerie et de la Motte), mais aussi le Champ du Roi, aux abords du cimetière (au sud du bourg).

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 7 mètres minimum de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  2. Le périmètre de 2 km correspond au périmètre de mise à l'abri réflexe. Alertés par les sirènes et/ou par un appel automatique sur le téléphone du domicile, les habitants concernés doivent se mettre à l’abri dès l’alerte et suivre les consignes.
  3. Les comprimés d’iode stable protègent efficacement la thyroïde contre les effets des rejets d’iode radioactif qui pourraient survenir en cas d’accident nucléaire.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

  1. Les gentilés de Charente-Maritime
  2. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  3. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  7. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Chamouillac », sur Géorisques (consulté le ).
  8. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  9. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  10. a et b « Plan départemental de protection des forêts contre l’incendie 2017 – 2026 », sur draaf.nouvelle-aquitaine.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Réglementation des feux en extérieur. », sur charente-maritime.gouv.fr, (consulté le ).
  12. « Les Obligations Légales de Débroussaillement (OLD). », sur charente-maritime.gouv.fr, (consulté le ).
  13. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  14. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  15. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  16. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Chamouillac », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  18. « Plan Particulier d'Intervention du CNPE du Blayais. », sur gironde.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque nucléaire.
  20. Bulletin d'histoire, de litterature & [i.e.et] d'art religieus du diocese de Dijon, (lire en ligne)
  21. « Résultats municipales 2020 à Chamouillac », sur lemonde.fr (consulté le ).
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Chamouillac (17081) », (consulté le ).
  27. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Charente-Maritime (17) », (consulté le ).
  28. Pierre-Damien Rainguet, Etudes Historiques sur l'arrondissement de Jonzac,
  29. « Plaque commémorative », notice no PM17000059, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

Liens externes