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République fédérale d'Allemagne
Président fédéral |
Horst Köhler Christian Wulff Joachim Gauck |
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Chancelière fédérale | Angela Merkel |
Élection | |
Législature | 17e |
Formation | |
Fin | |
Durée | 4 ans, 1 mois et 19 jours |
Coalition | CDU/CSU-FDP |
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Ministres | 15 |
Femmes | 4 |
Hommes | 11 |
Moyenne d'âge | 51 ans et 8 mois |
Bundestag |
332 / 622 |
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Le cabinet Merkel II (Kabinett Merkel II, en allemand) est le gouvernement fédéral de l'Allemagne entre le et le , durant la dix-septième législature du Bundestag.
Dirigé par la chancelière fédérale chrétienne-démocrate sortante Angela Merkel, ce gouvernement est constitué et soutenu par une « coalition noire-jaune » entre l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU), le Parti libéral-démocrate (FDP) et l'Union chrétienne-sociale en Bavière (CSU). Ensemble, ils disposent de 332 députés sur 622, soit 53,3 % des sièges du Bundestag.
Il est formé à la suite des élections législatives fédérales du .
Il succède donc au cabinet Merkel I, constitué et soutenu par une « grande coalition » entre la CDU, la CSU et le Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD)
Au cours du scrutin parlementaire, la CDU/CSU reste la première force politique d'Allemagne tandis que le SPD enregistre le plus mauvais résultat de son histoire depuis . À l'inverse, le FDP réalise son meilleur score depuis la fondation de la République fédérale. Chrétiens-démocrates et libéraux-démocrates entreprennent alors de reformer l'alliance qui leur a permis de gouverner ensemble entre et , puis de à .
Le , le président fédéral Horst Köhler propose la candidature d'Angela Merkel à l'investiture du Bundestag. Elle l'emporte par 323 voix pour et 299 voix contre. Elle forme aussitôt son deuxième cabinet fédéral, qui compte 15 ministres fédéraux dont quatre femmes, soit le plus faible nombre depuis le cabinet Kohl III en .
Après la polémique déclenchée par ses propos sur la guerre d'Afghanistan, le chef de l'État démissionne le . Le président du Conseil fédéral Jens Böhrnsen exerce alors l'intérim. Lors de l'élection présidentielle anticipée du suivant, la majorité gouvernementale présente le ministre-président de Basse-Saxe Christian Wulff. Il est élu président fédéral lors du troisième tour de scrutin avec 50,2 % des voix de l'Assemblée fédérale.
Wulff annonce sa démission à peine 20 mois plus tard, le , après qu'un procureur de Hanovre a demandé la levée de son immunité pour l'entendre dans une enquête pour prévarication. L'intérim revient alors à Horst Seehofer, qui préside le Conseil fédéral. L'élection présidentielle anticipée du suivant voit l'élection de Joachim Gauck, un ancien activiste des droits humains en République démocratique allemande soutenu par la majorité des partis politiques, qui l'emporte avec 80,4 % des voix de l'Assemblée fédérale. C'est la première et unique fois que trois chefs de l'État se succèdent au cours d'une même législature.
Lors des élections législatives fédérales du , la CDU/CSU confirme son statut de première force politique allemande et réalise son meilleur résultat depuis avec plus de 40 % des suffrages exprimés. Tout le contraire du FDP qui obtient moins de 5 % et sort du Bundestag, pour la première fois depuis . Après avoir discuté avec le SPD et l'Alliance 90 / Les Verts (Grünen), Merkel décide de reconstituer une « grande coalition » et peut alors former le cabinet Merkel III.