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La ville est située à la périphérie sud-ouest de Belfort, sur la RN 83 menant à Héricourt (Haute-Saône), route établie sur les traces d'une voie romaine secondaire qui, venant du sud par Argiésans, remontait vers Danjoutin et Belfort en longeant la butte du Châtelet. Bavilliers est arrosé par la Douce, une petite rivière qui prend sa source à Châlonvillars, disparaît en partie dans le Trou-la-Dame pour ressurgir deux cents mètres plus bas, en plein milieu du village.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 260 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 10,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dorans », sur la commune de Dorans à 4 km à vol d'oiseau[3], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 974,0 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 38,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Statistiques 1991-2020 et records DORANS (90) - alt : 401m, lat : 47°35'30"N, lon : 6°50'13"E Records établis sur la période du 01-04-2009 au 04-01-2024
Au , Bavilliers est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8].
Elle appartient à l'unité urbaine de Belfort[Note 2], une agglomération inter-départementale regroupant 16 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belfort, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4],[10]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (49,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (46,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones urbanisées (37,7 %), terres arables (17,6 %), prairies (12,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,4 %), zones agricoles hétérogènes (11,3 %), forêts (9,4 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Des vestiges gallo-romains, dont un fragment de mosaïque et de nombreuses tuiles, ont été mis au jour sur le territoire de la commune. Ils proviennent d'un centre cultuel important. Les objets, mosaïques, fresques sont présentées au musée d'histoire de Belfort. En 2009, un enclos dédié à Jupiter a été mis au jour[14].
Vraisemblablement, le château médiéval a remplacé un castellum romain. Le village est cité pour la première fois en 1140 sous la forme Basvyllis. On rencontre aussi par la suite Baveler ou Basvelier. Le fief de Bavilliers faisait partie du comté de Montbéliard et de la mairie de Cravanche jusqu'en 1347 puis fut rattaché à la couronne d'Autriche jusqu’en 1642. En 1573 le village abritait un peu plus d'une centaine d'habitants.
La paroisse de Bavilliers rassemble les habitants d'Argiésans et d'Urcerey dans l'église Saint-Ambroise construite vers 1850 et qui a remplacé une construction qui existait déjà en 1603.
Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Bavilliers s'établit à 3 860 000 € en dépenses et 4 702 000 € en recettes[A2 1] :
En 2013, la section de fonctionnement[Note 6] se répartit en 3 151 000 € de charges (620 € par habitant) pour 3 572 000 € de produits (702 € par habitant), soit un solde de 420 000 € (83 € par habitant)[A2 1],[A2 2] :
le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 7] pour 1 878 000 € (60 %), soit 369 € par habitant, ratio inférieur de 28 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (513 € par habitant). En partant de 2008 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 320 € par habitant en 2010 et un maximum de 369 € par habitant en 2013 ;
la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 8] pour un montant de 1 254 000 € (35 %), soit 247 € par habitant, ratio inférieur de 45 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (448 € par habitant). En partant de 2008 et jusqu'à 2013, ce ratio augmente de façon continue de 207 € à 247 € par habitant.
Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Bavilliers[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :
La section investissement[Note 9] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :
des dépenses d'équipement[Note 10] pour une valeur totale de 496 000 € (70 %), soit 98 € par habitant, ratio inférieur de 75 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (385 € par habitant). Pour la période allant de 2008 à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 98 € par habitant en 2013 et un maximum de 217 € par habitant en 2011 ;
des remboursements d'emprunts[Note 11] pour une valeur de 207 000 € (29 %), soit 41 € par habitant, ratio inférieur de 48 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (79 € par habitant).
Les ressources en investissement de Bavilliers se répartissent principalement en[A2 4] :
nouvelles dettes pour un montant de 162 000 € (14 %), soit 32 € par habitant, ratio inférieur de 60 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (80 € par habitant). Sur les 6 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 0 € par habitant en 2012 et un maximum de 81 € par habitant en 2010 ;
fonds de Compensation pour la TVA pour une valeur totale de 122 000 € (11 %), soit 24 € par habitant, ratio inférieur de 41 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (41 € par habitant).
L'endettement de Bavilliers au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 12], l'annuité de la dette[Note 13] et sa capacité de désendettement[Note 14] :
l'encours de la dette pour une valeur de 1 666 000 €, soit 328 € par habitant, ratio inférieur de 63 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (881 € par habitant). Pour la période allant de 2008 à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 328 € par habitant en 2013 et un maximum de 383 € par habitant en 2010[A2 5] ;
l'annuité de la dette pour une somme de 273 000 €, soit 54 € par habitant, ratio inférieur de 52 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (112 € par habitant). Sur la période 2008 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 51 € par habitant en 2011 et un maximum de 81 € par habitant en 2008[A2 5] ;
la capacité d'autofinancement (CAF) pour une valeur de 502 000 €, soit 99 € par habitant, ratio inférieur de 45 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (181 € par habitant). Depuis 6 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 76 € par habitant en 2008 et un maximum de 99 € par habitant en 2013[A2 6]. La capacité de désendettement est d'environ 3 années en 2013. Sur une période de 13 années, ce ratio est constant et faible (inférieur à 4 ans)
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[16].
Bavilliers héberge sur son territoire trois établissements d’enseignement public :
l’école maternelle « Jacques Pignot » ;
l’école élémentaire « Maurice Henry » ;
le lycée professionnel « Denis Diderot ». Ce dernier, conçu par les architectes Lucien Kroll, Marie-Laure Schneider, Serge Runsdatker et Jean-Marc Gomez et achevé en 1986, bénéficie du label Architecture contemporaine remarquable depuis 2020[19].
D'azur à la barre de gueules*, au lion d'or surmonté de l'inscription BAVILLIERS en lettres capitales d'argent et soutenu d'une fleur de lis du même, tous enfermé dans une filière de gueules et l'ensemble brochant sur le tout[26].
D'or au lion de sable (inversion des couleurs de l'original de D'Hozier)[26].
Économie
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Lieux et monuments
En 1999, le clocher de l'église Saint-Ambroise a été détruit par les vents de la tempête Lothar, il a été reconstruit en 2001 ; la nouvelle flèche est plus courte de 5 mètres, car elle a été reconstruite conformément aux plans de 1850[27].
L'église Saint-Ambroise à Bavilliers
L'église Saint-Ambroise après reconstruction en 2001 (noter la partie plus claire en haut de la tour).
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Belfort comprend une ville-centre et 15 communes de banlieue.
↑La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.
↑Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
↑La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
↑Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
↑Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
↑L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
↑L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
↑La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dette⁄capacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Bavilliers.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Annaïg Le Martret, « L’enclos d’une colonne de Jupiter à Bavilliers (Territoire de Belfort) ? », Revue archéologique de l'Est, , p. 187–210 (ISSN1266-7706, lire en ligne, consulté le ).