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Nom de naissance | Marc Rémy Nicolas Soulier |
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Alias |
Yal Ayerdhal |
Naissance |
Lyon 3e, France |
Décès |
Bruxelles, Belgique |
Activité principale | |
Distinctions |
Langue d’écriture | Français |
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Genres |
Œuvres principales
Yal Ayerdhal, nom de plume de Marc Soulier, est né le dans le 3e arrondissement de Lyon[1] et mort le à Bruxelles. C'est un écrivain français qui a commencé par écrire de la science-fiction avant de se lancer dans le thriller. En 25 ans, il a entre autres obtenu deux grand prix de l'Imaginaire, deux prix Ozone, un prix Tour Eiffel de science-fiction, un prix Michel-Lebrun, un prix Bob-Morane, un prix Rosny aîné et un prix Cyrano pour l'ensemble de son œuvre et de ses actions en faveur des auteurs.
Né en janvier 1959 dans le quartier lyonnais de La Croix-Rousse[2], il grandit dans le quartier des Minguettes, à Vénissieux[réf. nécessaire]. Il s'intéresse très jeune au domaine de la science-fiction, son père, Jacky Soulier, détenant l'une des plus grandes collections d'ouvrages du genre en Europe avec, par exemple, l'intégrale des titres de la collection Anticipation des éditions Fleuve noir[3]. Il déclare qu'à 13 ans, il aurait décidé de changer de prénom d'usage, lassé d'avoir de nombreux homonymes en classe, adoptant celui d'Ayerdhal[4].
Sans diplôme, il dit avoir exercé de nombreux métiers et petits jobs, tels que vendre des brioches en porte à porte[4] en parallèle de l'écriture[5], dont moniteur de ski, footballeur professionnel, éducateur, commercial et chef d’entreprise[3]. Il a 28 ans lorsqu'il envoie son premier manuscrit, celui de La Bohème et l'Ivraie, à un éditeur, Fleuve Noir[3]. Il vit à l'époque dans une ferme à Écully, dans la région lyonnaise[5]. Dans les années 1990, ses ouvrages participent au renouveau de la science-fiction française, alors dominée par les auteurs américains : 40 000 exemplaires de Balade choreïale, L'Histrion et Sexomorphoses trouvent leur public[5].
En 2012, il épouse l’écrivaine Sara Doke qu’il a rencontrée aux Galaxiales en 1998[6].
Selon Ayerdhal, « la SF est un puissant outil pédagogique, un véhicule idéologique non négligeable et la plus riche expression de l'imagination créatrice… ». Les couvertures de ses premiers romans sont illustrées par le dessinateur Gilles Francescano. Dessins qui, aux dires de l'auteur, lui auraient inspiré le personnage de l'Histrion[7]. Son œuvre Transparences, publiée en 2004, marque son entrée dans le domaine du thriller, suivie en 2010 par une suite non prévue, Résurgences, puis par Rainbow Warriors en 2013 et Bastards en 2014. Il a été primé pour ses romans Demain, une oasis, Parleur ou les chroniques d'un rêve enclavé, Rainbow Warriors, RCW, Étoiles mourantes et Transparences.
Atteint d'un cancer diagnostiqué en 2015, il informe régulièrement ses lecteurs de l'évolution de son état[8]. Il meurt le [9] à Bruxelles, des suites de ce cancer[10].
Influences revendiquées : Ray Bradbury[11], Sartre, Norman Spinrad[4], Frank Herbert, John Varley. Ayerdhal revendique d'autre part un intérêt poussé pour les sciences, car « la littérature d’anticipation, par essence, se doit d’inclure les découvertes scientifiques et les progrès technologiques dans les hypothèses qu’elle met en scène »[3], et éviter les trop grandes approximations.
Ayerdhal est parfois désigné comme « l'homme en colère de la SF française », il est célèbre pour ses coups de gueule, sa franchise[12] et son engagement. Il a d'ailleurs reçu le Prix Cyrano en 2011 pour l'ensemble de son œuvre[13] mais surtout pour son travail au service des auteurs.[réf. nécessaire]
Il dénonce tout particulièrement des injustices et la dégradation du monde[14], comme le démontrent les sujets de ses romans, volontiers qualifiés d'anarchistes[15].
Il est l'initiateur du collectif de défense des droits des auteurs Le droit du Serf, qui s'est fait connaître par sa défense du prêt gratuit, son engagement contre la loi Hadopi de 2009, son travail sur les contrats d'édition, particulièrement en matière numérique. Lors de la fermeture du site Megaupload, il dénonce la « fortune engrangée par ce site sur le dos des auteurs »[16].
En 2012, il s'oppose (via entre autres la pétition « Le droit d'auteur doit rester inaliénable ») à la législation sur les œuvres indisponibles du vingtième siècle[17], ainsi qu'au dispositif ReLIRE[18]. Sa compagne Sara Doke continua ce combat au sein du Syndicat des écrivains de langue française qui obtint en novembre 2016 la condamnation de ReLIRE par la cour de justice de l'Union européenne[19],[20].
Macha Séry, pour Le Monde, parle d'Ayerdhal comme d'« un des artisans les plus flamboyants du renouveau de la science-fiction française », avec Pierre Bordage, Serge Lehman et Jean-Marc Ligny[3].
Pierre Bordage, qui le connaissait bien, le considère comme son « grand frère dans la science-fiction », celui qui l'a accueilli à ses débuts[32].
Le prix Ayerdhal, mis en place en 2020, récompense une personne pour son implication dans les littératures de l’imaginaire et du polar, et plus généralement, dans la diffusion de la culture populaire. Ce prix est une initiative de l'association imaJn'ere[33] qui le remet lors de son salon annuel. Dans sa volonté de ne pas créer un prix principalement honorifique, l'association le dote d'un chèque de 1000 euros, grâce à l'aide de la ville d'Angers, de la Région Pays de la Loire et de la librairie Richer Rougier & Plé.
L'astéroïde de la ceinture principale (434453) Ayerdhal a été nommé en hommage à cette personnalité.
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