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Périphérique de Toulouse | ||
Le Périphérique de Toulouse de nuit en 2007. | ||
Autres dénominations | Rocade de Toulouse | |
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Historique | ||
Ouverture | Premier tronçon dès 1972, boucle complète (périphérique ouest - périphérique est) achevée en 1995 | |
Caractéristiques | ||
Longueur | 35 km | |
Direction | Circulaire | |
Intersections | A64, A624, A621, A68 à Toulouse | |
Territoire traversé | ||
1 région | Occitanie | |
1 département | Haute-Garonne | |
Villes principales | Toulouse | |
Exploitation | ||
Concessionnaire | A61 A62 : ASF | |
Gestionnaire | A620 : DIR Sud-Ouest | |
Vitesse maximale | 90 km/h | |
Vitesse maximale poids lourds | 80 km/h | |
Le périphérique de Toulouse est un anneau de voies rapides urbaines long de 35 km, entièrement à 2 × 3 voies dans la ville de Toulouse. Du point de vue de sa dénomination, il est composé de deux branches reliant l'autoroute A61 et l'autoroute A62, l'une passant au sud et à l'ouest de la ville (A620, ancienne rocade ouest), l'autre passant à l'est (A62-A61, ancienne rocade Est). Ces deux branches sont reliées par des bretelles permettant une continuité de circulation.
L'anneau intérieur (sur lequel le centre de la ville de Toulouse est à droite en roulant) est appelé périphérique intérieur. L'anneau extérieur (sur lequel la banlieue de la ville est à droite en roulant) est appelé périphérique extérieur. Ce n'est donc plus la branche (est ou ouest) qui définit la nature du périphérique mais le sens de circulation. À des fins de signalisation, un logo spécifique a été créé pour la signalisation des sorties permettant d'entrer sur le périphérique : il fait référence aux sens de circulation (périphérique extérieur ou intérieur)[1].
Sur l'ensemble du périphérique, la vitesse est limitée à 90 km/h pour les voitures et 80 km/h pour les camions de plus de 3,5 t. Les jonctions entre les différentes rocades composant le périphérique peuvent avoir des vitesses moindres.
Initialement limités respectivement à 110 km/h et 90 km/h, les véhicules ont d'abord dû réduire leur vitesse de 20 km/h pendant l'été 2006 : la métropole et la préfecture, conjointement avec l'observatoire de l'air en Midi-Pyrénées, avaient mis en place une limitation de la vitesse pour obtenir une baisse des émissions de gaz d'échappement et de particules polluantes produits par les véhicules. Reconduite pour l'été 2007[2], cette décision a finalement été transformée en limitation permanente le [3].
Plusieurs études ont été menées dans le cadre d'une éventuelle création d'un contournement autoroutier de Toulouse, qui a fait l'objet d'un débat public au dernier trimestre 2007[réf. nécessaire]
Le périphérique de Toulouse est constitué de deux chaussées séparées et concentriques. Le périphérique intérieur est la chaussée la plus proche du centre de la ville où, du fait de la circulation à droite sur les voies françaises, les véhicules le parcourent dans le sens horaire (sens des aiguilles d'une montre). À l'inverse, le périphérique extérieur est la chaussée la plus éloignée du centre-ville — donc la plus proche des villes extérieures — où la circulation s'y effectue dans le sens trigonométrique (sens inverse des aiguilles d'une montre).
Pour sa gestion, le périphérique de Toulouse est divisé en sections : autoroutes concédées (A61/A62) et non-concédées (A620).
Si techniquement parlant il s'agit bien d'un périphérique, le terme de rocade est encore employé occasionnellement[4].
Le périphérique subit un trafic motorisé très important : 103 000 véhicules quotidiennement en 2013 sur le périphérique, contre 126 412 voitures entre Saint-Martin du Touch et La Crabe, pour Airbus sur la rocade[5],[6].
Source : SMTC-Tisséo[7], Observatoire des transports 2013.
Note: le tronçon Lasbordes-Montaudran est indiqué à zéro en l'absence de donnée |
Aux heures de pointe, des pics de NO2 apparaissent le long du périphérique toulousain[8].
Le périphérique est (aussi appelé autoroute française A61/A62) est une liaison entre les autoroutes A61 et A62 mise en service au début des années 1990 pour boucler l'anneau autoroutier permettant de contourner la ville de Toulouse. Initialement appelé A612, le tronçon a été rebaptisé A621, puis A61/62 lorsque la désignation A 621 a été affectée à la voie rapide Toulouse-Blagnac. La limite entre A61 et A62 est le départ de l'A68 qui rejoint Albi.
Il est à deux fois trois voies sur la totalité de son parcours et est concédé aux Autoroutes du Sud de la France. La majeure partie de son tracé emprunte la vallée de l'Hers Mort en limite communale entre Toulouse et Balma. Il est suivi sur une grande partie de son tracé par des emprises détenues par SNCF Réseau permettant un contournement ferroviaire de Toulouse dans le futur [9].
Du nord au sud, le périphérique Est compte huit échangeurs :
Section concédée à ASF et gratuite.
Le périphérique ouest (aussi appelé autoroute française A620), anciennement appelé A614, est en réalité une voie rapide urbaine reliant l'A61 à l'A62 en contournant la ville par l'ouest. Contrairement au périphérique Est, plus récent donc plus éloigné de la ville, le périphérique Ouest traverse l'espace urbain. C'est en fait une succession de voies rapides aménagées depuis les années 1970 puis reliées les unes aux autres pour constituer une rocade évitant Toulouse. La section entre l'A61 et l'A64 est parfois surnommée périphérique sud.
La construction de la section entre les actuelles sorties 20 et 24 dans la ZUP de Rangueil, récemment densifiée, rencontre à l'époque une forte opposition locale, comme l'atteste aujourd'hui son tracé sinueux, en tranchée, et sa mise à 2 x 3 voies difficile et tardive. A l'époque, 150 propriétaires et 1000 personnes sont touchées. Le projet provoque à l'époque une forte opposition entre Pierre Baudis (maire de la ville à l'époque), contre le projet et le ministère de l'équipement, pour le projet. Sous l'opposition locale, le parc du Sacré-Cœur, actuel jardin public des Roseaux, est sauvegardé bien que réduit à l'aide d'une couverture, cas unique à Toulouse. Un échangeur avec l'avenue de Rangueil, passant pourtant au-dessus de la voie rapide, est aussi annulé[12].
Ce n'est qu'en 1995 que le tracé complet a été bouclé grâce à la suppression du dernier rond-point sur la Route nationale 20 face à l'usine AZF, et la mise en service du pont de l'ONIA (ancien nom de l'usine AZF) et de l'échangeur entre A64 et A620[13].
La quasi-totalité des 20 km du périphérique ouest est à deux fois trois voies ou plus, à l'exception d'une courte section, sur les raccordements avec le périphérique est au nord de Toulouse (2 × 2 voies) et au sud (1 × 1 voie sur le périphérique intérieur, 1 × 2 voies sur le périphérique extérieur). Le Palays qui correspond à la fin des deux tronçons au sud de Toulouse au niveau de la barrière de péage a été restructuré avec la mise en place de plusieurs passerelles pour améliorer la circulation[14],[15]. Selon le fabricant de GPS Tom-Tom, cette autoroute est avec 23,6 km de bouchons en moyenne journalière est le 3e axe le plus congestionné d'Europe et le premier au plan national.
Du sud au nord, le périphérique Ouest compte quatorze échangeurs :
Section non-concédée gérée par la DIR Sud-Ouest et gratuite.
À noter que le moindre accident aux heures de pointe (7 h-9 h 30 et 16 h 30-19 h 30) ou un temps pluvieux entraînent systématiquement un bouchon sur l'ensemble du périphérique.
Le projet appelé Jonction Est consiste en la construction d’un nouvel échangeur sur le périphérique Est entre les sorties 17 (Lasbordes) et 18 (Montaudran), et d’une route le reliant à la Cité de l’espace et à Quint-Fonsegrives. La concertation publique autour de ce projet a eu lieu du lundi 27 juin au vendredi 30 septembre 2022 inclus, mais il demeure controversé car très proche de deux échangeurs déjà existants[16],[17],[18].