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André Velter est né en 1945 à Signy-l'Abbaye, d'un père lui-même poète, Jean Velter[1]. En 1963, il rencontre Serge Sautreau à Paris. C’est le début d’une écriture commune, avec publications de premiers poèmes dans Les Temps modernes, avant l’édition chez Gallimard en 1966 de Aisha[2].
Il reçoit le prix Mallarmé en 1990 pour L’Arbre-Seul[3] et le Goncourt/Poésie en 1996 pour l’ensemble de son œuvre[3],[4],[5].
Pendant une dizaine d’années, il publie, seul ou avec Serge Sautreau, chez Fata Morgana, Seghers, Christian Bourgois, avant que de longs séjours en Afghanistan et dans l’Himalaya n’influent de façon décisive sur sa vie et son écriture. La découverte de l’univers tibétain en compagnie de Marie-José Lamothe, qui a entrepris la traduction des Œuvres complètes de l’ermite-poète Milarépa, inspire son recueil Le Haut-Pays (Gallimard), une série d’émissions sur France Culture : Tibet 87, renaissance ou illusion, et deux albums : Peuples du Toit du Monde (Le Chêne) et Ladakh-Himalaya (Albin Michel). Il produit sur France Culture les séquences de Poésie sur Parole (de 1987 à 2008)[6] et les soirées-spectacles réalisées avec Claude Guerre (Les Poétiques, Orphée-Studio, etc), il ne renonce pas à ses voyages au long cours en Inde, au Tibet et dans tout l’Orient, ce dont témoigne l’ensemble de ses livres de poésie, les chroniques qu’il donne dans le journal Le Monde, autant que la revue Caravanes qu’il dirige avec Jean-Pierre Sicre aux éditions Phébus[7].
Il réalise également des livrets consacrés aux spectacles du Théâtre équestre de Bartabas, et dans les éditions revues et augmentées de Zingaro suite équestre (dessins d’Ernest Pignon-Ernest, Gallimard)[16].
Le printemps 1998 voit, à moins de deux mois d’écart, la disparition de sa compagne Marie-José Lamothe et d'une amie alpiniste, Chantal Mauduit[13]. Il écrit alors Femme de Lumière, Marie-José Lamothe sur les chemins du Tibet ainsi que L’amour extrême et autres poèmes pour Chantal Mauduit (Poésie/Gallimard)[13].
Il donne des récitals dans le monde arabe (avec Adonis et Mahmoud Darwich), en Israël, en Indonésie, au Vietnam, au Mexique, en Inde… Il devient responsable de la collection de poche Poésie/Gallimard[17]. Il crée, avec Jack Lang et Emmanuel Hoog, Le Printemps des Poètes[17], en 1999, et en assure la direction artistique pendant deux ans. À Reims, il participe à la programmation du festival À scène ouverte, avec Emmanuel Demarcy-Mota. À la Maison de la Poésie de Paris, il organise un hommage à Serge Sautreau, puis des soirées consacrées à François Cheng, Adonis et Juan Gelman…
En 2021, son recueil Séduire l’univers précédé de À contre-peur, publié chez Gallimard, lui vaut le prix Guillaume-Apollinaire[3].
Aisha, avec Serge Sautreau, préface d’Alain Jouffroy, Gallimard, 1966.
Du Prisme noir, avec Serge Sautreau, Fata Morgana, 1971.
La poupée du vent, Christian Bourgois, 1977.
Passage en force (1971-1974), préface de Bernard Noël, Le Castor astral, 1994.
Étapes brûlées (1974-1978), Le Castor astral, 1996.
Dar-î-Nûr, avec Serge Sautreau, Nulle Part, 1978.
L’Enfer et les fleurs, Fata Morgana, 1987.
Le mausolée du maître blanc, To the happy few, avec Abidine, Fata Morgana, 1988
Velickovic, l’épouvante et le vent, Fata Morgana, 1988.
Autoportraits, Paroles d’Aube, 1990.
L’Arbre-Seul, Gallimard, 1990, repris en Poésie/Gallimard, 2001, (Prix Mallarmé).
Le Haut-Pays, Gallimard, 1995 (Goncourt/Poésie).
Du Gange à Zanzibar, Gallimard, 1993 (Prix Louise Labé).
Ouvrir le chant, Le Castor astral, 1994
L'Atelier céleste de Bénarès, Fourmagnac, L'Etoile des limites, 1994
Zingaro suite équestre, dessins d’Ernest Pignon-Ernest, Gallimard, 1998, repris en Folio, 2000 (Prix Pégase).
La vie en dansant, Gallimard, 2000.
Le septième sommet, poèmes pour Chantal Mauduit, Gallimard, 1998.
L’amour extrême, poèmes pour Chantal Mauduit, Gallimard, 2000.
Une autre altitude, poèmes pour Chantal Mauduit, Gallimard, 2001.
La traversée du Tasngpo, huit sérigraphies de Francis Herth, éditions Rencontres, 2003.
Au Cabaret de l’éphémère, Gallimard, 2005.
Zingaro suite équestre et Un piaffer de plus dans l’inconnu, dessins d’Ernest Pignon-Ernest, Gallimard, 2005.
L’amour extrême et autres poèmes pour Chantal Mauduit, Poésie/Gallimard, 2007 (Prix des Découvreurs).
Le Haut-Pays, suivi de La traversée du Tsangpo, Gallimard, 2007.
Midi à toutes les portes, Gallimard, 2007.
Tant de soleils dans le sang, livre-récital avec Pedro Soler et sept poèmes-tracts avec Ernest Pignon-Ernest, Alphabet de l’espace, 2008. Gallimard, 2014.
Extases, avec Ernest Pignon-Ernest, Gallimard, 2008 (Prix de la Nuit du Livre).
Paseo Grande, livre-récital avec Olivier Deck et sept poèmes talismans d’Antonio Segui, Gallimard, 2011.
Avec un peu plus de ciel, Gallimard, 2012.
Zingaro suite équestre et autres poèmes pour Bartabas, dessins d’Ernest Pignon-Ernest, Gallimard, 2012.
Prendre feu, avec Zéno Bianu, Gallimard, 2013.
Jusqu'au bout de la route, livre-récital avec Gaspar Claus, Gallimard, 2014.
Le livre de l'outil, avec Marie-José Lamothe, Hier et Demain, 1976, réédition Phébus.
Les outils du corps, avec Marie-José Lamothe, Hier et Demain, 1978, réédition Messidor.
« Notes de transit », dans Le mensonge - Chroniques des années de crise, Textes et illustrations réunis et présentés par O. Kaeppelin et I. Messac, Ed. Encres, 1978
Les bazars de Kaboul, avec Emmanuel Delloye, photos de marie-José Lamothe, Hier et Demain, 1979, réédition A-M Métaillié.
Peuples du toit du monde, photos de Marie-José Lamothe, Chêne-Hachette, 1981.
Ladakh-Himalaya, photos de Marie-José Lamothe, Albin Michel.
Marelle-Mémoire, photos de Gérard Rondeau, Marval.
Il pleut des étoiles dans notre lit, Cinq poètes du Grand Nord, Poésie/Gallimard, 2012.
Petite bibliothèque de poésie (de Villon à Rimbaud), Télérama/Gallimard, 2013.
Œuvres radiophoniques
André Velter a régulièrement animé des émissions radiophoniques, ayant pour thème la poésie, mais aussi l'Asie (Inde, Afghanistan, Tibet, etc.), notamment des émissions spéciales, et sur France Culture les séquences successives de Poésie sur Parole de 1987 à 2008, Agora, Poésie Studio, ainsi que des soirées-spectacles réalisées avec Claude Guerre, Les Poétiques, en public au Théâtre du Rond-Point[18].
↑Josyane Savigneau, « Le poème nomade, L'Arbre-Seul, d'André Velter, un recueil où " la poésie vit d'une aventureuse nécessité " », Le Monde, (lire en ligne)
↑Gérard Martin, André Velter, "dans la lumière et dans la force": catalogue de l'exposition tenue à la Bibliothèque municipale de Charleville-Mézières en 1998,
↑Philippe-Jean Catinchi, « Le livre de l'outil, d'André Velter et Marie-José Lamothe », Le Monde, (lire en ligne)
↑Philippe-Jean Catinchi, « Le Ladakh entre la pudeur et la pureté », Le Monde, (lire en ligne)
↑« André Velter », sur Printemps des poètes. Site où l'on peut lire : " Toute son œuvre poétique est vouée au souffle, à la révolte, à l’amour sauvage, à la jubilation physique et mentale ".