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L'idée est d'imiter les fameuses 24 Heures du Mans, cependant le type de circuit diffère largement. Les concurrents empruntent un tracé intérieur (infield) ainsi qu'une partie du circuit en « tri-oval » utilisé entre autres par la NASCAR.
Traditionnellement, l'épreuve avait lieu la première semaine de février et donnait le coup d'envoi des Daytona Speedweeks, qui culminent mi-février avec le Daytona 500 de la NASCAR. Depuis 2006, afin d'éviter la concurrence du Super Bowl qui a été retardé d'une semaine, l'épreuve a été avancée à la dernière semaine de janvier. La course est alors la première course de la saison dans le championnat Rolex Sports Car Series, puis dans le championnat United SportsCar Championship qui lui succède en 2014.
Histoire
Si la première édition des 24 Heures de Daytona s'est tenue en 1966, la création de l'épreuve remonte à 1962 avec l'instauration à Daytona d'une course de trois heures comptant pour le championnat du monde des voitures de sport. En 1964, l'épreuve s'est transformée en une course de 2 000 kilomètres (soit le double du format classique des épreuves d'endurance) durant près d'une douzaine d'heures, avant d'adopter le format de 24 heures à partir de la saison 1966. Ce format perdure encore de nos jours.
L'épreuve de 1972 ne s'est tenue que sur six heures conformément à la volonté de la FIA de réduire la durée des épreuves d'endurance.
Championnats et réglementations
À l'origine, l'épreuve des 24 Heures de Daytona était incorporée au championnat du monde des voitures de sport et à ce titre, les meilleurs spécialistes mondiaux de l'endurance y participaient. Les 24 Heures de Daytona quitteront le championnat mondial à partir de 1982, la FIA souhaitant pour des raisons de limitation des coûts recentrer le championnat du monde vers les pays européens et sur des épreuves plus courtes.
À partir de 1982, l'épreuve compte uniquement pour le championnat IMSA GT, le championnat d'endurance nord-américain. Cela n'empêche pas la présence au départ de voitures et d'équipages de qualité comme en témoigne le palmarès des années 1980, dominé par les spectaculaires voitures de la catégorie GTP (équivalent américain des Groupe C du championnat du monde). Mais dans la première moitié des années 1990, pour des raisons politiques et financières, les principaux constructeurs de GTP (Porsche, Nissan, Jaguar, Toyota) se retirent, contribuant à un brutal affaiblissement du plateau. L'IMSA réagit en créant en 1994 la catégorie World Sports Car destinée aux prototypes découverts (les « barquettes », dont les deux modèles les plus emblématiques sont la Ferrari 333 SP et la Riley & Scott) mais le plateau ne décollera jamais véritablement.
En 1998, les 24 Heures de Daytona quittent le giron de l'IMSA (qui est sur le point de se rapprocher de la réglementation des 24 Heures du Mans) pour intégrer le nouveau championnat United States Road Racing Championship, qui fait la part belle à la philosophie américaine de la course automobile, basée sur une réglementation technique financièrement accessible au plus grand nombre. À la suite de la faillite de l'USRRC, le championnat est repris en 2000 par le Grand American Road Racing Association, une fédération fortement soutenue par la famille France, les propriétaires du circuit de Daytona. Le GARRA (souvent désigné sous le nom de Grand-Am) persiste dans la politique fixée par l'USRRC, adoptant une ligne totalement opposée à l'IMSA désormais organisateur de l'American Le Mans Series. La politique du Grand-Am permet de conserver des grilles de départ bien garnies, mais les puristes du sport de haut niveau grincent des dents en constatant la faiblesse qualitative du plateau, notamment des prototypes, censés être la catégorie reine. À tel point qu'en 2000 et 2001, les « protos » sont battus par les meilleures GT (la Dodge Viper d'Oreca en 2000 et la Chevrolet Corvette C5-R en 2001).
Fin 2002, le Grand-Am réagit et radicalise sa conception de l'endurance ; les prototypes traditionnels sont bannis (les GT les plus évoluées connaitront le même sort une année plus tard) tandis qu'est créée une toute nouvelle catégorie de prototypes ; les Daytona Prototypes (ou DP), des machines à la conception très simple et financièrement très abordables. Acceptés uniquement dans le cadre du championnat Grand-Am, les DP contribuent à l'isolation des 24 Heures de Daytona sur la scène sportive internationale. Mais après des débuts laborieux en 2003 (défaits par une Porsche GT), les DP se multiplient au départ et dominent l'épreuve. Si une frange des amateurs de sport automobile boude l'épreuve (les DP sont des voitures peu performantes, peu spectaculaires et peu travaillées aérodynamiquement, ce qui leur confère une esthétique douteuse, surtout comparées à la sophistication des prototypes vus en ALMS et aux 24 Heures du Mans), plusieurs signaux positifs valident les choix des organisateurs ; le plateau est bien garni, riche en pilotes célèbres (présence massive des stars de la NASCAR, ainsi que des têtes d'affiche du Champ Car et de l'IndyCar Series). L'absence de constructeur dominant assure un véritable suspense sportif.
Nom de l'épreuve
S'il est d'usage de continuer à appeler la course les « 24 Hours of Daytona » (les 24 Heures de Daytona), le nom officiel a évolué au cours des dernières années au gré des sponsors de la course. L'épreuve a ainsi pris le nom de « 24 Hour Pepsi Challenge » entre 1978 et 1983, de « SunBank 24 at Daytona » entre 1984 et 1991 et de « Rolex 24 at Daytona » depuis 1992. Les vainqueurs de chaque catégorie reçoivent comme prix une montre Rolex Cosmograph Daytona portant le logo et l'année de la course gravés sur le dos.
L'épreuve s'est courue sur une distance de 2 000 km en 1964 et 1965, et sur une durée de 3 heures les deux premières éditions, ainsi que sur 6 heures en 1972. Il n'y a pas d'épreuve en 1974 (en raison de la crise pétrolière).