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1932 1933 1934 1935 1936 1937 1938 Décennies : 1900 1910 1920 1930 1940 1950 1960 Siècles : XVIIIe XIXe XXe XXIe XXIIe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Cette page concerne l'année 1935 du calendrier grégorien.
Crise nationale. L’opinion se divise : la droite nationaliste préconise la conciliation face aux dictatures, la gauche autrefois pacifiste réclame la fermeté face à Hitler et Mussolini.
Une nouvelle rechute de la production industrielle rend la situation économique aussi mauvaise au printemps qu’en 1932. De 42,4 milliards en 1931-1932, les recettes fiscales tombent à 31,9 milliards en 1935. Le déficit budgétaire passe de 5,5 à 10,4 milliards. L’équilibre ne peut être atteint, mais les efforts faits pour l’atteindre (augmentation des impôts, réduction des dépenses publiques) aggravent la crise et retardent sa solution. La politique de déflation (réduction par décret des prix de divers produits et compressions des dépenses publiques) mise en route à partir de juillet par le gouvernement Laval et poursuivie par le gouvernement Sarraut pour ramener les prix français au niveau de ceux des principaux partenaires commerciaux n'aboutit pas à la baisse des prix espérée, car le gouvernement en fait entretien l'inflation en comblant le déficit budgétaire par l'émission de bons du Trésor que les souscripteurs réescomptent auprès de la Banque de France. Ainsi les liquidités en circulation augmentent et stimulent la demande intérieure et l'industrie doit faire face par une hausse de sa production, alors que dans le même temps de mauvaises récoltes et le contingentement des importations poussent à l'augmentation des prix agricoles.
Le total des placements français à l'étranger se monte à 200 milliards de francs, mais ne rapporte que 2 milliards au lieu des 10 milliards espérés. L'emprunt a été balayé par la révolution soviétique, et la crise de 1929 a fait sombrer de nombreux investissements. Le sénateur Charles Dumont, président de la commission des emprunts-or, parle de « l'immense désastre des placements d'avant-guerre à l'étranger », aucune législation internationale ne protège la masse des petits porteurs.