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Janvier : Zanki reçoit un appel désespéré de l’atabek de Damas, Ismaël, lui demandant de prendre possession de sa ville le plus rapidement possible, sinon il se verrait forcé de la livrer aux Francs[1].
30 janvier[2] : lorsque les notables de Damas apprennent les projets d’Ismaël, ils décident de s’y opposer par tous les moyens. Ils exposent la situation à la mère d’Ismaël, la princesse Zomorrod (Émeraude), qui fait assassiner son fils par ses serviteurs. Le chroniqueur Ibn al-Athir pense qu’elle a agi en apprenant qu’Ismaël avait pour projet de tuer son amant, le principal conseiller d’Ismaël, et peut être aussi de la punir elle-même. Zomorrod installe alors sur le trône un autre de ses fils, Mahmoud, et Damas se prépare à résister à Zanki, qui furieux, a établi son camp au nord-est de la ville. Les défenseurs, dirigés par un vieux compagnon de Tughtekin, le Turc Mu'in ad-Din Unur, sont décidés à se battre jusqu’au bout[1].
16 mars[2] : après quelques escarmouches, l’atabek se résout à un compromis : les dirigeants de Damas assiégée reconnaissent sa suzeraineté de manière purement nominale. Zanki, pour relever le moral de ses troupes, fait marcher son armée vers le nord[1].
17 avril : Zanki prend la forteresse d’al-Atharib[3]. Peu après il s’empare de plusieurs autres places fortes franques d’outre-Oronte, Zerdana, Maara, et Kafr Tab, qui menaçaient Alep[4].
Échec de la révolte de Myoch'ŏng au Koryŏ (Corée) ; le moine bouddhiste Myoch'ŏng, conseiller du roi Injong depuis 1128, préconise le transfert de la capitale coréenne de Kaesŏng à P'yŏngyang pour dégager le roi de l'emprise de l'aristocratie ; devant le refus du roi Myoch'ŏng et ses partisans déclenchent une insurrection et fondent un nouveau royaume, Taewi. Les forces loyalistes conduites par l'érudit et historien confucéen Kim Pusik répriment le mouvement[8].
22 décembre[24] : début du règne d'Étienne de Blois, roi d'Angleterre (fin en 1154). Sa faiblesse et les concessions dont il avait payé l’appui du clergé et des barons multiplient les révoltes, aggravées par les interventions écossaises. Ses réactions d’une violence excessive permettent à Mathilde, fille d’Henri Ier Beauclerc et épouse de Geoffroi Plantagenêt, spoliée du trône d’Angleterre, d’intervenir et de se faire reconnaître comme reine en 1141. Mais un nouveau retour de fortune ramène Étienne sur le trône. Mathilde se maintient en Normandie[25].
L’hérésie cathare inquiète le clergé dans le nord de la Gaule[26]. Des hérétiques sont poursuivis à Liège, trois sont emprisonnés et l'un d'eux est brûlé[27] Des autodafés ont lieu en Rhénanie.
↑Donald Sidney Richards, The Chronicle of Ibn Al-Athir for the Crusading Period from Al-Kamil Fi'L-Ta'Rikh : The Years 491-541/1097-1146 the Coming of the Franks and the Muslim Response, vol. 1, Ashgate Publishing, Ltd., , 401 p. (ISBN978-0-7546-6950-0, présentation en ligne)
↑İbrahim Kafesoğlu, A history of the Seljuks : İbrahim Kafesoğlu's interpretation and the resulting controversy, Southern Illinois University Press, (ISBN978-0-8093-1414-0, présentation en ligne)
↑Usāmah ibn Munqidh, Philip Khuri Hitti, Memoirs of an Arab-Syrian Gentleman. Or, An Arab Knight in the Crusades ; Memoirs of Usamah Ibn-Munqidh (Kitab Al-i'tibar), Khayats, (présentation en ligne)
↑Unité mixte de recherche 5648 - Histoire et archéologie des mondes chrétiens et musulmans médiévaux, Pays d'Islam et monde latin, Xe-XIIIe siècle : textes et documents, Presses Universitaires de Lyon, , 295 p. (ISBN978-2-7297-0660-9, présentation en ligne)
↑Matteo Camera, Annali delle Due Sicilie dall'origine e fondazione della monarchia fino a tutto il regno dell'augusto sovrano Carlo III. Borbone, vol. 1, Stamperia e cartiere del Fibreno, (présentation en ligne)
↑Karl Joseph von Hefele, Histoire des conciles d'après les documents originaux : 1085-1198, vol. 7, A. Le Clère, (présentation en ligne)
↑Jean-Marie Mayeur, Marc Venard, Luce Pietri, André Vauchez, Histoire du christianisme. Apogée de la papauté et expansion de la chrétienté (1054-1274), vol. 5, Fleurus, , 980 p. (ISBN978-2-7189-0723-9, présentation en ligne)
↑Cahiers de civilisation médiévale : Xe – XIIe siècles, vol. 18, Université de Poitiers. Centre d'études supérieures de civilisation médiévale, (présentation en ligne)
↑Ordericus Vitalis, Benjamin Edme Charles Guérard, Léopold Delisle, Orderici Vitalis… Historiæ ecclesiasticæ libri tredecem, vol. 5, apud Julium Renouard et socios, , 1855 (présentation en ligne)
↑Pierre-Olivier de Broux, Philippe Desmette, Sophie Glansdorff, Bérengère Piret, Nicolas Simon, La transmission du pouvoir monarchique : Entre droits et devoirs, du Moyen Âge à nos jours, Asp / Vubpress / Upa, (ISBN9789057188336, présentation en ligne)
↑António Henrique R. de Oliveira Marques, Mário Soares, Jean-Michel Massa, Marie-Hélène Baudrillart (trad. du portugais), Histoire du Portugal et de son empire colonial, Paris, Karthala Éditions, , 611 p. (ISBN2-86537-844-6, lire en ligne)
↑Bulletin de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle, Metz, Rousseau-Pallez, (présentation en ligne)