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13e régiment d’artillerie | |
Insigne du 13e régiment d’artillerie (vers 1939). | |
Création | 1833 |
---|---|
Pays | France |
Branche | Armée de Terre |
Type | régiment d’artillerie |
Inscriptions sur l’emblème |
Constantine 1837 Zaatcha 1849 Sébastopol 1854-1855 Solférino 1859 Extrême-Orient 1885 La Somme 1916 L'Aisne 1917-1918 |
Guerres | Conquête de l'Algérie Guerre de Crimée Campagne d'Italie (1859) Guerre de 1870 Guerre de la Commune Conquête de la Tunisie Expédition du Tonkin Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale Guerre d'Algérie |
Décorations | Croix de guerre 1914-1918 |
Le 13e régiment d'artillerie (13e RA) est un régiment d'artillerie français, créée en 1833 pendant la monarchie de Juillet au moyen d'éléments provenant de divers régiments d'artillerie.
Création et différentes dénominations
- : Création du 13e régiment d'artillerie[1].
- 1854 : 13e régiment d'artillerie monté
- 1872 : 13e régiment d'artillerie
- 1914 : 13e régiment d'artillerie de campagne (13e RAC)
- 1924 : dissolution
- 1939 : 13e régiment d'artillerie divisionnaire (13e RAD)
Chefs de corps
- : Jean Jacob Adam Hyacinthe Gabriel Eggerlé[2]
- : Baron Prosper de Lagrange[2]
- : Nicolas Louis Raoul[2]
- : Philippe Louis François Henri Joseph de Benoît de La Paillonne[2]
- : Charles Claire Hubert[2]
- : Léon Batbedat[3]
- : Gaspard Chabord[3]
- : Jacques Louis Eugène Labastie[3]
- : Gabriel Louis Prosper d'Hauteville[3]
- : Félix François Louis Clappier[3]
- : Jean Nicolas Eugène Melchior[3]
- : Henri Charles Ferdinand Vasse-Saint-Ouen[3]
- : Daniel Lévy Salvador[4]
- : Baron Henri Berge[4]
- : Césaire Antoine Albert Lanty[4]
- janvier 1879 : colonel comte de Novion[4]
- décembre 1883 : colonel Louis[4]
- février 1887 : Simon Lucien Trône[4]
- ...
- 1910 - 1911 : colonel Grand-Didier[réf. souhaitée]
- 1913 : colonel Siben
- août 1914 - février 1915 : colonel Dauve[5]
- février 1915 - février 1916 : lieutenant-colonel Poncet[5]
- février 1916 - janvier 1917 : lieutenant-colonel Fouch[5]
- janvier 1917 - avril 1918 : lieutenant-colonel Lenoir[5]
- avril 1918 - novembre 1918 : lieutenant-colonel Bath[5]
- ...
- 1939 - 1940 : lieutenant-colonel Alfred Jacobson
Historique des garnisons, combats et batailles du 13e RA
De 1834 à 1851
Le 13e RA est créé par l’ordonnance royale du , qui porte de 11 à 14 le nombre de régiments d'artillerie français[6]. Il n'est dans les faits mis sur pied qu'en mars 1834 à Lyon[7] avec :
- 1 batterie à cheval[note 1] et 2 batteries montées[note 2] du 8e régiment d'artillerie
- 1 batterie à cheval et 2 batteries montées du 11e régiment d'artillerie
- 3 batteries montées et 1 batterie à pied[note 3] du 1er régiment d'artillerie
- 2 batteries montées et 1 batterie à pied du 4e régiment d'artillerie
En il est en garnison à Lyon, puis en il rejoint Toulouse[8] puis Rennes en 1840[9].
En 1844, il part en garnison à Metz[10], puis à partir de 1849 il est caserné à Besançon, ville où le régiment reste jusqu'en 1857[11].
Le 13e RA participe à la conquête de l'Algérie, envoyant par roulement une batterie entre 1837 et 1860. La 5e batterie (1837-1845) prend notamment part au siège de Constantine, à l'expédition des Portes de Fer[12] ou à la prise de Collo (1843). La 9e batterie (1845-1850) participe au siège de Zaatcha[13].
Par décret du , il devient un régiment exclusivement monté, formé de quinze batteries. Il garde 8 de ses batteries et cède 4 batteries au 2e régiment d'artillerie, 1 batterie au 4e régiment d'artillerie et 2 batteries au 15e régiment d'artillerie et reçoit en échange 7 batteries du 2e régiment d'artillerie et 1 batteries au 6e régiment d'artillerie[14].
Les 2e, 3e, 4e, 6e, 14e batteries participent à la guerre de Crimée[15] et participent aux batailles de l'Alma, de Balaklava et d'Inkerman en 1854, et de la Tchernaïa en 1855.
En Algérie, la 1re batterie (numérotée 11e avant 1854) et une section de la 3e batterie sont attachées à l'expédition de 1857 en Grande Kabylie, notamment à la Bataille d'Icheriden[13]. La même année, le régiment quitte Besançon pour Douai[16].
En 1859, les 5e, 6e, 7e, 9e, 10e, 12e, 13e et 15e batteries rejoignent l'armée d'Italie qui combat avec le Piémont-Sardaigne contre les Autrichiens[17]. En particulier, les 7e, 9e, 10e, 12e, 13e combattent aux batailles de Solférino, de Turbigo et de Magenta[18].
En 1865, le régiment part de Douai pour sa nouvelle garnison à La Fère jusqu'en 1868[19] puis est caserné à Bourges[20].
Guerre franco-allemande
En juillet 1870, les huit batteries montés du 13e RA (5e, 6e, 7e, 8e, 9e, 10e, 11e et 12e) rejoignent l'armée du Rhin. Elles forment un régiment à quatre groupes de deux batteries, sous les ordres du colonel Salvador. La 1re batterie est dédoublée le , formant une 1re batterie bis. La 3e batterie et la 4e sont transformées en batteries montées et rejoignent le le 13e corps d'armée[21]. Dix-sept batteries seront mises sur pied par le dépôt du régiment d'août 1870[22] à février 1871[23] : la 13e, la 14e, la 17e, la 18e, la 19e, la 20e, la 21e, la 22e, la 23e, la 24e, la 25e, la 26e, la 27e, la 28e, la 29e et les 1re et 2e batteries de montagne. La 16e batterie, montée, est créée le par dédoublement de la 2e batterie à pied.
Les 9e, 10e, 11e et 12e batteries participent à la Bataille de Rezonville le . Les 9e et 10e batteries sont notamment attaquées par la cavalerie prussienne avant d'être dégagées par la cavalerie française. Les batteries 5 à 10 combattent ensuite lors de la bataille de Saint-Privat ()[24] et de la bataille de Noiseville ( et ). À la bataille de Saint-Privat, les 6e, 7e, 9e et 10e batteries sont placées en retrait près des carrières d'Amanvillers pour couvrir le repli du 6e corps français. Les batteries continuent de soutenir les combats en septembre jusqu'au (Bataille de Bellevue). Le , à l'issue du siège de Metz, les huit batteries se rendent aux Allemands sur ordre du maréchal Bazaine[25].
Le , le dépôt du régiment qui a déjà créé six batteries quitte Bourges et se réfugie à Toulouse d'où partiront onze autres batteries[26].
Les 3e et 4e batteries rejoignent la défense de Paris et combattent d'octobre à décembre aux batailles de Bagneux, de Champigny et de Drancy). De même, les 16e et 17e participent aux combats autour de la capitale : la 17e prend ainsi part à la bataille de Châtillon le [25] puis aux différentes attaques de la Malmaison. La 2e batterie reste défendre les murs de Paris[27].
Les batteries 13e, 14e, 18e, 19e, 20e, 22e, 23e et 26e batteries combattent avec l'armée de la Loire. Les 13e, 14e et 18e batteries rejoignent ensuite l'armée de l'Est[24]. La 19e batterie combat à Coulmiers le . La bataille de Beaune-la-Rolande voit la participation des 13e et 14e batteries le . Les 18e, 19e et 20e batteries combattent autour d'Orléans, à la bataille de Loigny et à la bataille d'Orléans du au . Le , les 20e et 23e batteries prennent part à la bataille du Mans[27].
Avec l'armée de l'Est combattent les 13e, 14e, 18e, 21e et 24e batteries, ainsi que la 2e de montagne. Les 13e, 14e et 21e batteries prennent part à la bataille de Villersexel. La 24e et la 2e de montagne participent au combat d'Arcey le , prélude à la bataille d'Héricourt à laquelle prennent part toutes les batteries sauf la 24e. Les six batteries se replient finalement en Suisse le [27].
De 1871 à 1914
Les 1re, 20e, 22e, 25e et 26e batteries font partie de l'armée versaillaise chargée de défendre le gouvernement contre la Commune de Paris[28].
En , le dépôt rejoint Bourges[23] et le régiment rejoint Vincennes dès [29].
Lors de la réorganisation du , le 13e régiment d'artillerie garde 11 de ses batteries, et cède 1 batterie au 25e régiment d'artillerie, 4 batteries au 26e régiment d'artillerie et 1 batterie au 28e régiment d'artillerie.
Le remaniement du 28 septembre 1873 le place dans la 2e brigade, lui ajoute une batterie à cheval du 12e régiment d'artillerie et lui enlève quatre batteries à montées au 32e régiment d'artillerie.
En 1881, les 9e et 10e batteries participent à l'expédition française sur le territoire de la régence de Tunis[28]. La 10e batterie revient en France en et la 9e en [30].
En , après l'affaire du Tonkin, les 5e et 6e batteries sont réorganisées en batteries de montagne pour participer à l'expédition du Tonkin[30]. Elles participent aux opérations jusqu'en où elles rembarquent à Haïphong pour la France[31].
Le régiment est caserné à Vincennes et Paris jusqu'en 1914[32].
Première Guerre mondiale
En casernement à Vincennes et Paris
Affectation
19e brigade d'artillerie, artillerie du Gouvernement Militaire de Paris.
Composition : 9 batteries de 75 et 2 batteries à cheval rattachées à la 1re division de cavalerie.
1914
- Groupe de renforcement
Il est créé en août 1914 avec des réservistes du 13e RAC. Il combat au sein de l'artillerie divisionnaire (AD) de la 55e division d'infanterie. En avril 1917, l'AD 55 devient le 230e RAC[32].
1915
- 5e et 6e groupes
Le , deux batteries de canons de 75 portés sur tracteur Jeffery Quad sont créées au dépôt du régiment à Vincennes. Chaque batterie compte dix tracteurs, quatre portant un canon et les autres un caisson de munitions. Une troisième batterie est créée le .
1916
- 5e et 6e groupes
Elles combattent séparément avant d'être regroupées au sein du 5e groupe du 13e RA le . Trois autres batteries, formant le 6e groupe du régiment, sont créées le .
1917
- 5e et 6e groupes
Le , ces deux groupes forment le 213e régiment d'artillerie[33].
1918
Entre-deux-guerres
Le régiment est dissout le et ses éléments renforcent le 32e régiment d'artillerie à Vincennes[34].
Seconde Guerre mondiale
Le 13e RAD est recréé le par le centre de mobilisation de l'infanterie no 21. Constitué d'une batterie hors rang, de trois groupes de canons de 75 et d'une batterie divisionnaire antichar (BDAC), il est rattaché à la 41e division d'infanterie[35].
De 1945 à nos jours
Un groupe de marche du 13e RA (1/13e RA[36]) est constitué à partir du 1er groupe du régiment à Bourges et est dirigé sur le Maroc le , sur le vapeur Pasteur. Il est attaché à la division de Fez.
Guerre d'Algérie
Le 1/13e RA participe à la guerre d'Algérie. Le 1/13e RA se trouvait le à Khouribga, a fait mouvement le sur ksar-Es-Souk , le sur Meknès puis le sur l’Algérie. Passage de la frontière Algéro-marocaine le . Arrivé à Djelfa, zone sud le puis fait mouvement sur Laghouat le . (extrait du livret militaire d’un appelé)[réf. nécessaire][source insuffisante]
En 1961, l'unité est stationnée à Laghouat et ses soldats servent comme fantassins, renforcés d'une batterie de canons[37].
La signature des accords d’Évian du permettent aux troupes françaises de rentrer progressivement en métropole. Mais après le cessez-le-feu du en Algérie, le 13e RA participe avec 91 autres régiments à la création de 114 unités de la Force locale. Le 13e RA forme la 446e UFL-UFO composée de 10 % de militaires métropolitains et de 90 % de militaires algériens et placée sous les ordres de l'Exécutif provisoire, jusqu'à l'indépendance de l'Algérie[réf. souhaitée].
Traditions
Insigne
L'insigne du régiment en 1939 porte un fer à cheval chargé d'un centaure lançant un obus, symbole de l'alliance de l'intelligence des hommes et de la force des chevaux[38].
Étendard
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[39] :
- Constantine 1837
- Zaatcha 1849
- Sébastopol 1854-1855
- Solférino 1859
- Extrême-Orient 1885
- La Somme 1916
- L'Aisne 1917-1918
Décorations
Le 13e RAC est cité à l'ordre de l'armée le [40].
Personnalités ayant servi au sein du régiment
- Jacques Baratte (1898-1989), industriel, capitaine de réserve, commandant la 3e batterie en 1939-1940.
- André-Louis Cholesky, mathématicien, commande la 8e batterie du régiment de 1909 à 1911[41].
- Adrien Dubouays de la Bégassière alors chef d'escadron[42].
- Ferdinand Foch, maréchal de France a été commandant d'une batterie du 13e régiment en [43],[44].
- Charles Hoffbauer (1875-1957), peintre[45]
- Édouard Laffon de Ladebat, rejoint le régiment en 1855.
- Jean-Baptiste Pancrazi, membre de la bande à Bonnot, est au service automobile du 13e RAC en 1916[46].
- Émile Rimailho, artilleur et ingénieur, est chef d'escadron au 13e RAC en 1906.
- Antoine Targe, dreyfusard et général, est chef d'escadron au 13e RAC en 1901.
- René Spaeth (René d'Alsace) (1890-1972), poète et journaliste régionaliste, fondateur de l'Académie d'Alsace
Notes et références
- Notes
- batteries à cheval : tout le monde est à cheval
- batteries montées : conducteurs à cheval et servants à pied.
- batteries à pied : tout le monde est à pied
- Références
- Annuaire de l'Etat militaire de France pour l'année 1834 page 430
- Roswag 1891, p. 51.
- Roswag 1891, p. 52.
- Roswag 1891, p. 53.
- Historique 1914-1918, p. 2.
- Roswag 1891, p. 8.
- Roswag 1891, p. 17.
- Roswag 1891, p. 18.
- Roswag 1891, p. 19.
- Roswag 1891, p. 20.
- Roswag 1891, p. 21.
- Roswag 1891, p. 75.
- Roswag 1891, p. 76.
- Roswag 1891, p. 9.
- Roswag 1891, p. 77.
- Roswag 1891, p. 26.
- Roswag 1891, p. 79.
- Roswag 1891, p. 80.
- Roswag 1891, p. 30.
- Roswag 1891, p. 32.
- Roswag 1891, p. 82.
- Roswag 1891, p. 34.
- Roswag 1891, p. 36.
- Roswag 1891, p. 83.
- Roswag 1891, p. 84.
- Roswag 1891, p. 35.
- Roswag 1891, p. 85.
- Roswag 1891, p. 86.
- Roswag 1891, p. 38.
- Roswag 1891, p. 87.
- Roswag 1891, p. 88.
- « Parcours des régiments d'artillerie durant 1914 1918, 14/18 », sur www.chtimiste.com, (consulté le )
- François Vauvillier, « Jeffery et Nash Quad : L'oncle d'Amérique débarque avant l'heure », Guerre, blindés et matériels, Histoire & Collections, , p. 24
- « Regroupement des unités d'artillerie », Revue d'artillerie, , p. 95-101 (lire en ligne)
- « Regiments d'Artillerie », sur www.atf40.fr (consulté le )
- « 2- Groupes ayant participé aux opérations en Afrique du Nord 1954-1962 », sur artillerie.asso.fr (consulté le )
- « 3- Stationnement en Algérie des groupes d'artillerie en 1961 », sur artillerie.asso.fr (consulté le )
- Gilles Aubagnac, « Trois aspects du patrimoine équestre militaire : des archives du XIXe, des traditions du XXe et une pratique actuelle », In Situ. Revue des patrimoines, no 18, (ISSN 1630-7305, DOI 10.4000/insitu.9714, lire en ligne, consulté le )
- Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
- Historique 1914-1918, p. 3.
- Bibliothèque de l'École polytechnique, « CHOLESKY André (X1895) », sur www.polytechnique.edu (consulté le )
- Nécrologie du général de division Dubouays de la Bégassière, page 310
- « Le Maréchal Foch citoyen de Vincennes de 1893 à 1895 », Bulletin de la Société des amis de Vincennes, no 35, (lire en ligne, consulté le ).
- Émile Hinzelin (ill. Georges Dutriac), Foch, Librairie Delagrave, (lire en ligne).
- 2e bureau de recrutement de la Seine, classe 1895, cote D4R1 840, Numéro de matricule : 2711
- Registres matricules du recrutement militaire, Constantine, Algérie, 1903, matricule 1039
Sources et bibliographie
- Henri Roswag, Historique du 13e régiment d'artillerie, H. Charles-Lavauzelle, , 298 p. (lire en ligne)
- 13e Régiment d"artillerie de campagne 1939-40 Seize eaux fortes du canonnier Patriarche d'après ses croquis du front. "130 ex; édition hors commerce réservée aux anciens du 13° RAD."
- Historique du 13e régiment d'artillerie de campagne pendant la guerre 1914-1918, Nancy, Impr. de Berger-Levrault, 121 p., lire en ligne sur Gallica.
- Historique du 13e régiment d'artillerie
- Henri Kauffert : Historique de l'artillerie française
- Louis Susane : Histoire de l'artillerie Française
- Historiques des corps de troupe de l'armée française (1569-1900)
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- « Carnet de guerre de Paul GROSS, sous-lieutenant au 13e régiment d'artillerie en 1914 », sur www.chtimiste.com (consulté le )
- « Carnet de guerre 1914-1918 de Claude BERNELIN des 54e, 27e et 13e régiments d’artillerie », sur www.chtimiste.com (consulté le )