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Les Plus Beaux Villages de France
Histoire
Fondation
Cadre
Sigle
LPBVFVoir et modifier les données sur Wikidata
Forme juridique
Association déclaréeVoir et modifier les données sur Wikidata
Domaine d'activité
Siège
Pays
Organisation
Membres
178 adhérents
Président
Alain Di Stefano
Personnes clés
Charles Ceyrac et Maurice Chabert
Site web
Identifiants
RNA
SIREN
OpenCorporates

Les Plus Beaux Villages de France est une association française et une marque de certification.

Créée en 1982, elle constitue, en septembre 2024, un réseau de 181 adhérents[1] : villages, communes, anciennes communes, répartis dans 70 départements et 14 régions.

Son action vise à favoriser la qualité, la notoriété et le développement des villages[2].

La marque est privée et mise à la disposition des communes adhérentes. La marque et le logo sont déposés à l'Institut national de la propriété industrielle (INPI). L'attribution de la marque résulte d'une procédure d'admission prenant en compte un certain nombre de critères définis dans les statuts et la charte du label.

Présentation

Historique

Couverture de l'ouvrage de 1977.
Informations au dos de la première page permettant de référencer la date de 1977.

L'idée de créer ce réseau est née à Collonges-la-Rouge (Corrèze), à l'initiative de l'ancien maire Charles Ceyrac, alors maire de la commune et député. Découvrant l'ouvrage intitulé Les Plus Beaux Villages de France, publié en 1977[3], en devanture de la librairie de Sélection du Reader's Digest, boulevard Saint-Germain à Paris qui montre son village en couverture, il décide de lancer une association regroupant des villages pour les sortir de l'anonymat et relancer leur économie[4][source insuffisante].

II prend l'initiative d'écrire alors aux maires des villages présentés dans cet album afin de leur soumettre son projet. Soixante-six maires répondent à son appel et créent l’association le à Salers, dans le Cantal[5][source insuffisante].

Présidée de 1996 à 2020 par Maurice Chabert, maire de Gordes (Vaucluse) et président du conseil départemental de Vaucluse, elle est présidée par Alain Di Stefano, maire délégué de Yèvre-le-Châtel (Loiret), depuis le . Elle emploie quatre salariés et a un budget de l'ordre de 500 000 . Son siège est situé à Collonges-la-Rouge et les bureaux de la délégation générale sont localisés à Chamalières[6][source insuffisante].

En , il compte 181 villages labellisés[7][source insuffisante].

Procédure de labellisation

Seuls peuvent être candidats, les villages comptant moins de 2 000 habitants et possédant, sur leur territoire, au minimum deux sites ou éléments bâtis faisant l’objet de protections officielles (classement au titre des monuments historiques par exemple). Ils doivent également témoigner d’une motivation collective d'adhésion à la charte qualité du label par la production d’une délibération de leur conseil municipal.

À l'issue d'une visite-expertise, in situ, le classement des villages est du ressort de la commission qualité et labellisation, composée d'élus et de membres experts ès-qualités. Réunie deux fois par an, elle se prononce souverainement à la majorité des 2/3 de ses membres. Avec une moyenne d'à peine 20 % de candidatures acceptées, la sélection s'avère rigoureuse, gage de la crédibilité de la marque, d'autant que les villages classés sont systématiquement ré-expertisés tous les six à neuf ans et que plusieurs d'entre eux ont été déclassés au cours des dernières années ou, confrontés à un risque de perte de la marque, ont préféré renoncer d'eux-mêmes au label. Les décisions de classement se fondent sur une charte adoptée en 1991 afin d'objectiver les décisions de labellisation.

Cette charte qualité, patrimoniale et environnementale a été complétée en 2023 pour y intégrer davantage d'éléments environnementaux. Elle compte aujourd'hui 32 critères[8], qui servent de base à l'expertise puis aux délibérations et au vote de la commission.

Selon une enquête Ipsos de 2022, c’est le label le plus connu par les Français, qui sont 92 % à déclarer le connaître[9].

Conséquences pour les villages labellisés

Deux commissions du réseau des Plus Beaux Villages de France (Notoriété & communication et Développement & partenariats) contribuent à des événements valorisant les produits et savoir-faire locaux comme les Journées Européennes des Métiers d’Art[10].

L'exportation du concept

Des associations similaires se sont créées dans d'autres pays :

Une Fédération des plus beaux village de la Terre a ainsi vu le jour en 2003 afin de constituer un réseau international.

La marque et son logotype

La marque et son logotype ont été déposés à l'Institut national de la propriété industrielle le [11].

Si les villages inscrits parmi les Plus Beaux Villages de France peuvent percevoir leur classement comme un « levier puissant dans leur développement économique »[12], les déclassements, nécessaires à la cohérence du réseau et à la crédibilité de la marque, sont souvent vécus comme une perte d’attractivité.

Notes et références

  1. Nos villages, site de l'association Les Plus Beaux Villages de France, consulté le .
  2. « Stratégie et missions », sur les-plus-beaux-villages-de-france.org, (consulté le ).
  3. Les Plus beaux villages de France, Sélection du Reader's digest, , 321 p. (BNF 36251438).
  4. Jean-Claude Valeix, « Charles Ceyrac. Le chantre des villages », Les Plus Beaux Villages de France, no 23,‎ , p. 5.
  5. [PDF] « Les Plus Beaux Villages de France fêtent leurs 30 ans à Collonges-la-Rouge », sur les-plus-beaux-villages-de-france.org, (version du sur Internet Archive).
  6. « Qui sommes nous ? », sur les-plus-beaux-villages-de-france.org, (consulté le ).
  7. [1], Site officiel Les Plus Beaux Villages de France, consulté le .
  8. Guillaume Aigron, « Découvrez comment les villages obtiennent le label "Les plus beaux Villages de France", tous les secret révélés ! », sur Actu-Rando, (consulté le )
  9. Cette enquête a été réalisée à l’initiative du CNVVF (Conseil national de villes et villages fleuris) en  : [2] p. 10
  10. « Les Plus Beaux Villages de France à Saint Guilhem le Désert », Le Petit-Journal, .
  11. Bulletin officiel de la propriété industrielle no 12/17 - vol. I p. 281, [lire en ligne].
  12. Blanche Bourgeois, « Les labels touristiques : des atouts et des coûts », La Gazette des communes, (consulté le ).

Voir aussi

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes