FAIR and interactive data graphics from a scientific knowledge graph

Mâcon-Ville
Image illustrative de l’article Gare de Mâcon-Ville
Le bâtiment voyageurs et l'entrée de la gare.
Localisation
Pays France
Commune Mâcon
Adresse 1, avenue de la Gare
71000 Mâcon
Coordonnées géographiques 46° 18′ 09″ nord, 4° 49′ 28″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Exploitant SNCF
Code UIC 87725689
Site Internet La gare de Mâcon-Ville, sur le site officiel de SNCF Gares & Connexions
Services TGV inOui
TER Bourgogne-Franche-Comté
TER Auvergne-Rhône-Alpes
Fret
Caractéristiques
Ligne(s) Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles
Mâcon à Ambérieu
Moulins à Mâcon
Voies 6 (+ voies de service)
Quais 3 (+ 1 de service)
Transit annuel 1 436 372 voyageurs (2023)
Altitude 188 m
Historique
Mise en service
Architecte Alexis Cendrier (BV d'origine)
Correspondances
TrémA bus urbain
Mobigo 701, 714
Cars Région A14A18A55

Carte

La gare de Mâcon-Ville est une gare ferroviaire française des lignes de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles, de Mâcon à Ambérieu et de Moulins à Mâcon. Elle est située près du centre-ville de Mâcon, préfecture du département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Elle est mise en service en 1854, par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Lyon (PL). Le bâtiment monumental d'origine, dû à l'architecte Alexis Cendrier, est détruit à la fin de la Seconde Guerre mondiale ; il est ensuite remplacé par un bâtiment dans le style des années 1950. Elle est appelée « gare de Mâcon » jusqu'à l'ouverture de la gare TGV dénommée Mâcon-Loché-TGV, située sur la LGV Sud-Est.

C'est une gare de grandes lignes de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des TGV inOui ; c'est également une gare régionale du réseau TER Bourgogne-Franche-Comté, desservie par des trains express régionaux.

Situation ferroviaire

Quais et voies de la gare, en direction de Lyon.

Établie à 188 mètres d'altitude, la gare de bifurcation de Mâcon-Ville est située au point kilométrique (PK) 439,735 de la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles, entre les gares de Senozan et de Crêches-sur-Saône[1].

Elle est également l'origine au PK 0,000, de la ligne de Mâcon à Ambérieu, avant la gare de Pont-de-Veyle[2], et l'aboutissement au PK 143,947 de la ligne de Moulins à Mâcon[1], déclassée de Paray-le-Monial à Mâcon.

Histoire

La « gare monumentale de Mâcon » est mise en service le par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Lyon (PL), lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la section de Chalon (Saint-Côme) à Lyon (Vaise) de sa ligne de Paris à Lyon[3].

Le bâtiment voyageurs d'Alexis Cendrier, vers 1900.

Gare hors classe, le bâtiment voyageurs est dû à l'architecte de la Compagnie PL, Alexis Cendrier. Construit en 1854, ce bâtiment dispose d'un corps central à trois ouvertures avec deux étages et des combles. De chaque côté du corps central, les deux ailes comportent neuf ouvertures et un étage. Outre les espaces techniques et ceux destinés aux voyageurs, cet important édifice permettait le logement du personnel. On y trouve, notamment, les appartements du chef de gare, de ses sous-chefs, du receveur et des facteurs[4].

Le , la gare de Mâcon est reliée avec Ambérieu par Pont-de-Veyle et Bourg-en-Bresse avec l'ouverture, par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), du dernier tronçon de la ligne de Mâcon à Ambérieu. Longue de deux kilomètres, cette portion de ligne comprend d'importants ouvrages : le pont sur la Saône (200 mètres de long et 20 mètres de haut), des viaducs de décharge et d'importants remblais, dont les travaux ont été retardés par les importantes pluies du printemps, ne permettant pas l'ouverture le comme la section de Pont-de-Veyle à Bourg-en-Bresse[5]. En 1865, c'est cette gare qui est la plus importante du département avec un nombre annuel de 189 413 voyageurs[6].

La gare, vers 1900.

Le , une nouvelle voie relie la gare de Mâcon avec l'ouverture de la ligne de Paray-le-Monial à Mâcon par la Compagnie de la Dombes. En 1883, cette ligne est reprise par le PLM qui réorganise le réseau en créant la ligne de Moulins à Mâcon[7].

La gare de Mâcon figure dans la nomenclature 1911 des gares, stations et haltes, du PLM[8]. Elle porte le no 10 de Paris à Marseille et à Vintimille[9], le no 22 de la ligne de Moulins à Mâcon[10], et le no 1 de la ligne de Mâcon à Modane[11]. C'est une gare, pouvant recevoir et expédier des dépêches privées, qui dispose des services complets, de la grande vitesse (GV) et de la petite vitesse (PV)[12].

Le bâtiment voyageurs de 1854 est détruit en 1944 pendant la Seconde Guerre mondiale[4]. Il est reconstruit après-guerre dans un style moderne et fonctionnel.

Le , est mise en œuvre l'électrification en courant 1 500 V continu entre Chalon-sur-Saône et Lyon-Perrache. Les locomotives électriques 2D2 9100 remplacent les locomotives à vapeur 241 P entre Paris, Dijon et Lyon.

Elle est renommée « Gare de Mâcon-Ville » lors de l'ouverture de la gare TGV dénommée : Gare de Mâcon-Loché-TGV[13].

En 2011, des travaux sont réalisés pour rénover la gare, notamment pour améliorer l'information et le confort des voyageurs[14].

Fréquentation

De 2015 à 2022, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare s'élève aux nombres indiqués dans le tableau ci-dessous[15].

Année 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Voyageurs 1 239 005 1 148 009 1 222 482 1 134 958 1 230 858 839 209 1 059 294 1 375 848
Voyageurs et
non voyageurs
1 529 635 1 417 296 1 509 237 1 401 182 1 519 578 1 036 061 1 307 771 1 698 578

Service des voyageurs

Accueil

L'intérieur du hall de la gare.
Le hall.

Gare SNCF, elle dispose d'un bâtiment voyageurs, avec guichets ouverts tous les jours. Elle est équipée d'automates pour l'achat de titres de transport. C'est une gare « Accès Plus » ayant des aménagements, des équipements et des services pour les personnes à mobilité réduite. On y trouve notamment un espace d'accueil commercial SNCF, avec points d'information et de vente des titres de transports, un accueil du service jeune voyageur, une salle d'attente, un service des objets trouvés, et des toilettes payantes accessibles à tous. D'autres services commerciaux sont proposés, notamment un distributeur de boissons et de friandises, un kiosque à journaux, une cabine photographique et un photocopieur[16].

Desserte

TGV

La gare est desservie par des TGV inOui, en provenance ou à destination de : Luxembourg, Metz, Nancy, ou Strasbourg, d'une part ; de Marseille, Nice ou Montpellier, via Lyon-Part-Dieu, d'autre part.

TER

Rame TER en gare.

Mâcon-Ville est aussi desservie par plusieurs lignes de TER :

  • TER Bourgogne-Franche-Comté :
    • (Lyon –) Mâcon – Dijon  (– Paris-Bercy) : trains rapides Lyon – Dijon ou Paris, et omnibus Mâcon – Chalon ou Dijon ;

Intermodalité

Les abords de la gare sont pourvus d'installations destinées à assurer l'intermodalité : parc à vélos gratuit, point de dépose-minute, parking également gratuit, gare routière et station de taxis. Ladite gare routière, contiguë à la gare ferroviaire, propose des correspondances avec les autobus du réseau urbain et les autocars régionaux.

Autocars régionaux

La gare est desservie par deux lignes d'autocars régionaux du réseau Mobigo[17] :

  • ligne 701 : Mâcon – Chalon-sur-Saône via Cluny ;
  • ligne 714 : Mâcon – Chalon-sur-Saône via Tournus.

Des autocars de la région voisine Auvergne-Rhône-Alpes desservent également la gare ; il s'agit des lignes A14, A18 et A55 du réseau Cars Région.

Transports urbains

En dehors de la navette de centre-ville, toutes les lignes régulières du réseau urbain TRémA, ainsi que le transport à la demande, desservent la gare.

Service des marchandises

La gare de Mâcon-Ville est ouverte au service du fret[18] (conteneurs, wagons isolés).

Notes et références

  1. a et b Reinhard Douté, 2011, p. 146.
  2. Reinhard Douté, 2011, p. 166.
  3. François et Maguy Palau, « 1.22 Chalon (Saint Côme)-Lyon (Vaise) : 10 juillet 1854 », dans Le Rail en France : Le Second Empire, Tome 1, 1852-1857, Palau, Paris, 1998 (ISBN 2-950-94211-3), p. 79
  4. a et b François Poupardin, « Les bâtiments voyageurs édifiés le long de la ligne impériale », Revue d’histoire des chemins de fer [En ligne], 38 | 2008, mis en ligne le 10 mai 2011, consulté le 20 septembre 2013. URL : http://rhcf.revues.org/404
  5. François et Maguy Palau, « 2.37 traversée de la Saône à Mâcon : 20 juillet 1857 », dans Le Rail en France : Le Second Empire, Tome 1, 1852-1857, Palau, Paris, 1998 (ISBN 2-950-94211-3), p. 193
  6. Conseil général, « Trafic des gares pour 1865 », Rapports et délibérations / Conseil général, Saône-et-Loire,‎ , p. 228 (lire en ligne, consulté le ).
  7. Site Histoire de lignes oubliées : ligne de Moulins à Mâcon (consulté le 20 septembre 2013).
  8. Site gallica.bnf.fr, Nomenclature des gares, stations et haltes du Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée, 1911 : Nomenclature des gares, stations et haltes, par ordre alphabétique p. 28 intégral (consulté le 20 septembre 2013)
  9. Nomenclature gares PLM, 1911, Nomenclature par ordre Topographique p. 80 intégral (consulté le 20 septembre 2013)
  10. Nomenclature gares PLM, 1911, Nomenclature par ordre Topographique p. 104 intégral (consulté le 20 septembre 2013)
  11. Nomenclature gares PLM, 1911, Nomenclature par ordre Topographique p. 149 intégral (consulté le 20 septembre 2013)
  12. Nomenclature gares PLM (explication des renvois), 1911, p. 5 lire (consulté le 20 septembre 2013)
  13. Site tourisme Yalvin, Gare de Mâcon ville lire (consulté le 21/10/2009).
  14. Site sortiramacon : Nouvelle gare de Mâcon-Ville, 20 novembre 2011 (consulté le 20 septembre 2013).
  15. « Fréquentation en gares : Mâcon », sur SNCF Open Data, traitement du [cf. l'onglet des informations] (consulté le ).
  16. « Gare de Mâcon-Ville », sur ter.sncf.com/bourgogne-franche-comte (consulté le ).
  17. « Mobigo Bourgogne-Franche-Comté, emmène-moi là où je veux | Saône-et-Loire », sur viamobigo.fr (consulté le ).
  18. Site Fret SNCF : la gare de Mâcon-Ville.

Voir aussi

Bibliographie

  • Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 601 à 990, vol. 2, La Vie du Rail, , 239 p. (ISBN 978-2-918758-44-0).

Articles connexes

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes

Origine Arrêt précédent Train Arrêt suivant Destination
Luxembourg Dijon-Ville TGV inOui Lyon-Part-Dieu Montpellier-Saint-Roch
ou Marseille-Saint-Charles
Metz-Ville
ou Strasbourg-Ville
Dijon-Ville TGV inOui Lyon-Part-Dieu Montpellier-Saint-Roch
Nancy-Ville
ou Strasbourg-Ville
Beaune TGV inOui Lyon-Part-Dieu Nice-Ville
Paris-Bercy
ou Dijon-Ville
Tournus TER Bourgogne-Franche-Comté Terminus
ou Belleville-sur-Saône
Terminus
ou Lyon-Part-Dieu
ou Lyon-Perrache
Dijon-Ville
ou Chalon-sur-Saône
Senozan TER Bourgogne-Franche-Comté Terminus Terminus
Terminus Terminus TER Auvergne-Rhône-Alpes Crêches-sur-Saône Valence-Ville
ou Avignon-Centre
Terminus Terminus TER Auvergne-Rhône-Alpes Crêches-sur-Saône
ou Belleville-sur-Saône
Lyon-Perrache
ou Vienne
Terminus Terminus TER Auvergne-Rhône-Alpes Pont-de-Veyle Bourg-en-Bresse
ou Ambérieu-en-Bugey