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Ganges
Ganges
Mairie
Blason de Ganges
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Lodève
Intercommunalité Communauté de communes des Cévennes gangeoises et suménoises
(siège)
Maire
Mandat
Michel Fratissier
2020-2026
Code postal 34190
Code commune 34111
Démographie
Gentilé Gangeois, Gangeoises
Population
municipale
3 984 hab. (2021 en évolution de +0,86 % par rapport à 2015)
Densité 232 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 56′ 06″ nord, 3° 42′ 33″ est
Altitude Min. 138 m
Max. 330 m
Superficie 17,16 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Ganges
(ville-centre)
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lodève
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Ganges
Liens
Site web ganges.fr

Ganges [gɑ̃.ʒə] (en occitan Gange ['gan.d͡ʒe]) est une commune française située dans le nord-est du département de l'Hérault, en région Occitanie. Elle est au confluent de l’Hérault, du Rieutord et de La Vis. Ses habitants sont appelés les Gangeois. Le sommet de la ville à 330 mètres d'altitude est dominé par le château ou couvent des Dominicaines, transformé en EHPAD et véritable merveille architecturale... Les villages alentours forment avec la commune le dit "pays gangeois"... L'altitude maximum de ce canton est alors de 540 mètres (Domaine de l'Eglisette à Moulès-&-Baucels, village micro-climat, où régulièrement des records de chaleur régionaux, voire nationaux sont enregistrés)

Exposée à un climat méditerranéen à tendance caniculaire en été, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « gorges de Rieutord, Fage et Cagnasse ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Ganges est une commune urbaine qui compte 3 984 habitants en 2021. Elle est ville-centre de l'unité urbaine de Ganges. Ses habitants sont appelés les Gangeois ou Gangeoises.

Géographie et climat

Carte.

La commune, située au confluent de l'Hérault et du Rieutord, a une superficie de 746 hectares. Elle est située à 37 km au nord de Montpellier, à 62 km au nord-ouest de Nîmes, à 50 km au sud-ouest d'Alès, à 105 km à l'ouest d'Avignon, et à 20 km de la sous-préfecture du Gard, Le Vigan. La ville se trouve dans un bassin entouré par les premiers contreforts des Cévennes (Séranne…) - Ganges est appelée « la porte sud des Cévennes » -. Elle bénéficie ainsi d'étés légèrement plus chauds que sur le littoral méditerranéen, mais d'hivers plus frais. L'été, il n'est pas rare de dépasser les 34 degrés. L'hiver, de légères gelées, bien que peu fréquentes, ne sont pas à exclure. Les printemps sont très doux, voire chauds en mai et juin. Les mois d'automne sont souvent assez pluvieux, jusqu'au début de la période hivernale : c'est durant cette saison qu'ont lieu les épisodes méditerranéens ou cévenols, qui provoquent des pluies diluviennes (jusqu’à trois mois de précipitations peuvent tomber en quelques heures). Malgré les très importantes précipitations, Ganges n'est pas sur une zone inondable, contrairement à une petite partie de son village voisin, Laroque.

Localisation

Climat

  • Nombre de jours avec une température inférieure à −2 °C : 1,5 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 32,3 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 19,3 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 915 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 7,5 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 1,3 j
  • Moyenne annuelle de température : 15 °C

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales.

Par exemple, sur la station météorologique historique de « Montpellier-Aéroport », sur la commune de Mauguio, mise en service en 1946 et à 43 km[6], la température moyenne annuelle évolue de 14,7 °C pour la période 1971-2000[7], à 15,1 °C pour 1981-2010[8], puis à 15,5 °C pour 1991-2020[9].

Statistiques 1990-2022 et records GANGES (34) - alt : 138m, lat : 43°56'06"N, lon : 03°42'33"E
Statistiques établies sur la période 1990-2022 - Records établis sur la période du 01-02-1990 au 01-12-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,1 2,8 5 6,6 10,1 14,3 16 15,8 12,4 9,8 4,8 4,1 8,9
Température moyenne (°C) 4,9 9,4 11,9 12,4 18,9 22,8 23,6 23,4 20,1 14,7 12,5 8,6 15
Température maximale moyenne (°C) 11,9 13,9 16,7 18,8 24,1 28,7 31,5 31 25,8 19,5 15,3 11,6 20,2
Record de froid (°C)
date du record
−8,5
16.01.1991
−7,5
11.04.1991
−8,1
01.03.05
−3,1
05.04.1996
1
15.05.1995
8,5
06.06.1993
8,6
17.07.00
10,5
31.08.1997
3
29.09.1993
−2,9
31.10.1997
−4
27.11.1993
−9,4
30.12.1996
−9,4
1996
Record de chaleur (°C)
date du record
22,8
20.01.07
25,7
24.02.20
29
21.03.1990
30,4
29.04.05
35,7
30.05.01
44,5
28.06.19
43,8
12.07.22
42,7
12.08.03
36,6
04.09.06
33,9
02.10.22
24,7
04.11.10
23,4
26.12.22
44,5
2019
Ensoleillement (h) 142,9 168,1 220,9 227 263,9 312,4 339,7 298 241,5 168,6 148,8 136,5 2 668,2
Précipitations (mm) 104,8 89,5 26,5 67,9 42,5 26,2 10,7 18,7 152,7 100 169,3 74,7 915
Source : « Fiche 34174002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/06/2021 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000

Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « gorges de Rieutord, Fage et Cagnasse »[11], d'une superficie de 12 308 ha, comportent des milieux escarpés, des falaises, et sont un biotope de prédilection pour l'avifaune rupestre parmi laquelle on relève des espèces à très forte valeur patrimoniale : l'Aigle de Bonelli, le Grand Duc d'Europe, le Circaète Jean-le-Blanc[12].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[13] : le « Ranc de Banes » (600 ha), couvrant 3 communes dont une dans le Gard et deux dans l'Hérault[14] et deux ZNIEFF de type 2[Note 5],[13] :

  • la « montagne de la Fage et gorges du Rieutord » (5 561 ha), couvrant 7 communes dont cinq dans le Gard et deux dans l'Hérault[15] ;
  • les « vallées amont de l'Hérault » (21 533 ha), couvrant 23 communes dont 22 dans le Gard et une dans l'Hérault[16].

Urbanisme

Typologie

Au , Ganges est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Ganges[Note 6], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est ville-centre[Note 7],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 8],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 4],[I 5].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (71,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (41,2 %), forêts (29,4 %), zones urbanisées (17,9 %), zones agricoles hétérogènes (11,4 %), prairies (0,2 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Ganges est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à deux risques particuliers : le risque minier et le risque de radon[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Hérault et le Rieutord. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1995, 2011, 2014 et 2015[20],[18].

Ganges est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 9],[21].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Ganges.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 47,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 828 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 790 sont en aléa moyen ou fort, soit 95 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[24].

Risque particulier

L’étude Scanning de Géodéris réalisée en 2008 a établi pour le département de l’Hérault une identification rapide des zones de risques miniers liés à l’instabilité des terrains[25]. Elle a été complétée en 2015 par une étude approfondie sur les anciennes exploitations minières du bassin houiller de Graissessac et du district polymétallique de Villecelle. La commune est ainsi concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[26].

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Ganges est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[27].

Toponymie

Histoire

Carte postale d'une filature de soie (fin XIXe - début XXe siècle).

La ville de Ganges est fort ancienne puisqu'elle est mentionnée à l'époque gallo-romaine sous le nom d'Aganticum.

Un four à chaux dans les faubourgs de Ganges est cité dans un contrat d'association pour son exploitation en 1575[28].

Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée société populaire républicaine en l’an II[29].

La révolution industrielle s'accompagne de l'essor de l'industrie du fil de soie puis de la bonneterie qui vont marquer durablement la ville au XIXe et au XXe siècle. Un grand nombre d'archives et de bas de haute couture fabriqués par des bonneteries gangeoises sont conservés au Musée cévenol du Vigan.

Le difficile positionnement administratif de Ganges

Un livre de l'historien Pierre Gorlier paru en 1955[30] est probablement à l'origine[31] de la thèse selon laquelle, lors de la création des départements français en 1790, le canton de Ganges aurait été, à la demande des Gardois, échangé contre celui d'Aigues-Mortes, d'abord héraultais, afin que le département du Gard possède un débouché sur la Méditerranée.

Plusieurs études montrent que cet échange de cantons est une légende[31]. En effet, sous l’Ancien Régime, la paroisse de Ganges appartient déjà au diocèse et à la sénéchaussée de Montpellier, alors que celle d’Aigues-Mortes est incluse dans ceux de Nîmes[32], qui administrent cette zone située entre le Vidourle, le Petit-Rhône et le Rhône Mort.

D’autre part, lorsqu’on apprend que des départements vont être créés, les élus de la communauté exigent, dès le 4 décembre 1789, que la ville de Ganges soit comprise dans le département dont Montpellier sera le chef-lieu. Leur argument est qu’il y a des liens commerciaux entre leur cité et Montpellier, alors que Nîmes est une ville rivale. Enfin, ils souhaitent que Ganges soit un chef-lieu de district intégrant une zone allant du futur canton de Sumène (situé dans le diocèse d’Alès) à celui de Saint-Martin-de-Londres, dont elle est au centre[33]. Déçus que cela n’ait pas été accepté, les élus de la commune demandent cette fois, le 9 novembre 1790, que le canton de Ganges soit rattaché au Gard, et qu’il en devienne un chef-lieu de district[34]. Cela leur est à nouveau refusé, d’autant plus que les élus de Laroque et de Brissac font connaître leur mécontentement.

En 1792, considérant qu’elle est trop petite et prenant prétexte de troubles, la commune de Ganges tente alors d’annexer, toujours en vain, celle de Laroque. Une dernière tentative de devenir chef-lieu de district (à la place du Vigan), en étant rattaché au département du Gard, a lieu le 4 décembre 1830. S’appuyant sur une pétition d'habitants, le conseil municipal de Ganges réclame cela au nom de son enclavement qui l’isole alors que ce changement la placerait dans une position centrale[35]. Ce sera également refusé.

Le positionnement géographique de Ganges fait qu'en effet, ses connexions avec le département limitrophe ont toujours été très fortes, notamment au niveau des échanges commerciaux (activité séricicole oblige) et obligatoirement routiers (l'ancienne ligne Nîmes-Le Vigan passe par Ganges[36]).

Héraldique

Blason de Ganges

Les armes de Ganges se blasonnent ainsi : écartelé d'argent et de sable, à quatre lions de l'un en l'autre.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Liste des maires successifs[37]
Période Identité Étiquette Qualité
15 mars 1790 13 novembre 1791 Ferrier fils   Marchand fabricant
13 novembre 1791 5 mars 1794 Pierre Ducros dit de Figaret   Propriétaire
5 mars 1794 18 novembre 1795 Jean Meyrueis    
18 novembre 1795 19 juin 1800 Jean Deshons   Homme de loi
19 juin 1800 29 juin 1815 Pierre Ducros dit de Figaret   Propriétaire
29 juin 1815 18 août 1830 Florent Aigoin   Négociant. Démission
18 août 1830 26 novembre 1830 Pierre Deshons   Protestant. Propriétaire. Démission
26 novembre 1830 3 janvier 1831 Charles Rolland   Protestant. Adjoint. Maire provisoire
3 janvier 1831 22 mars 1831 Louis Antoine Laget-Valdeson   Protestant. Juge de paix
22 mars 1831 1er juin 1831 Antoine Coularou   Propriétaire. Démission
1er juin 1831 27 mars 1835 Gaston Soulier   Protestant. Propriétaire
27 mars 1835 juillet 1839 Pierre Deshons   Protestant.
juillet 1839 13 juillet 1843 François Bertrand Monarchiste Catholique. Adjoint faisant fonction jusqu’au 11 février 1841.
13 juillet 1843 6 novembre 1843 Joseph Etienne Deshons Monarchiste Catholique. Notaire. Adjoint faisant fonction
6 novembre 1843 Juillet 1848 Louis Sabatier d’Estienne   Propriétaire foncier
juillet 1848 septembre 1848 François Lauret   Propriétaire et négociant. Adjoint faisant fonction
septembre 1848 décembre 1851 Auguste Huc   Banquier
décembre 1851 avril 1863 Guillaume Bruguière fils Bonapartiste Conseiller général (1856-1864)
avril 1863 23 mars 1864 Philippe Théron   Négociant. Adjoint, maire par intérim
23 mars 1864 5 septembre 1870 Louis Sabatier d’Estienne   Propriétaire foncier
16 septembre 1870 1er juin 1871 Charles Fraissinet   Voyageur de commerce. Président de la commission administrative municipale.
1er juin 1871 janvier 1876 Auguste Huc   Banquier
janvier 1876 avril 1876 Eugène Brunet   Propriétaire et négociant. Adjoint faisant fonction
avril 1876 30 avril 1882 Joseph Riffis-Bonneveville   Négociant
30 avril 1882 17 mai 1896 Emile Carrière Républicain Filateur. Conseiller général (1883-1904)
17 mai 1896 20 mai 1900 Fernand Nouzéran Républicain  
20 mai 1900 15 mai 1904 Léon Dupont   Avocat-notaire
15 mai 1904 août 1912 Samuel Boisson   Malade. Décès le 10 octobre 1912
août 1912 7 novembre 1912 Paul Auzillon   Industriel. Adjoint faisant fonction
7 novembre 1912 mai 1914 Alphonse Blanc   Malade, n’assume plus ses fonctions
mai 1914 25 septembre 1944 Paul Auzillon   Industriel. Adjoint faisant fonction, puis élu maire le 10 décembre 1919. Conseil municipal dissout à la Libération
25 septembre 1944 31 octobre 1947 Pierre Paindavoine   Président de la délégation spéciale, puis maire
31 octobre 1947 mars 1977 Louis Monna DVG Secrétaire de mairie. Résistant
Conseiller général du canton de Ganges (1949 → 1973)
mars 1977 mars 1983 Mlle Bourrel ?    
Louis Randon RPR Entrepreneur en maçonnerie
Conseiller général du canton de Ganges (1985 → 1998)

(démission)
Jean-Pierre Wojcik[38] PS Inspecteur du travail
Jacques Rigaud PS Agent immobilier
Conseiller général du canton de Ganges (1998 → 2015)
Conseiller départemental du canton de Lodève (2015 → )
Président de la CC des Cévennes gangeoises (et suménoises depuis 2004) (1999 → 2020)
en cours Michel Fratissier DVG[39] puis PS[40]
puis PRG[41]
Maître de conférences à l’IUFM de Montpellier

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[43].

En 2021, la commune comptait 3 984 habitants[Note 10], en évolution de +0,86 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 5003 5003 9284 0294 1934 5274 5644 6584 176
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 6654 4704 1214 3494 4434 2014 3694 5524 302
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 2474 5824 5754 0834 3814 4454 1574 0734 262
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
4 9264 8723 8583 5333 3433 5023 8873 9433 979
2017 2021 - - - - - - -
4 0243 984-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

Revenus

En 2018, la commune compte 1 891 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 3 581 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 16 040 [I 6] (20 330  dans le département[I 7]). 28 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 12] (45,8 % dans le département).

Emploi

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 8] 17 % 17,2 % 18 %
Département[I 9] 10,1 % 11,9 % 12 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 134 personnes, parmi lesquelles on compte 69,3 % d'actifs (51,4 % ayant un emploi et 18 % de chômeurs) et 30,7 % d'inactifs[Note 13],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 11]. Elle compte 1 902 emplois en 2018, contre 1 928 en 2013 et 1 810 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 120, soit un indicateur de concentration d'emploi de 169,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44,4 %[I 12].

Sur ces 1 120 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 569 travaillent dans la commune, soit 51 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 70,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,6 % les transports en commun, 22,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

598 établissements[Note 14] sont implantés à Ganges au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15],[I 15].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 598 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
36 6 % (6,7 %)
Construction 71 11,9 % (14,1 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
164 27,4 % (28 %)
Information et communication 9 1,5 % (3,3 %)
Activités financières et d'assurance 21 3,5 % (3,2 %)
Activités immobilières 30 5 % (5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
69 11,5 % (17,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
152 25,4 % (14,2 %)
Autres activités de services 46 7,7 % (8,1 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,4 % du nombre total d'établissements de la commune (164 sur les 598 entreprises implantées à Ganges), contre 28 % au niveau départemental[I 16].

Entreprises et commerces

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[46] :

  • Super Distribution Gangeoise, hypermarchés (35 767 k€) ;
  • Leader Garance, supermarchés (2 523 k€) ;
  • Elixir D'oc, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (1 581 k€) ;
  • Mecaservice, mécanique industrielle (1 059 k€) ;
  • Altheice, commerces de détail d'optique (704 k€).

Agriculture

1988 2000 2010 2020
Exploitations 17 21 2 1
SAU[Note 16] (ha) 24 148 0 2

La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[47]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4]. Une seule exploitation agricole ayant son siège dans la commune est recensée lors du recensement agricole de 2020[Note 18] (17 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 2 ha[49],[Carte 5],[Carte 6].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Les Traverses sont caractéristiques des vieilles villes cévenoles ; le vieux centre historique de Ganges est un dédale de passages voûtés, de ruelles, avec jardins et cours en étage qui composent un véritable labyrinthe[50].
  • Temple de Ganges. Le temple protestant (1851) de forme rare et originale heptagonale possédant un haut et curieux clocher (30 mètres) presque en forme de minaret qui domine toute la ville et qui contient une unique cloche.
  • Le beffroi communal (fin XVIIe siècle) supportant un très gracieux campanile qui abrite une très ancienne cloche du XVIe siècle qui sonne les heures (le tout récemment restauré). Cette horloge domine les anciennes casernes.
  • La vieille ville est entourée d'une agréable petite ceinture de boulevards ombragés de tilleuls.
  • Les halles métalliques de la fin du XIXe siècle sont malheureusement peu mises en valeur.
  • Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Ganges. L'église fut construite de 1860 à 1866 dans le style néo-roman par l'architecte Henri Antoine Revoil. Elle possède deux clochers qui supportaient, à l'origine, deux flèches et où l'on trouve trois cloches, servant aux offices et à la sonnerie de l'angélus, baptisées Marie, Jeanne d'Arc et Thérèse (le bourdon). À l'intérieur de l'édifice se trouvent des mosaïques ainsi qu'un bel orgue installé en 1869 par la Manufacture Théodore Puget Père et Fils de Toulouse et offert par l'impératrice Eugénie sous le Second Empire.
  • Le monument aux morts 1914-1918 dessiné par Maxime Real del Sarte.
  • Le couvent et la maison de retraite des dominicaines, éloignés du centre-ville mais dominant les environs du fait de sa position élevée, sur une colline.
  • Chapelle du couvent des Dominicains de Ganges.
  • Le cours.
  • Récemment, une partie de l'ancien centre historique, situé au sud est des halles, où se trouve notamment l'hôtel Bertrand, a fait l'objet d'une requalification complète. Plusieurs pâtés de maisons ont ainsi été rasés, d'autres démolitions sont prévues dans la foulée.. Une entreprise contestée au sein de la commune mais ouvrant un bel espace en centre-ville.

Personnalités liées à la commune

Galerie

Anecdotes

Le Rieutord, la rivière traversant Ganges, est la plupart du temps à sec puisqu'une partie de ses eaux s'écoule de façon souterraine après qu'elles ont passé Sumène. Son eau réapparaît à Ganges lors de fortes pluies en amont, ce qui ne se produit qu'une ou deux fois par an[réf. nécessaire].

Manifestations culturelles et festivités

Une fête votive est également organisée autour du 14 juillet.

Enfin, le rallye des Cévennes a également lieu début novembre.

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
  3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[10].
  4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  6. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  7. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Ganges, il y a une ville-centre et trois communes de banlieue.
  8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  9. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  11. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  12. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  13. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  14. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  15. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  16. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  17. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  18. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[48].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

Site de l'Insee

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  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Ganges » (consulté le ).
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  8. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Ganges » (consulté le ).
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  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Ganges » (consulté le ).
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  14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Ganges » (consulté le ).
  16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).

Autres sources

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  4. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
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  34. Comité Départemental pour la commémoration du Bicentenaire dans l’Hérault, La naissance de l’Hérault, Vendargues, Axone, , 232 p. (ISBN 2-90-59-00-18-0), p. 31.
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  36. « Ganges a-t-elle un jour été gardoise ? », Midi libre,‎ (lire en ligne).
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  38. Notice WOJCIK Jean-Pierre par Olivier Dedieu, version mise en ligne le 31 juillet 2016, dernière modification le 10 novembre 2016
  39. Exclu du Parti socialiste en mars 2010.
  40. Réintégré en décembre 2011.
  41. GANGES - Un nouveau Maire PRG !
  42. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  43. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
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  45. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  46. « Entreprises à Ganges », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  47. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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  50. Les Traverses de Ganges (decouverte34.com)

Voir aussi

Bibliographie

  • Mission Archives 34, Archives contemporaines de Ganges : répertoire numérique détaillé, Montpellier, Mission Archives 34, , 124 p.
  • Raymond Dugrand, Ganges : étude d'une petite ville sub-cévenole, Montpellier, P. Déhan, , 142 p.
  • Raymond Dugrand et Pascal Coularou, Il était une fois Ganges : 1850-1950, Liouc (Gard, Le Plein des sens, , 115 p.
  • Jean Philip, Ganges, vous connaissez ? : recueil de textes anciens, [Ganges], [J. Philip], , 123 p.
  • Julien Rouquette, Histoire de la ville de Ganges, Montpellier, Impr. de la manufacture de la Charité, , 300 p.
  • Madeleine Vitry-Martin, Racontez-moi Ganges, [S.l], [S.n], , 212 p.
  • Pierre Clément et Michel Fratissier, « Ganges, ville du congrès 2002 », Causses et Cévennes : revue du Club cévenol 2002, t. XIX, no 2,‎ , p. 478-508 (lire en ligne)

Fonds d'archives

  • Série : Délibérations consulaires et municipales (1644-1955) [17 registes]. Fonds : Archives communales de Ganges; Cote : 124 PUB. Ganges : Mairie de Ganges (lire en ligne).

Articles connexes

Liens externes

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