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Va'aleto'a Sualauvi II | |
Fonctions | |
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Chef de l'État indépendant des Samoa | |
En fonction depuis le (7 ans, 4 mois et 15 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Premier ministre | Sailele Malielegaoi Naomi Mata'afa |
Prédécesseur | Tufuga Efi |
– (intérim) (1 mois et 9 jours) |
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Avec | Tufuga Efi (intérim) |
Premier ministre | Sailele Malielegaoi |
Prédécesseur | Malietoa Tanumafili II |
Successeur | Tufuga Efi |
Biographie | |
Nom de naissance | Afioga Tuimalealiʻifano Vaʻaletoʻa Eti Sualauvi II |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Samoa (alors territoire sous tutelle des Samoa occidentales) |
Nationalité | Samoane |
Parti politique | Indépendant |
Conjoint | Masiofo Faʻamausili Leinafo |
Diplômé de | Université nationale australienne |
Profession | Policier Avocat |
Religion | Église chrétienne congrégationaliste des Samoa (en)[1] |
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Chefs de l'État indépendant des Samoa | |
Tuimalealiifano Va'aleto'a Sualauvi II, né le aux Samoa[1], est un chef traditionnel, avocat et homme d'État samoan. Il est chef de l'État (O le Ao o le Malo) depuis le .
Après une licence de droit à l'Université nationale australienne, il obtient un diplôme de théologie au Malua Theological College aux Samoa. Il devient enseignant en école secondaire, puis inspecteur-chef dans la police des Samoa puis en Nouvelle-Zélande pendant trois ans. À l'âge de 30 ans, il hérite du titre de Tuimaleali'ifano (en), l'un des quatre titres tama ʻaiga de la haute aristocratie locale[1],[2].
Durant sa carrière d'avocat, il est solliciteur et barrister à la Cour suprême ; et principal solliciteur pour l'État au bureau du procureur général. De 1993 à 2001 et de 2004 à 2017, il est membre du Conseil des suppléants, corps constitué d'un à trois membres choisis par le Parlement pour exercer provisoirement les fonctions du chef de l'État en cas de vacance[1],[2].
Le , le Fono, le parlement samoan, l'élit à l'unanimité à la tête de l'État, poste honorifique réservé par coutume à l'un des quatre tama ʻaiga. Il entre en fonction le , au terme du second mandat de son prédécesseur Tufuga Efi[3],[2].
Il participe à la crise politique de 2021. Lorsque les élections législatives en avril produisent un résultat initialement ambigu, il suspend indéfiniment le Parlement et, faisant fi d'un ordre de la Cour suprême, ne permet ni aux députés de siéger, ni à la nouvelle Première ministre Fiame Naomi Mata'afa de prêter serment[4],[5],[6]. La crise se termine fin juillet lorsque la Cour d'Appel reconnaît Fiame comme Première ministre légitime[7],[8],[9].
Le , il est réélu chef de l'État à l'unanimité par le parlement[10].