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De haut en bas et de gauche à droite : un panorama de la ville ; des toits dont celui du palais de justice ; l'hôtel de ville de Moingt ; la façade de la chapelle des pénitents du Confalon, désormais théâtre des Pénitents ; une fresque sur un immeuble d'habitations du quartier Beauregard ; la tour de Moingt ; le quai de l'Astrée avec au premier plan le Vizézy et au second plan la collégiale ; la porte de la caserne de Vaux.
Cité historique mentionnée dès la fin du XIe siècle, Montbrison est considérée comme la capitale historique du Forez : elle a été précédée par Feurs (l'antique Forum Segusiavorum), une cité fondée afin de fixer les Ségusiaves après la conquête romaine. À la suite du déclin de Feurs à la fin de l'Antiquité, Montbrison devient la capitale d'un état féodal, le comté de Forez, jusqu'à son rattachement au domaine royal en 1531.
Montbrison est, avec Roanne, l'une des deux sous-préfectures du département de la Loire, département dont elle a été préfecture de 1800 à 1855. (Elle en était le chef-lieu depuis 1795 après avoir succédé à Feurs).
Montbrison est abondamment pourvu en petits cours d'eau ; hormis de petites variations locales, tous s'écoulent vers l'est et vers le fleuve Loire qui passe à 12 km à l'est (Montrond-les-Bains). Les principaux cours d'eau de la commune sont le Vizézy (affluent du Lignon du Forez et sous-affluent de la Loire), qui arrose le centre-ville, et le Moingt (affluent du Vizézy en rive droite) qui coule à Moingt dans la partie sud de l'agglomération. Le ruisseau de Curtieux (affluent du Vizézy en rive gauche) marque la limite nord de la commune[c 1].
Le Vizézy, qui sort des monts du Forez dans l'ouest de la commune, y a taillé une profonde vallée avec des pentes escarpées : une centaine de mètres de dénivellation sur seulement 300 m de longueur linéaire[c 1].
Le canal du Forez y passe par les lieux suivants (du sud au nord) :
le Petit Bruchet ;
sous le pont-canal du ruisseau de Grumard ;
sous le pont-canal du Moingt ;
passe sur Savigneux où il croise la rue de Lyon près de la mairie ;
revient sur Montbrison au pont-canal du chemin de fer où il croise aussi le Vizézy ;
ressort de la commune 200 m après ce pont-canal pour rejoindre de nouveau Savigneux ;
retrouve Montbrison à la passerelle au bout de la rue des Jacquins ;
travers la zone industrielle de Survaure ; sort définitivement de la commune juste après le pont sous la D381[c 1].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 733 mm, avec 8,9 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Savigneux », sur la commune de Savigneux à 1 km à vol d'oiseau[5], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 665,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Statistiques 1991-2020 et records SAVIGNEUX (42) - alt : 370m, lat : 45°37'29"N, lon : 4°04'43"E Records établis sur la période du 01-01-1959 au 04-01-2024
Source : « Fiche 42299001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Urbanisme
Typologie
Au , Montbrison est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].
Elle appartient à l'unité urbaine de Montbrison[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant six communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbrison, dont elle est la commune-centre[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (51,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (46,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones urbanisées (43,4 %), prairies (26,5 %), zones agricoles hétérogènes (14,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,5 %), forêts (4,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %), terres arables (1,1 %)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[c 2].
Moingt apparaît dans la table de Peutinger sous le nom Aquis Segete[19],[20],
connu aussi comme Aquae Segetae (ne pas confondre avec Aquis Segeste près de Sceaux-du-Gâtinais dans le Loiret, autre haut-lieu similaire). S'étendant sur 15 ha principalement occupés par des bâtiments publics[21], il inclut un imposant sanctuaire dédié à la déesse Segeta, avec un complexe de thermes sur un replat du relief et un théâtre sur une petite éminence[22]. Une borne milliaire a été trouvée à Moingt, marquant une étape de la voie Bolène.
Le bâtiment des thermes est ensuite devenu un prieuré médiéval, puis une fabrique, et enfin une maison bourgeoise[22].
Moyen-Âge
La plus ancienne mention sous le nom de Montbrison est l'acte de fondation de l'hôpital à la fin du XIe siècle[23]. Le nom proviendrait de la colline en basalte, vestige d'un ancien volcan : Mont-bresou (pour signifier une montagne en morceaux).[réf. nécessaire]
La ville de Montbrison se développe autour du château des comtes de Forez, dont elle devient la capitale à une date inconnue.[réf. nécessaire]
Le comteGuigues IV fonde en juillet 1205 le chapitre de Notre-Dame, qui inclut un doyen, un chantre, un sacristain, un maître de chœur et neuf chanoines ; et en 1229 il établit cinq chapelains. Le comte se réserve la collation des dignités chanoinies et prébendes, un droit dévolu au roi par la réunion du comté à la couronne[24].
En 1362 lors de la guerre de Cent Ans, des routiersanglais saccagent la ville ; cette date est donnée par Merle, qui différencie entre incendie et saccage. Une autre date est citée, sans référence : les routiers auraient incendié la ville le 19 juin 1359.[réf. nécessaire]
Le , Marie de Berry autorise la construction de murailles sur requête des habitants de Montbrison et du doyen de l'église collégiale Notre-Dame pour éviter de nouveaux saccages[25].
François Ier la rattache à la Couronne.
En 1562, pendant les guerres de Religion (France), Montbrison est prise et pillée par les protestants : profitant de l'absence du ducJacques de Savoie-Nemours occupé dans le Lyonnais, le baron des Adrets François de Beaumont — homme cruel et sanguinaire[26] —, guidé par ses deux généraux Poncenat et Saduret, parcourt le Forez avec sa soldatesque et s'empare de Montbrison dans la nuit du 14 juillet 1562. Le château est gouverné par Montclar (parfois épelé Montelar ou Montalard) et plusieurs gentilshommes conduits pas Duchier (parfois épelé Ducher) s'y sont réfugiés. Retranchés dans le donjon, ils capitulent avec la promesse d'avoir la vie sauve. La promesse est renégée et presque toute la garnison est jetée du haut des remparts - les derniers sont épargnés grâce à un trait d'esprit d'un soldat sur le point d'être sacrifié[27],[28].
Temps modernes
Le couvent de la Visitation est fondé en 1643 en pleine période de disette.[réf. nécessaire]
Dans les années 1648-1653, sévit une crise due aux mauvaises récoltes (disette et peste).[réf. nécessaire]
En 1792, face à la menace ennemie aux frontières, on proclame la patrie en danger. C'est la conscription en masse, 5 000 hommes de Rhône-et-Loire partent. Le bataillon de Rhône-et-Loire fut le premier à chanter la Marseillaise à Strasbourg. Les députés de Rhône-et-Loire à la Convention sont élus. Le , l'abolition de la royauté est proclamée. Les communes proclament la « patrie en danger » (guerre contre l'Autriche) : les engagements sont volontaires. Un climat de guerre civile s'installe : expulsion des prêtres réfractaires et des communautés religieuses, confiscation des registres paroissiaux. Les Clarisses et les prêtres réfractaires de Montbrison se réfugient dans les Monts du Forez, où ils sont cachés par les paysans. En 1793, la commune fut temporairement renommée Mont-Brisé (orthographié également Montbriser et Montbrisé).
En 1795, Montbrison devient la préfecture de la Loire par décret de la Convention nationale[30]. Elle le reste jusqu'en 1855 et c'est Saint-Étienne qui la remplace[31].
XIXe siècle
En 1838, le premier tramway à chevaux de France est construit entre Montrond-les-Bains et Montbrison, en accotement de la route reliant ces deux villes.
En 1920, le monument aux morts de la guerre de 1914-1918 est érigé, à l'époque à côté du portail de l'ancienne caserne de Vaux. Il est transféré à la démolition de la caserne au jardin d'Allard, où il se trouve encore aujourd'hui. Au sujet de son inauguration en 1920 figure une anecdote parmi les plus intéressantes de l'histoire de Montbrison : le sénateur de la Loire Émile Reymond, tué au combat le (dont le buste figure au centre du monument aux morts), est un ami personnel du président de la République de l'époque Paul Deschanel. Ce dernier décide de présider l'inauguration du monument aux morts, fixée à la date du . Montbrison en fête se prépare à accueillir dignement le président de la République, à la mesure de l'événement à l'époque : le tout-Montbrison est en effet massé place Eugène-Beaune, sur laquelle est dressé un podium destiné à accueillir le chef de l'État, qui n'arrivera finalement jamais à Montbrison. En effet, parti la veille de Paris en train, Paul Deschanel tombe du train vers minuit aux alentours de Montargis (Loiret). Un garde-barrière trouve le président de la République en pyjama sur la voie : « Mon ami, vous n'allez pas le croire, mais je suis le président de la République » lui dit-il. Le garde barrière ne le croit pas et lui répond « Et moi, je suis le pape ! » ; mais l'invitant malgré tout chez lui pour passer la nuit et lui proposant son lit, il se rend compte qu'il s'agit effectivement d'un personnage important : il a les pieds propres ! Et voilà comment Montbrison ne vit jamais de président de la République dans ses murs, comment cet épisode de la vie du président Deschanel fit la page de couverture du numéro 4030 du du grand journal hebdomadaire de l'époque, L'Illustration et comment cet événement fit rire la France entière et apporta pendant quelque temps à Montbrison une certaine notoriété[32].
* En 1940, le Forez est occupé par les troupes allemandes entre le 19 et le , Montbrison étant en zone libre, les Allemands se retirent début juillet.
En 1944, installation des Maquis (Ex: Roche avec 120 hommes) attaqués le aux alentours de Lérigneux par les GMR et Allemands. Les maquis sont intégrés aux FFI, puis à l'armée régulière. Montbrison est libérée en août avec l'aide de ces maquis et des FFI.
En 1954, construction d'une station d'alimentation en eau potable.
En 1963, création des Journées de la fourme et des côtes du Forez : des festivités et un corso fleuri chaque premier weekend d'octobre[33]. La randonnée de la fourme a lieu le samedi, d'Ambert à Montbrison[34] (~ 43 km).
L'ancienne commune de Moingt lui est associée depuis 1973. Les habitants de Moingt ont été consultés le sur le fait de procéder à une fusion complète des deux communes. Après plusieurs consultations des habitants de Moingt, la fusion simple de Montbrison et de Moingt a été prononcée par le préfet par arrêté le . Elle est effective depuis le [11].
Les Hospitaliers
Elle est située impasse de la commanderie. Par des actes faits en 1154 et 1156, le comte de Forez Guigues fonde un hôpital dont il confie la direction aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Ceux-ci accroissent rapidement leur patrimoine par des achats de propriétés à proximité et font construire la commanderie. La commanderie est saisie en 1790 comme biens du clergé et vendue en 1791 à Claude Masset. Les bâtiments conventuels sont détruits en 1970[36],[37].
Inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques en 1991, elle est rachetée en par la Société Historique et Archéologique du Forez, la Diana, qui en entreprend la restauration.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[40],[Note 4].
En 2021, la commune comptait 16 064 habitants[Note 5], en évolution de +3,47 % par rapport à 2015 (Loire : +1,27 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Sports en salle à André Dubruc, Jean Soleillant et Daval (ex :tennis Club de Table Montbrisonnais)
Piscine Aqualude
Le rallye national du Montbrisonnais, appelé aussi ronde nationale montbrisonnaise est une course automobile se déroulant sur un weekend au mois d'octobre chaque année et dont le tracé comprend une partie plaine et surtout les Monts du Forez.
Football : l'ASSM (Association Sportive Montbrison-Savigneux), club de football évoluant en Regional 2 (7e division).
Hockey-sur-gazon: le HCF (Hockey Club Forezien), champion régional 2018 et 2020.
Sports de montagne du Forez
Station de Chalmazel (ski alpin) : 8 remontées mécaniques à 30 km de Montbrison. Circuits raquettes et trail.
Station de Prabouré (ski alpin & nordique): 3 remontées mécaniques à 30 km de Montbrison.
Col de la Loge (ski nordique) à 43 km de Montbrison. Circuits raquettes et chiens de traîneau.
VTT FFC « Ambert-Crêtes du Forez » et « Bois Noirs » à proximité sur presque l'ensemble du massif forézien, et randonnées.
Enseignement
La ville comporte le lycée public d'enseignement général, technologique et professionnel de Beauregard, le collège public Mario Meunier (le plus grand de France métropolitaine[43]), ainsi que des établissements privés : l'ensemble scolaire catholique Saint Aubrin (écoles maternelles Notre Dame, école primaire Saint Charles, collège Victor de Laprade, lycée d'enseignement général et technologique Saint-Paul Forez) et le lycée professionnel JB d'Allard.
La Maîtrise de la Loire, financée par le département, est un établissement scolaire centré sur le chant choral mais ouvert aux autres disciplines artistiques[44]. Elle est localisée au centre musical Pierre Boulez, sur la colline, et se repose sur les deux collège et lycée publics montbrisonnais pour dispenser les cours d'enseignement général les matins.
Santé
Le Centre Hospitalier de Montbrison et la Clinique Nouvelle du Forez sont les principales infrastructures médicales de la ville.
Cultes
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Plusieurs églises, une collégiale et une chapelle sont à destination des chrétiens catholiques. On trouve également à Montbrison un temple protestant et un lieu de culte musulman.
L'activité économique de la ville est très marquée par la présence d'un acteur majeur de la production de peinture industrielle[45]. L'entreprise de production de jouets Gégé était un acteur international de renom.
La commune est également connue pour être le lieu de production de la fourme de Montbrison.
La salle héraldique de La Diana est aménagée aux environs de l'an 1300 par le comte Jean Ier de Forez. Un ensemble de 1970 blasons de l'époque décore sa voûte ogivale en bois, unique en France par son ancienneté. Les États de la province se réunissent dans ce haut lieu de l'histoire médiévale du Forez, et François Ier y est accueilli en 1536. La Ville de Montbrison l'acquiert en 1862, à l'instigation du Duc de Persigny, ministre de Napoléon III et forézien, la restaure, y installe la Société Historique et Archéologique du Forez, qui en prend le nom, et y aménage une bibliothèque. Le musée archéologique, créé dès 1881, témoigne de la richesse du passé forézien à travers des collections paléolithiques, néolithiques, protohistoriques, et médiévales. Un trésor d'orfèvrerie gallo-romaine y est également exposé.
La colline du Calvaire
Au sommet de la colline centrale de Montbrison était positionné un château dont il ne reste que des ruines. À la place actuellement, il y a un calvaire avec trois croix installées en 1870[46].
Des fortifications, il reste des remparts et la tour de la Barrière[47].
Le tribunal de grande instance
Le palais de justice de Montbrison qui abrite le tribunal de grande instance se trouve dans les bâtiments de l'ancien couvent de la Visitation qui est installé à Montbrison en 1643[48]. L'église du couvent, Saint-Marie, est construite en 1700-1701. Elle est couronnée d'un dôme construit par l'architecte dijonnais Martin de Noinville, élève de Mansart[49]. On installe en 1717 une horloge.
En 1768, est entrepris la construction d'un grand corps de bâtiment sur les plans de l'architecte de Montbrison, Durand Aubert.
La collégiale Notre-Dame d'Espérance
La collégiale Notre-Dame-d'Espérance de Montbrison est fondée par Guy IV, comte de Forez. La construction de cette église gothique s'échelonne sur presque deux siècles et demi (1223-1466). Classée monument historique, tout comme l'orgue Callinet qui y est installé, elle figure sur la toute première liste des monuments historiques de Prosper Mérimée en 1840[50]. Avec sa belle architecture, elle est le cœur de la cité et une des plus belles églises de toute la région. La tour-clocher du XVe siècle, épaulée de contreforts, contribue à donner à la façade un aspect imposant.
Le musée d'Allard
Le musée d'Allard comprend, notamment, une importante collection de jouets de la société française Gégé[51].
Églises Sainte-Anne
L'ancienne église Sainte-Anne[52] est occupée depuis le par l'Église réformée de Saint-Étienne et du Forez.
La nouvelle église Sainte-Anne liée à l'Hôtel-Dieu de Montbrison est reconstruite à partir de 1729. Elle est bénie le . L'église sert de chapelle à l'hôpital jusqu'en 1975 date à laquelle l'hôpital est transféré à l'établissement de Beauregard.
Palais de Justice, ancien couvent de la Visitation.
Temple de Montbrison, ancienne église Sainte-Anne.
La mairie occupe les anciens bâtiments du couvent des Cordeliers[53].
La médiathèque Loire-Forez est située depuis 2015 dans l'ancienne église réhabilitée du couvent des Cordeliers[54].
L'office de tourisme occupe également un espace contigu à la mairie et la médiathèque.
La sous-préfecture
Elle se trouve dans les anciens bâtiments du collège des Oratoriens fondé en 1624 mais reconstruit à la suite d'un incendie en 1783. Jean-Baptiste Massillon[55] est professeur au collège pendant deux ans à partir de 1687.
Le théâtre des Pénitents
Il occupe les bâtiments de l'ancienne chapelle des Pénitents Blancs de la confrérie de Confalon. Il est créé à la suite de celles de Paris et de Lyon à l'initiative de Anne d'Urfé (1555-), bailli de Forez, en 1591. D'abord établie dans la chapelle du couvent des Cordeliers, la confrérie fait construire une nouvelle chapelle dans laquelle elle s'installe en 1731[56]. Souhaitant agrandir la chapelle, les pénitents s'adressent à l'architecte lyonnais et entrepreneur Joseph Linossier. L'ouvrage réalisé montre une certaine parenté avec l'art de Jacques-Germain Soufflot sans qu'on puisse établir une liaison entre ces deux architectes. Le prix fait est signé le . La livraison de l'ouvrage terminé est prévue pour la Noël 1762. À la Révolution, la chapelle est vendue. En 1874, on envisage d'y installer un marché aux poissons[57]. Elle reste en mains privées jusqu'en 1965, date à laquelle la commune de Montbrison l'achète et la restaure pour en faire une Maison des jeunes et de la culture, un centre d'animation culturel, puis un théâtre. Le Théâtre des Pénitents est aujourd'hui labellisé "Scène Auvergne Rhône-Alpes" et "Scène départementale" ; Il organise notamment le festival Poly'Sons (chanson française).
Le Vizézy est la rivière qui traverse la ville. De nombreux ponts sont nécessaires pour le franchir. Du fait de sa présence en son cœur, Montbrison est surnommée Venise du Forez[60].
Le Vizézy.
Pont d'Écotay.
Pont Notre-Dame.
Pont Saint-Louis.
L'ancien Hôtel-Dieu Sainte-Anne
C'est en 1220 que Gui IV, comte de Forez, transfère l'Hôtel-Dieu, créé dans l'enceinte du château de Montbrison en 1090, sur la rive droite de la Vizézy, près de la collégiale dont il va entreprendre la construction en 1223[61].
Le bâtiment actuel est reconstruit entre 1786 et 1788. En 1926, un don permet de rehausser le bâtiment d'un étage. En 1971, il est décidé d'édifier un nouvel hôpital dans le quartier de Beauregard qui ouvre en 1975. L'ancien Hôtel-Dieu est alors occupé par des associations.
Moingt
Moingt[62] est une ancienne commune qui a fusionné avec Montbrison en 1973. Ancienne station thermale gallo-romaine, Aquae Segetae, elle a conservé plusieurs vestiges de bâtiments de cette époque : les anciens thermes romains dans le Clos Sainte-Eugénie, et le théâtre romain. On peut voir l'église Saint-Julien-d'Antioche, construite au XIe siècle et reconstruite partiellement au XVe siècle, avec son clocher roman. De ses anciens remparts, il reste la tour de la Porte des Sarrasins.
Cette tombe située au cimetière de Montbrison concerne Pierre Michel Moisson-Desroches, premier en France à avoir écrit sur le chemin de fer en 1814 dans un mémoire à Napoléon Ier.
Marché
Le marché du centre-ville a lieu tous les samedis. C'est le plus ancien du département et accueille environ 200 commerçants. Il a été lauréat 2019 de l'émission télévisée Votre plus beau marché[63],[64],[65],[66].
Espaces verts
Fleurissement
En 2017, Montbrison est récompensée par trois fleurs au palmarès du concours des villes et villages fleuris[67]. Seize jardiniers de la Mairie produisent intégralement les quelque 120 000 plantes, fleurs et arbustes qui chaque année embellissent Montbrison[réf. nécessaire].
Jardin d'Allard
Gentilhomme montbrisonnais, Jean-Baptiste d'Allard fit aménager sous le Premier Empire un immense jardin derrière son hôtel particulier, jardin qui devint le premier parc public du département de la Loire[68]. Le parc fut orné de nombreuses curiosités, peuplé de chevreuils, de cerfs, de cygnes et de paons. Il abrite de nombreuses espèces locales mais aussi une intéressante collection d'essences exotiques originaires notamment d'Amérique du Nord. Aujourd'hui, même si le jardin d'Allard ne possède plus sa superficie originelle, il reste un lieu de détente et de calme pour de nombreux Montbrisonnais.
Personnalités liées à la commune
Artistes et littéraires
Loÿs Papon (1533-1599), auteur dramatique né à Montbrison.
Florimond Robertet (vers 1460? 1522) homme d'État français, conseiller des rois Charles VIII, Louis XII et François 1er, commanditaire supposé de la Madone aux fuseaux de Léonard de Vinci.
Alain Thinet, (1953- ) entraîneur de basket-ball né à Montbrison.
Philippe Delaye (né en 1975), footballeur professionnel né à Montbrison.
Astrid Chazal (1989-), joueuse de football et coureuse cycliste née à Montbrison.
Pierrick Cros (1992-), footballeur professionnel né à Montbrison.
Guillaume Cizeron (né en 1994) champion du monde de patinage artistique né à Montbrison.
William Howard né le 25 octobre 1993 à Montbrison dans la Loire, est un joueur international français de basket-ball. Il occupe les postes d'ailier et d'ailier fort.
De gueules au château flanqué à dextre d'une tour couverte, le tout d'or maçonné de sable, ouvert du champ, sur une terrasse d'or; au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or.
Détails
Différents blasonnements sont connus :
De gueules, à une tour crènelée d'argent tenant à un mur crènelé de même ; au chef d'azur, chargé de trois fleurs de lis d'or.'
D'azur, au château d'argent sommé de trois girouettes d'or et trois fleurs de lis d'or en chef.
D'or, au chevron de gueules, chargé d'un croissant d'argent.
Selon Marguerite Fournier-Néel (Montbrison cœur du Forez, p. 11) les armes de Montbrison sont de gueules à la montagne d'or sommée d'un château de même, au chef cousu de France.
Le site notrefamille.com donne une description très précise : de gueules, à la tour crénelée de cinq pièces, senestrée d'un avant-mur crénelé de huit, le tout d'or ; la tour et le mur ouverts, ajourés et maçonnés de sable ; au chef cousu d'azur à trois fleurs de lys d'or
Allusions fictives
Dans le roman Tous les bruits du monde (2018) de Sigrid Baffert, Montbrison occupe une place importante.
Dans le roman "Le fleuve guillotine" de Antoine de Meaux, qui se déroule pendant la révolte des fédérés en 1793, Montbrison et le Forez occupent une place essentielle.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Montbrison, il y a une ville-centre et cinq communes de banlieue.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
↑ abcdefgh et i
« Montbrison, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées. Les distances à vol d'oiseau se mesurent avec l'outil « Mesurer une distance » dans l'onglet « Outils cartographiques » à droite (symbole de petite clé plate).
↑IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑[Antoine 1883] M. Antoine, Histoire du Forez de l'époque gauloise à nos jours, Saint-Étienne, libr. Chevalier / impr. Theolier & Cie, , 245 p., sur gallica (lire en ligne), p. 13.
↑Dominique Stich, Dictionnaire francoprovençal-français et français-francoprovençal, Thonon-les-Bains, Le Carré, , 591 p. (ISBN2-908150-15-8), p. 170, 402.
↑ a et bGilbert Gardes (dir.), Grande encyclopédie du Forez et des communes de la Loire. Montbrison et sa région, Horvath, , 469 p. (ISBN978-2-7171-0331-1), p. 8-102.
↑J.-E. Dufour, Dictionnaire topographique du département de la Loire, (réimpr. 2006, publications de l'université de Rennes), 1184 p., sur books.google.fr (lire en ligne), p. 443 : "Domus hospitalis pauperum in castello Montisbrisonis" (fin du XIIe siècle, cartulaire des francs-fiefs, p. 1) ; Jean-Marie de La Mure, Histoire des ducs de Bourbons et des comtes de Forez, t. 3, Paris, libr. Potier, , 332 p., sur books.google.fr (lire en ligne), p. 21.
↑[Aurec 1807] Hector du Lac de la Tour d'Aurec, Précis historique et statistique du département de la Loire : Forest, vol. 1, Le Puy-en-Velay, impr. J. B. La Combe, , 284 p., sur gallica (lire en ligne), p. 240.
↑Étienne Brossard et Joseph de La Poix de Fréminville Nugue, Histoire du département de la Loire, 1907. Le décret daté du 6 fructidor an III (23 août 1795) désigne Montbrison chef-lieu de la Loire, département 'divisé' du Rhône par le décret du 29 brumaire an II (19 novembre 1793). Feurs avait été jusque-là le chef-lieu les deux premières années.
Jérôme Sagnard, Montbrison, Éditions Alan Sutton, collection Mémoire en images, 2000, 128 p. (ISBN2-84253-532-4)
[Dhellemmes et al. 1974] Robert Dhellemmes (roches plutoniques et métamorphiques), Jean Hernandez (roches volcaniques), Michel Lorenchet de Montjamont (terrains sédimentaires), Jean-Pierre Carroué (métallogénie), L. Barras (métallogénie), Robert Bouiller (formations superficielles et quaternaires, préhistoire) et Jean Vogt (formations superficielles et quaternaires, préhistoire), Notice explicative de la carte géologique au 1/50000e, feuille de Montbrison (no 720), Orléans, BRGM, , 24 p. (lire en ligne [PDF] sur ficheinfoterre.brgm.fr).