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La Strasbourgeoise est une chanson de la revanche composée après la défaite de 1870 pour le café-concert. Les paroles sont de Gaston Villemer et Lucien Delormel, et la musique de Henri Natif. Cette chanson apparaît dans le recueil « Les chansons d'Alsace-Lorraine » (paru en 1885) sous le titre La Mendiante de Strasbourg. Elle est aussi connue sous le nom de L'Enfant de Strasbourg.
Cette chanson française a été composée après la défaite de la guerre franco-prussienne de 1870, à la suite de laquelle la France perd l'Alsace-Moselle, au cours de la période du revanchisme où plusieurs chants patriotiques sont composés, dont Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine. S'il existe actuellement plusieurs versions de cette chanson, elle n'est pas forcément entrée dans le répertoire des soldats de l'époque, car elle ne figure pas dans les recueils antérieurs à la Première Guerre mondiale. La version actuelle, désormais chantée le plus souvent a cappella, est aussi très différente de l'air de la musique originale pour le caf' conc' qui était accompagnée de musique[1].
La chanson tombe dans l'oubli après la Grande Guerre, mais revient dans les années 1960, enseignée dans les colonies de vacances dans les années 60. Au début des années 2000, cette chanson est réintroduite dans le répertoire militaire. En effet, elle est enregistrée par la promotion Cadets de Saumur des élèves de la corniche du Prytanée (2000-2001), puis par les élèves officiers de la promotion Vanbremeersch de l'ESM Saint-Cyr (2004). On la retrouve dans un carnet de chant du 43e RI édité en 2002. Elle est par la suite devenue hymne de l'association étudiante Union nationale inter-universitaire (UNI) se réclamant de « la droite étudiante »[2],[1].
Alsace et Lorraine, dont les paroles du refrain sont similaires à et suivent la même structure que celles de la dernière strophe de La Strasbourgeoise.