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Aepyceros melampus
Règne | Animalia |
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Embranchement | Chordata |
Sous-embr. | Vertebrata |
Classe | Mammalia |
Sous-classe | Theria |
Infra-classe | Eutheria |
Ordre | Artiodactyla |
Famille | Bovidae |
Répartition géographique
L'impala (Aepyceros melampus) est une espèce de mammifère artiodactyle de la famille des Bovidés. Cette antilope est placée à part dans son propre genre (Aepyceros) et sa propre sous-famille (Aepycerotinae) ou tribu (Aepycerotini). Les deux sous-espèces reconnues, l'impala commun (Aepyceros melampus melampus) et l'impala à face noire (Aepyceros melampus petersi), ont parfois été considérées comme deux espèces distinctes.
Les impalas font partie de la famille des antilopes, ils ressemblent aux cobes, gazelles et aux cerfs, ils mesurent généralement de 1,10 m à 1,50 m de longueur. Les mâles mesurent de 85 à 95 cm de hauteur à l’épaule, les femelles mesurent de 75 à 85 cm de hauteur au garrot. Les mâles ont une masse plus élevée selon les individus ; de 45 à 75 kg (60 en moyenne) contre 35 à 55 kg (40 en moyenne) pour les femelles. Le mâle, comme la femelle, est d’un brun rougeâtre sur le dos et beige sur les côtés. Le ventre de l’impala de même que ses lèvres et sa queue sont blancs.
Le poids record de l'impala est d'environ 78 kg, mais en général, ils font entre 30 et 50 kg pour les femelles et entre 40 et 60 kg pour les mâles. De plus pour courir à 80 ou 90 km/h comme référencés chez cette espèce, il ne faut pas être en surpoids car un impala mature de 70 ou 80 kg ne court qu'à 55 km/h. Cela est également le cas chez la Gazelle de Grant qui peut être plus lourde à l'âge de la maturité.
Il faut aussi mentionner leurs lignes noires uniques à chaque individu au bout des oreilles, sur le dos de la queue, le haut des cuisses et sur le front. Ces lignes noires sont très utiles aux impalas puisque ce sont des signes qui leur permettent de se reconnaître entre eux. Au Kenya, les pisteurs appellent ces animaux « cent onze » (111) à cause des 3 lignes noires des cuisses et de la queue visibles lorsque l'impala est de dos.
Les impalas mâles et femelles ont une morphologie différente. En effet, on peut facilement distinguer un mâle par ses cornes en forme de S qui mesurent de 40 à 90 cm de long, la femelle en étant dépourvue[2].
Des glandes sécrétant des odeurs sur les pattes arrière et sur le front, permettent aux individus de se reconnaître entre eux et de marquer leur présence ; chez les males, elles sont très actives pendant la période de reproduction.
Ils possèdent des coussinets noirs situés, à l'arrière de ses pattes.
L'impala est une antilope, athlétique et très gracieuse, réputé pour sa vitesse et son agilité à bondir. L’ouïe et l'odorat de l'impala sont complétés par une excellente vue.
Les impalas sont des bons coureurs qui peuvent sauter des distances impressionnantes de plus de 10 mètres de longueur. Ils utilisent cette technique pour échapper aux prédateurs et parfois, simplement pour s'amuser. L'impala peut également sauter au-dessus des buissons et d'autres obstacles en montant jusqu'à trois mètres dans les airs[3]. Un troupeau d'impalas surpris sautera dans une sorte d'explosion inorganisée mais convenable, c'est un beau spectacle à voir. Cependant, une observation montre que cette réaction aide en réalité à déstabiliser les prédateurs autant qu'à garder le troupeau en cohésion, établissant finalement une trajectoire de vol générale. Généralement, l'impala court rapidement en sautant, de gauche à droite, et il a tendance à rester en contact avec les autres membres du groupe. Les sauts en hauteur dans les airs, permettent aussi aux impalas de sortir des signaux olfactifs de leurs glandes parfumées situées aux pattes[4].
Champion dans la catégorie du saut, l'impala est la deuxième antilope sauteuse après le springbok.
Les impalas ont de longues pattes fines et légères, une musculature sèche concentrée près du corps avec des cuisses très musclées. Leur colonne vertébrale est très flexible et leurs os sont fins et légers. Les impalas ont un corps mince, élancé avec une petite tête et de grands yeux. Leurs sabots sont petits, serrés et très pointus. Leurs poumons sont très développés: ils peuvent consommer près de 380 millilitres d’oxygène par kilogramme par minute, soit plus de 23 litres par minute pour un mâle adulte normal.
Les impalas vivent dans les milieux où l’herbe (courte ou moyenne) abonde, à l’est de l’Afrique centrale et du sud (notamment en Afrique du Sud, en Angola, au Congo-Kinshasa méridional et oriental, au Rwanda, en Ouganda et au Kenya). Il est cependant possible que leur aire de répartition ait été plus étendue dans l’Antiquité, car on trouve des représentations similaires sur les fresques minoennes et les mosaïques romaines. Leur environnement habituel est relativement peu accidenté et n’est composé que d’herbages, de buissons ainsi que de quelques arbres : c’est la savane arborée. Bien que les impalas apprécient la proximité d’une source d’eau, celle-ci n’est généralement pas indispensable puisqu’ils peuvent se satisfaire de l’eau contenue dans l’herbe qu’ils consomment.
Les impalas sont des animaux diurnes ; ils passent donc la majorité de la nuit à se reposer et à ruminer et se déplacent le jour afin de trouver de nouveaux espaces nourriciers. Les impalas sont des animaux ayant une structure sociale relativement développée. Un troupeau peut contenir de 15 à 100 individus selon le territoire disponible. Dans un troupeau on retrouve un mâle dominant et plusieurs femelles avec leur progéniture ainsi que d'autres mâles impubères. Ces mâles formeront alors un groupe de mâles sans femelles qui tenteront plus tard de s’imposer (individuellement) ou simplement de « voler » la femelle d’un autre mâle.
Il arrive parfois qu’un mâle dominant ne puisse pas se reproduire car il est trop occupé à défendre son territoire et à repousser les autres mâles pour garder ses femelles à lui seul.
Durant les saisons humides, le troupeau restera ensemble, alors que durant la saison sèche, les impalas s’éparpilleront le plus possible. Cette situation est due à une nourriture moins abondante durant la saison sèche et au désir du mâle dominant, durant la saison humide, de garder les femelles pour s'accoupler.
Le léopard, le guépard, les lions, les hyènes tachetées, les lycaons sont ses principaux prédateurs. L’impala est néanmoins pourvu de techniques de défense contre ses prédateurs :
L’impala est un ruminant et est donc herbivore. L’alimentation de l’impala est très simple et se résume à pratiquement toutes formes d’herbes, de feuilles et même de fleurs. Cette alimentation a un impact sur sa denture qui ne contient que des molaires (légèrement plus pointues à l’avant).
Les mâles sont matures sexuellement à un an alors que les femelles le sont à un an et demi. Néanmoins, les mâles n’auront pas de territoire avant l’âge de quatre ans et donc ne se reproduiront pas avant cet âge.
L’accouplement a lieu normalement entre les mois de mars et mai. Néanmoins, en Afrique équatoriale, l’accouplement se fait à n’importe quel moment de l’année.
Avant l’accouplement, les mâles reniflent l’urine des femelles pour déceler la présence d’œstrogène. Si le taux est bon et s’il désire copuler, il commencera alors à rugir et approchera la femelle en bougeant sa tête du haut vers le bas pour lui faire savoir ses intentions. La femelle n’a d’autre choix que de se soumettre et s’ensuivra une gestation d’environ 200 jours. Peu avant la mise bas, la femelle se retirera du groupe et donnera naissance à son unique (parfois 2) petit. Elle prendra soin de le nourrir et le laver jusqu’à l’âge de quatre mois et demi.
Six sous-espèces d’impala sont parfois évoquées : Aepyceros melampus melampus, A. m. johnstoni, A. m. katangaei, A. m. petersi, A. m. rendili et A. m. suara[réf. nécessaire]. Les six sont très similaires mais vivent dans des habitats différents.
Seules deux sous-espèces sont actuellement reconnues par la communauté scientifique, sur la base de données moléculaires[7] :
En Europe, les impalas sont notamment présents dans certains zoos allemands, anglais, français et espagnols. Ces parcs procèdent à des échanges entre eux pour garder une population captive génétiquement saine.
Selon BioLib (14 août 2023)[1] :
Selon NCBI (14 août 2023)[10] :