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Hélène Aymonier, qui porte ensuite le nom d'Hélène Duccini, est née le à Neuilly-sur-Seine[1].
Elle obtient le baccalauréat en 1953 et l'agrégation d'histoire et géographie en 1961. Elle enseigne ensuite dans différents lycées avant d'être recrutée comme assistante de Robert Mandrou à l'université de Nanterre. Elle y soutient en 1977 une thèse de troisième cycle consacrée à La littérature pamphlétaire sous la régence de Marie de Médicis[2].
Maître de conférences à l'université de Nanterre, Hélène Duccini y enseigne l'histoire moderne, mais aussi l'histoire contemporaine des médias, notamment celle de la télévision[2].
Hélène Duccini soutient sa thèse d'habilitation en 2002, au moment de son départ à la retraite. Elle en tire un livre publié l'année suivante, Faire voir, faire croire. L’opinion publique sous Louis XIII[2].
Historiographie
Dans son ouvrage intitulé Faire voir, faire croire. L’opinion publique sous Louis XIII, Hélène Duccini analyse des milliers de libelles et d'images pour proposer une histoire des polémiques politiques et religieuses sous le règne de Louis XIII. Elle décrit la production et l'usage de l'information et de la communication politique, montrant comment la monarchie parvient à faire taire ses opposants[3],[4],[5],[6]. Son recours à la notion d'opinion publique pour cette période soulève les doutes de plusieurs critiques[4],[5],[6].
Hèlène Duccini publie en 2012 une biographie d'Abel Servien. Elle y retrace la longue et brillante carrière de ce grand commis de l'État et dépeint les relations internationales de la première moitié du XVIIe siècle vues du point de vue de la France[7],[8],[9].
Guerre et paix dans la France du Grand siècle : Abel Servien, diplomate et serviteur de l'État (1593-1659), Seyssel, Champ Vallon, coll. « Époques », , 389 p. (ISBN978-2-87673-612-2, lire en ligne)[7],[8],[9],[13].
Histoire contemporaine des médias
Cent ans d’innovation au crible de la caricature (1895-1995) : catalogue de l’exposition présentée à l’université de Paris X-Nanterre du 12 novembre au 4 décembre 1996 sous la direction d’Hélène Duccini, Paris, Les Éditions du Cardinal, .
↑ a et bYann Lignereux, « Hélène Duccini, Faire voir, faire croire. L'opinion publique sous Louis XIII, Seyssel, Champ Vallon, coll. «Époques», 2003 », Histoire, économie et société, vol. 24, no 1, , p. 149–149 (lire en ligne, consulté le ).
↑ ab et cLaurence Kaufmann, « Hélène Duccini Faire voir, faire croire. L’opinion publique sous Louis XIII, Seyssel, Champ Vallon, 2003,523 p. », Annales. Histoire, Sciences sociales, vol. 60e année, no 5, , p. 1071–1129 (ISSN0395-2649, lire en ligne, consulté le ).
↑ ab et cTatiana Debbagi Baranova, « Hélène Duccini, Faire voir, faire croire. L’opinion publique sous Louis XIII, Seyssel, Champ Vallon, coll. « Époques », 2003. Un vol. 15,5 × 24 cm de 538 p. », Dix-septième siècle, vol. 227, no 2, , p. 355–376 (ISSN0012-4273, DOI10.3917/dss.052.0355, lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bOlivier Poncet, « Hélène Duccini Guerre et paix dans la France du Grand Siècle. Abel Servien, diplomate et serviteur de l'État, 1593-1659. Seyssel, Champ Vallon, 2012, 388 p. », Annales. Histoire, Sciences Sociales, vol. 71e année, no 1, , p. 195–308 (ISSN0395-2649, lire en ligne, consulté le ).
↑Pascal Bastien, « Duccini, Hélène — Faire voir, faire croire. L’opinion publique sous Louis XIII », Histoire sociale / Social History, (ISSN1918-6576, lire en ligne, consulté le ).
↑J. M., « De la paleo- à la néo-télévision : Hélène Duccini La télévision et ses mises en scène », Communication & Langages, vol. 117, no 1, , p. 118–118 (lire en ligne, consulté le ).