Type a search term to find related articles by LIMS subject matter experts gathered from the most trusted and dynamic collaboration tools in the laboratory informatics industry.
Giorgio Cigliana | |
Fonctions | |
---|---|
Gouverneur de la Tripolitaine | |
– (28 jours) |
|
Prédécesseur | Vincenzo Garioni |
Successeur | Luigi Druetti |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Castellamonte (Italie) |
Date de décès | (à 62 ans) |
Lieu de décès | Florence (Italie) |
Sépulture | Cimetière monumental de la Porte Sante à San Miniato |
Nationalité | Italien |
Diplômé de | Académie militaire de Modène (Regia Accademia Militare di Modena) |
Carrière militaire | |
Naissance | Castellamonte |
---|---|
Allégeance | Royaume d'Italie |
Arme | Regio esercito (Armée de terre-Infanterie) |
Grade | Generale di corpo d'armata (Général de corps d'armée) |
Années de service | 1875 – 1919 |
Commandement | XIe corps d'armée |
Conflits | Guerre italo-turque Première Guerre mondiale |
Faits d'armes | Première bataille de l'Isonzo Cinquième bataille de l'Isonzo Sixième bataille de l'Isonzo Dixième bataille de l'Isonzo |
Giorgio Cigliana (Castellamonte, - Florence, ) est un général italien qui s'est distingué pendant la guerre italo-turque. Il prend ensuite part à la Première Guerre mondiale, où il commande le XIe corps d'armée, participant aux dix batailles de l'Isonzo. En mai 1917, à la fin de la dixième bataille de l'Isonzo, il est transféré au commandement du corps d'armée de Naples et, après la fin de la guerre, du corps d'armée de Florence.
Il naît à Castellamonte (province de Turin) le 13 mars 1857[1] et commence à fréquenter l'Académie royale militaire de Modène (Regia Accademia Militare di Modena) en 1872, qu'il quitte avec le grade de sous-lieutenant (sottotenente) en 1875, affecté au 4e régiment Bersaglieri[2]. En 1882, après avoir fréquenté l'École de guerre, il est promu capitaine (capitano), affecté au 1er régiment Bersaglieri, et est transféré d'abord à Chieti puis à Rome pour la période expérimentale, et ensuite au corps d'état-major général[2].
Promu major (maggiore) en 1890, il est affecté au 72e régiment d'infanterie, et poursuit brillamment sa carrière militaire, si bien que le 7 juin 1906, il est nommé général de brigade (generale di brigata), et prend le commandement de la brigade d'infanterie "Siena" stationnée à Coni[1], puis de la 1re brigade alpine[2]. En 1910, il est nommé inspecteur des troupes alpines de Rome, poste qu'il conserve même après sa promotion au grade de général de division (generale di divisione) le 11 juin 1911[1] .
En 1913, il est nommé commandant des troupes de Tripolitaine, puis devient gouverneur de la colonie[1] en octobre 1914, en remplacement du général Vincenzo Garioni[3]. Avant de retourner en Italie pour assumer, en tant que promu général de corps d'armée (generale di corpo d'armata)[1], le commandement du XIe corps d'armée dont le quartier général est à Bari, il rédige et envoie au ministère des Affaires étrangères un long rapport illustrant les dangers auxquels la colonie est confrontée[N 1],[4]
Avec l'entrée en guerre dans la Première Guerre mondiale du royaume d'Italie le 24 mai 1915[5], à la tête du XIe corps d'Armée[2] opérant sous la 3e armée sous les ordres de S.A.R. Emanuele Filiberto di Savoia Duc d'Aoste[6], il franchit la frontière avec l'Autriche-Hongrie en attaquant[2] les défenses ennemies sur le Karst[N 2]. À la tête de son unité, il participe aux dix batailles de l'Isonzo, toujours déployé sur la gauche de la 3e armée, d'abord contre les formidables défenses de Monte San Michele[7], puis dans le secteur nord du Karst, rude et désolé, au-delà de Vallone. Le 29 mai 1916 (cinquième bataille de l'Isonzo), les Autrichiens attaquent en utilisant des gaz asphyxiants et en moins de deux heures, le Regio Esercito compte 2 700 morts et 4 000 intoxiqués[8]. Il se rapprocha de la ligne de front, encouragea les survivants et parvint finalement à repousser l'attaque ennemie[8].
En août de la même année[8], le XIe corps d'armée parvint à conquérir le Monte San Michele[9] et à dominer les hauteurs à l'est du Vallone[N 3].
Lors des septième, huitième et neuvième batailles de l'Isonzo, livrées au cours du second semestre de 1916, les troupes du XIe Corps d'armée sont parvenues au-delà de Veliki Kriback et Dosso Faiti[10]. Après la dixième bataille de l'Isonzo (mai 1917), il quitta le commandement du XIe corps d'armée[N 4]. Le 23 août 1917, il prit le commandement du corps d'armée de Naples[8], et après la fin de la guerre, le 5 janvier 1919, celui du corps d'armée de Florence[10].
Dans cette ville, il mourut subitement le 8 octobre de la même année[N 5], étant enterré[10] dans le cimetière monumental de la Porte Sainte à San Miniato[N 6].