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Pays | France |
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Siège social | Paris |
Slogan | « Écoutez, on est bien ensemble » |
Langue | Français |
Statut | Service public |
Site web |
www.francebleu.fr www.radiofrance.fr/francebleu |
Différents noms |
Radio France + nom du département (1983[1]-2000) Radio Bleue (1980-2000) France Bleu (du 04 septembre 2000 au 5 janvier 2025) ICI + nom du département à partir du 6 janvier 2025 [2],[3],[4] |
Création | |
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Sanction | 2016 : concurrence déloyale envers les radios privées |
AM | Non |
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FM | Oui |
DAB+ | Oui |
Satellite | Oui |
Câble | Oui |
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IPTV | Oui |
Streaming | Oui |
Podcasting | Oui |
France Bleu est le réseau des radios locales publiques françaises, décliné en 44 radios généralistes publiques de proximité. Il est créé à l'initiative de Jean-Marie Cavada, PDG de Radio France, en septembre 2000. Le contenu est essentiellement constitué des programmes locaux des stations locales dans les régions et les départements relayés en soirée, la nuit et le midi par un programme national. Il fait partie du groupe public Radio France, dans lequel il peut être comparé à France 3 au sein de France Télévisions en raison de sa mission locale.
Céline Pigalle prend ses fonctions de directrice de France Bleu le , en succédant à Jean-Emmanuel Casalta[5].
A partir du 6 janvier 2025 au matin, France Bleu sera baptisé "ici".
La premières stations régionales d'État furent Radio Lyon-La Doua (diffusée de 1922 à 1940) et Radio Bordeaux (fondée en 1923), mais Toulouse-Pyrénées[6] fut en 1925 la première à diffuser de façon régulière[7],[8], car les émissions régulières de Radio PTT Bordeaux-Lafayette ne débutent qu'en mars 1926[9]. En 1922, Radio Lyon-La Doua relaye les émissions de Radio Tour Eiffel[10]. De 1923 à 1940, toutes les radios régionales relayent les émissions de Radio PTT Paris[11],[12]. À partir du 6 juillet 1940, les quelques radios régionales d'État qu'il restait, dont Toulouse-Pyrénées, ne diffusent plus les programmes locaux. En son lieu, elles relayent la Radio Nationale de Vichy jusqu'au 26 août 1944[13].
Le 1er octobre 1944, après la Libération, les décrochages régionaux se font sur la fréquence en ondes moyennes de la Radiodiffusion de la Nation Française (devenue le Programme National[14],[15]) jusqu'en 1949[16],[17],[18], et aussi du Programme Parisien (plus tard France 2-Régional), la station régionale principale, depuis 1945[19],[20],[21],[22],[23] jusqu'en 1963.
Un second programme régional, Radio Strasbourg 2, est diffusé à Strasbourg à partir 1948[24], sur les ondes moyennes du Programme National. À la fin des années 1950, un autre second programme régional est diffusé en FM sur les ondes de France 3-National à Lille, Radio Lille Académie[25].
En 1957, toutes les radios régionales d'État sont rattachées au réseau France 2-Régional. À partir de 1963, ces stations sont diffusées sur les ondes moyennes de France Inter sous les noms France Inter-Régional (programmes régionaux)[26] et Inter-Variétés, programme national de divertissement diffusé les soirs en semaine, et toute la journée les week-ends. Radio Strasbourg 2 est diffusée sur les ondes moyennes de France Culture[27]. En 1974, Inter-Variétés disparaît, mais les émissions régionales sont toujours diffusées sur les ondes moyennes de France Inter jusqu'en 1975.
En 1971, France Inter Paris est créée sur une fréquence d'ondes moyennes différente de celle de France Inter Paris Île-de-France.
De 1975 à 1986, le temps du passage progressif en FM des programmes locaux de FR3 Radio et plus tard de Radio France, les décrochages régionaux se font sur les stations locales de FIP (développées à partir de 1972) ou bien sur les ondes moyennes de France Inter ou de France Culture[28],[29],[30],[31],[32],[33],[34].
En 1980, Radio France obtient l'autorisation de créer trois radios locales : Fréquence Nord, Radio Mayenne et Melun FM (cette dernière station, devenue entretemps Radio France Seine-et-Marne, puis Radio France Melun et enfin France Bleu Melun[35] avant de fusionner avec la Cityradio pour créer France Bleu Île-de-France le ). Vingt-neuf autres sont créées à partir des radios locales gérées par FR3 depuis 1975 et la fin de l'ORTF, et six sont créées ex nihilo. Les radios locales de FR3 sont rattachées à Radio France le [1].
En moins de cinq ans, Radio France met en place son « offre régionale » qui, dès la fin des années 1980, couvre la moitié de la France métropolitaine. La plupart des régions étaient couvertes par au moins une radio locale. Deux zones d'ombre importantes (Midi-Pyrénées et le Lyonnais) ont été comblées par les ouvertures consécutives de France Bleu Toulouse (2011) et France Bleu Saint-Étienne Loire (2013).
Le nom des radios locales de Radio France est alors « Radio-France » suivi du nom du lieu (par exemple « Radio-France Isère »). Le programme des locales de Radio France est donc essentiellement local. En dehors de leur horaire de service, ces stations relayaient un ruban musical (Programme FIP ou Programme Modulation France diffusée par satellite). Avant que les moyens en personnels se développent, elles ont repris pendant quelques années les journaux de France Inter. Les rédactions locales intervenaient souvent dans l'information pour les stations nationales (comme France Inter ou France Info).
Parallèlement, du au , Radio Bleue est une station de Radio France à destination des seniors.
La station est créée par Jean-Pierre Bertrand et Alexandre Marcellin (ce dernier alias « Groucho », du duo Groucho Business et Chico d'Agneau), à l'initiative originale de la PDG de Radio France d'alors, Jacqueline Baudrier, puis dirigée par Françoise Dost, dont les programmes étaient constitués d'émissions d'information de service et de programmes musicaux, avec des reprises de journaux de France Inter. Certaines productions constituées d'archives des années 1950 étaient inscrites quotidiennement dans sa grille.
Elle a été diffusée :
de 8 h à 12h30 dans un premier temps, puis élargi à la journée, à la fin des années 1980 :
Elle modernisera toutefois et progressivement ses programmes musicaux et de chansons, à partir de 1997.[réf. souhaitée]
Le , les radios locales de Radio France et Radio Bleue fusionnent pour donner naissance au réseau France Bleu. Participent à cette fusion les FIP de Metz et de Nice qui disparaissent au profit du nouveau réseau. De nombreuses fréquences du Mouv' sont affectées au nouveau réseau[37].
Dès lors, les programmes des stations locales, appelées les France Bleu, adoptent la matrice de programme (le format) du réseau. En dehors de leur horaire d'antenne spécifique, elles reprennent le fil de programme national. Dans un premier temps, ce programme national consiste en un fil musical appelé Bleu Modulation. Aujourd'hui, il est remplacé par des émissions d'animation et d'information en soirée, la nuit et le midi.
Le , France Bleu Maine ouvre son antenne. Elle diffuse sur le département de la Sarthe à partir de trois fréquences dans les villes de La Flèche, Le Mans et Sablé-sur-Sarthe.
En 2012, une nouvelle station fait son apparition dans le réseau France Bleu : France Bleu Toulouse (90.5 FM), qui émet depuis le en reprenant les studios du Mouv' laissés vacants à la suite de son déménagement à Paris[38].
Le , Philippe Chaffanjon annonce la création, avant la fin de l'année, de la 44e station locale, France Bleu Saint-Étienne Loire, pour une couverture de la Loire et d'une partie de la Haute-Loire, où France Bleu est encore absente[39].
Depuis 2014, lors de la réouverture de certains studios rénovés de la Maison de la Radio, France Inter quitte l'avenue du général Mangin pour les réintégrer. France Bleu quitte donc ses studios et bureaux de la Maison ronde pour intégrer ceux du général Mangin en attendant le début des années 2020 que ceux de la Maison de la Radio soient rénovés.
Le 15 janvier 2016, alors que Radio France est en procès avec le SIRTI, la justice retient que France Bleu a bien diffusé des messages publicitaires de marque sur son antenne, en contravention avec son cahier des charges et au mépris du jugement du 6 octobre 2015 par lequel le Tribunal de commerce de Paris a jugé Radio France coupable de concurrence déloyale envers les radios privées[40]. Radio France ne peut encore trouver de nouveaux relais de croissances via l’ouverture à la publicité.
Le , des journalistes et des auditeurs se plaignent de la volonté de France Bleu d'envisager des syndications régionales sur tout le réseau[41].
En octobre 2023, France Télévisions annonce le rapprochement progressif sous la marque unique « Ici » de France Bleu et de France 3[42].
Le Mercredi 14 Février 2024 Céline Pigalle, directrice du réseau France Bleu annonce que la radio deviendra en septembre Ici, marque commune avec France 3, "au plus près de ceux qui nous regardent et nous écoutent"[43]
Le lundi 4 novembre 2024 la station annonce quelle changera de nom en 2025 et s’appellera désormais ICI [44],[45]
Le mercredi 27 novembre 2024, dans un communiqué officiel, la station annonce, changer de nom. elle s’appellera "Ici" à partir du lundi 6 janvier, à 5 h du matin[2],[3],[4],[46].
Les stations portent le nom de France Bleu associé à leur localisation géographique (généralement région historique ou administrative, département et/ou une ou plusieurs villes) sauf France Bleu RCFM qui couvre la Corse.
En 2000, lors de la création du réseau, Patrick Pépin[50] est directeur général adjoint, chargé des antennes locales et de l'action régionale (DGAAR) à Radio France. Il supervise jusqu'en 2002 le développement du Réseau France Bleu avec pour adjoint, Claude Perrier, ce dernier occupant la fonction de directeur chargé de la gestion et des moyens du réseau France Bleu[51].
François Desnoyers, directeur délégué à la stratégie et au développement de Radio France, assure l’intérim de cette fonction jusqu'en janvier 2003.
À partir de , France Bleu est encadrée par un directeur.
Nom | Date de prise de fonction | Date de départ |
---|---|---|
Michel Meyer[52] | 27 janvier 2003[53] | 31 décembre 2007 |
Christiane Chadal | 1er janvier 2008 | 31 mars 2010[54] |
Anne Brucy | 17 mai 2010[55] | 27 juillet 2012 |
Philippe Chaffanjon | 30 juillet 2012 | 24 avril 2013 † |
Claude Perrier | 10 juin 2013[56] | 10 juin 2014[57] |
Claude Esclatine | 23 juin 2014[58] | 12 mai 2016 |
Frédéric Schlesinger (intérim) | 12 mai 2016[59] | 8 novembre 2016 |
Éric Revel | 8 novembre 2016[60] | 10 septembre 2018 |
Jean-Emmanuel Casalta | 10 septembre 2018[61]. | 3 avril 2023 |
Céline Pigalle | 3 avril 2023[62] | en cours |
Le , Didier Vachon est nommé directeur de l'information du réseau France Bleu, remplaçant Claude Bruillot qui évoluera au sein de Radio France[63].
L'actualité sélectionnée en programme national porte sur le site internet la mention « par France Bleu » sans être suivie du nom du département, contrairement aux actualités départementales.
Par ailleurs, en Île-de-France, depuis au moins les années 2000, des informations sur le trafic automobile, les embouteillages et leurs causes, des astuces de contournements et d'itinéraires Bis, les indices de pollution, le trafic du métro, des bus, et des trains de banlieue, sont diffusés très régulièrement. Dans cette mission d'informations routières, France Bleu prend le relais de FIP qui l'assure depuis 1971.
Après Evelyne Adam en soirées, Frédéric Gersal ou Jean Pruvost, pour des chroniques de vulgarisations historique et lexicale, Laurent Petitguillaume est devenu, ces années 2010, un des piliers du chaînon national commun de programmation en semaine du réseau « par France Bleu », avec d'autres chroniqueurs, des jeux, de l'humour, des histoires insolites, des bulletins d'info et de météo, des recettes de cuisine et conseils divers de vie pratique[64].
En régions non franciliennes, des émissions plus ou moins courtes en langues ou dialectes régionaux sont ou étaient programmés (alsacien, basque, breton, catalan, corse, flamand, occitan, mais encore gallo, par exemple, avec les Malouins Roger Le Contou et Fred Le Disou de « France Bleu Armorique », sur les décrochages régionaux correspondants du réseau, de même que des directs de retransmissions des matches, à domicile comme en extérieur, des clubs de football de la Ligue 1 du Championnat de France.
Chaque antenne locale y annonce aussi les expositions et animations en cours, des festivals aux thés dansants en passant par les vide-greniers et actions caritatives, etc., avec interviews des organisateurs et de participants…
À partir de , pour ses points trafics en temps réel, France Bleu est partenaire de l'application GPS Waze[65].
Lorsque l'actualité le nécessite, France Bleu a recours à une programmation événementielle, laquelle n'est plus soumise aux grilles de programmes. Ces événements, qu'ils soient politiques, économiques, sociétaux, culturels ou sportifs, se retrouvent dans les pages retraçant les chronologies annuelles du média radio.
Par exemple, en 2018 et 2019, France Bleu a pris part aux événements suivants :
Depuis 1994, Les Talents France Bleu sont des récompenses françaises décernées par plus de 400 animateurs et responsables des programmes des stations locales du réseau France Bleu. Elles priment des chanteurs, chanteuses ou groupes français de musique de variétés[68].
La direction prévoit de diffuser, à partir de 2022, les matinales de France Bleu en simultané sur France 3. Au total, ce seront 44 programmes des antennes locales qui seront diffusés sur les chaînes régionales[69],[70],[71].
Le est la date retenue pour lancer les matinales communes entre France Bleu et France 3, réorganisation qui se poursuivra pour l'ensemble des 44 stations jusqu'à l'horizon 2022[72],[73].
Fin mai 2019, cinq syndicats de France Bleu dénoncent cette mutualisation des programmes qui a déjà été testée en Occitanie et en Provence-Alpes-Côte d'Azur depuis début 2019[74],[75]. Les points d'achoppement concernent les négociations des droits à l'image des salariés de France Bleu, la potentielle mainmise des rédactions de France 3 sur celles de France Bleu ainsi que le rendu télévisuel des expérimentations, jugé peu conforme aux standards de la télévision[74].
En avril 2022, les contenus web d'actualité locale de France 3 Régions et de France Bleu sont agrégés sur une nouvelle plateforme nommée « Ici par France Bleu & France 3 »[76], site web et application mobile rassemblant par département les articles, émissions en réécoute, accès au direct des antennes télé et radio.
France Bleu est diffusé sur la FM depuis 1980, à partir de plus de 460 émetteurs aujourd'hui.
En 1980, elle est aussi diffusé à partir du réseau TDF B Ondes Moyennes et une partie du réseau A, délaissés par France Culture. La majorité des émetteurs ont ensuite servi pour France Info entre 2002 et 2016.
À Paris, Strasbourg, Bastia et Ajaccio France Bleu a été diffusé jusqu'en 2016 sur les ondes moyennes. À Strasbourg (1278 kHz), l'émetteur diffuse France Bleu Elsass lors de son arrêt en janvier 2016, la station ne dispose pas de fréquence FM, les auditeurs ne peuvent donc la suivre plus que par internet.
En 2016, Radio France (dont France Bleu) commence à diffuser dans l'est-parisien en RNT (DAB+).
En 2021, France Bleu commence à être diffusé en RNT sur les multiplexes étendus et locaux en métropole.
Les sondages Médiamétrie de septembre-octobre 2009[77] indiquent alors que France Bleu est la radio qui a obtenu la meilleure progression en France; gagnant 375 000 nouveaux auditeurs quotidiens en un an.
Un record est établi sur la vague janvier-mars 2013, où France Bleu gagne 471 000 auditeurs sur un an, et son audience cumulée est alors de 8 %. Ces résultats portaient le réseau à 4 238 000 auditeurs quotidiens avec 7,1 % de part d’audience et 129 minutes de durée d’écoute. Par rapport à la vague précédente ces résultats indiquent que France Bleu a augmenté son audience cumulée de 0,8 point et sa part d’audience de 0,8 point sur un an[78]. *Source Médiamétrie enquête 126 000 Radio, janvier-mars 2013, ensemble des 13 ans et plus, Lundi/Vendredi, 5h-24h.
En novembre-décembre 2013, le sondage médiamétrie atteste la stabilisation de l'audience[79] qui place France Bleu à la 7e place des sondages toutes radios confondues[80].
Le sondage Juillet-Août 2014 Médiamétrie - Grilles Radio d’Eté classe France Bleu en 5e position en Audience Cumulée (AC) à 7 % et en 3e position en parts d'audience (PDA) toutes radios confondues à 7,6 %[81].
Après un bas sur la vague avril-juin 2016 à 6,3 %, France Bleu retrouve sur la vague septembre-octobre 2016 un niveau d’audience cumulée (AC) à 7 %[82].
En dernier lieu, sur les données du 2e trimestre 2024, les audiences cumulées du réseau connaissent un léger redressement après des années d'érosion suivant le contexte général des radios : France Bleu à la mi 2024 retrouve ainsi 2.5 millions d'auditeurs soit 4.5 % de PDA[83].
Il est à noter que France Bleu se caractérise, depuis plusieurs vagues de sondages, par une durée d'écoute journalière (DEA) parmi les plus longues située à plus de 2 heures.
Les accès aux locales via internet figurent ci-dessous :