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Autre nom |
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Pays d'origine | États-Unis |
Genre musical | Rhythm and blues, funk, soul, jazz, disco, pop, dance, rock |
Années actives | 1969-1984, depuis 1987 |
Labels | |
Site officiel | earthwindandfire.com |
Membres |
Verdine White Philip Bailey Ralph Johnson Gary Bias (en) Reggie Young B. David Whitworth Myron McKinley John Paris (en) Bobby Burns, Jr. Philip Bailey, Jr. Morris O' Connor Philip Doron Bailey Serg Dimitrijevic |
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Anciens membres |
Maurice White † Michael Beal Leslie Drayton Wade Flemons † Yackov Ben Israel Sherry Scott Alexander Thomas Chester Washington Don Whitehead Helena Davis Roland Bautista (en) † Jessica Cleaves (en) † Larry Dunn Ronnie Laws † Johnny Graham Al McKay Andrew Woolfolk † Fred White † Rahmlee Michael Davis Michael Harris Don Myrick † Louis Satterfield † Elmer Brown Beloyd Taylor † Sonny Emory (en) Raymond Lee Brown Sheldon Reynolds Dick Smith Vance Taylor Mike McKnight Fred Ravel (en) Morris Pleasure (en) David Romero Carl Carwell Robert Brookins (en) † Gordon Campbel Bobby Gonzales Daniel de los Reyes (en) Kimberly Brewer John Johnson Krystal Bailey Kim Johnson Greg "G-Mo" Moore Vadim Zilberstein |
Earth, Wind and Fire est un groupe de jazz-funk américain originaire de Chicago dans l'Illinois. Le groupe est formé en 1969 à l'initiative de Maurice White. Il est notamment connu pour les tubes Fantasy (1977), September (1978), Boogie Wonderland (1979) ou Let's Groove (1981).
Sa plus notable particularité est sa capacité à innover en introduisant et en mélangeant de façon savante et inédite des éléments issus des traditions musicales africaines, brésiliennes, cubaines et caribéennes à son funk caractérisé par une section de cuivre de grande qualité (les Phenix Horns) et des arrangements empruntés aussi bien au jazz qu'à la musique symphonique.
La musique d'Earth, Wind and Fire est d'ailleurs parfois qualifiée de « funk symphonique ». Le groupe se démarque également par la complémentarité de ses deux chanteurs Maurice White (baryton) et Philip Bailey (capable de chanter en falsetto et dont les remarquables capacités vocales couvrent plusieurs octaves)[1].
Maurice White, batteur de Ramsey Lewis Trio, rejoint à la fin des années 1960 deux de ses amis à Chicago pour créer leur propre groupe, « The Salty Pepper », renommé ensuite Earth, Wind and Fire[2]. Le nom de Earth, Wind and Fire (en français : « Terre, vent et feu ») est une association des éléments de l'astrologie, l'élément originel air (« air ») ayant été remplacé par wind (« vent »). Le groupe participe à la bande originale du film Sweet Sweetback's Baadasssss Song en 1971. L'idée de White, selon lui, est de former un groupe pour les jeunes de sa génération à l'aspect spirituel et émotionnel[3] mais il engage des musiciens qui ne correspondent pas à ce concept[3]. Aussi, Bob Cavallo, son premier manager l'incite à changer tous les membres par de nouveaux, plus jeunes[3]. C'est ainsi qu'arrivent au fur et à mesure des musiciens dont la plupart viennent de Chicago comme le leader : Verdine White le bassiste, Philip Bailey le percussionniste et chanteur à la voix de fausset, Ralph Johnson le batteur et chanteur, Larry Dunn le claviériste, Andrew Wolfock le saxophoniste, Al McKay, Johnny Graham (en) les guitaristes, tandis que Maurice White avant d'être l'un des chanteurs du groupe pour contrebalancer la voix de Philip Bailey[4] commence comme batteur. Ce vivier, nourri par différentes sources comme le jazz, le blues, le gospel ainsi que des éléments empruntés à différentes traditions musicales (africaines, brésiliennes, cubaines…) donnera une identité musicale très forte et très riche au groupe. Dès lors, Earth, Wind and Fire sera une source d'inspiration pour beaucoup de musiciens.
En 1974, Maurice White, selon ses propres termes, souhaite donner plus de musicalité aux chansons suivantes[3]. Pour ce faire, il choisit comme coproducteur Charles Stepney, qui va s'impliquer dans son rôle jusqu'à arranger, composer[note 1] et donner des techniques de chant[3], en plus de gérer les intérêts du groupe[4]. La mort de ce dernier quelques mois plus tard est si regrettée que Earth, Wind and Fire compose en son hommage dans l'album Spirit la chanson éponyme. L'album de 1975, That's the Way of the World, marque un tournant car le succès englobe même le public blanc[3]. En enchaînant les hits[note 2], le groupe voit de plus en plus grand ; pour ses concerts géants dans les stades, il engage le couturier Bill Whitten puis intègre de la prestidigitation derrière quelques idées de Doug Henning et David Copperfield et enfin appelle George Faison pour les chorégraphies[5].
À la fin des années 1970, le groupe emprunte, à la demande de sa maison de disques, une voie plus grand public en réalisant des titres disco-funk, correspondant au « format radio », très en vogue à l'époque[3]. Earth, Wind and Fire atteint son apogée avec les albums Gratitude (1975), All 'n All (1977), The Best of Earth, Wind & Fire, Vol. 1 (1978) et I Am sorti en 1979, année où il remplit le Wembley Arena cinq soirs de suite. Dès lors, les maisons de disques veulent accaparer les décisions artistiques du groupe pour qu'il continue de produire des hits[3], mais ceci précipite le déclin du groupe, puis la séparation de ses membres. Petit à petit, les éléments du groupe s'en vont[note 3], les tournées épuisent le leader Maurice White et l'année 1984 marque le premier arrêt du groupe[3].
Le retour de Earth, Wind and Fire s'opère en 1987[4]. À partir de là, les albums sont plus espacés dans le temps. De nouveaux éléments intègrent le groupe, comme le chanteur et guitariste Sheldon Reynolds, les tournées continuent mais sans la participation de Maurice White, atteint de la maladie de Parkinson, qui pourtant apporte sa contribution aussi bien compositrice que vocale à chaque nouvel album.
Récemment, Wyclef Jean ou encore Eric Benet participent aux derniers opus.
Le , Maurice White meurt.
Philip Bailey, Verdine White et Ralph Johnson, membres d'origine, se produisent toujours. Ils donnent un concert à l'Olympia en France le et encore récemment le au Palais des Congrès à Paris.
Al McKay, guitariste du groupe de 1973 à 1981, crée avec le trompettiste Michael Harris, lui aussi ancien membre du groupe, une formation : Earth, Wind and Fire Experience featuring Al McKay All Stars, qui reprend le répertoire de Earth, Wind & Fire. Cette formation surfe sur le nom du groupe et entretient le flou envers ceux qui pensent assister à des concerts du vrai groupe Earth, Wind & Fire.
Le vrai groupe Earth, Wind & Fire a rappelé entre autres le sur son compte Facebook qu'il n'avait rien à voir avec cette formation : « Une fois de plus, Earth, Wind & Fire ne se produira PAS en Allemagne. Le groupe qui se produira est Earth, Wind and Fire Experience. Pour ceux qui se posent la question, nous ne serons PAS là, c'est un tout autre groupe qui interprétera nos chansons »[6].
Al McKay fut aussi le guitariste de Ike et Tina Turner, des Temptations et de Sammy Davis Jr.
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Phenix Horns fût la section cuivre d'Earth, Wind and Fire entre 1975 et 1983, qui collabora notamment avec Phil Collins et Genesis. Elle était composée de Don Myrick, Louis Satterfield, Rahmlee Michael Davis et Michael Harris. Elmer Brown n'a fait qu'un passage éclair puisqu'il n'est resté que quelques semaines dans le groupe. Les Phenix Horns se sont définitivement séparés en 1993 à la suite du décès de leur leader, Don Myrick, tué par la police.
Earth, Wind & Fire Horns est la section cuivre d'Earth, Wind and Fire depuis 1987. Elle est composée de Gary Bias, Reggie Young et Bobby Burns Jr., Raymond Lee Brown ayant quitté le groupe en 2004. Ils ont notamment travaillé en parallèle avec Kelly Clarkson et Queen Latifah.