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Les États-Unis possèdent également d'importantes minorités raciales, notamment noires en raison de l'héritage esclavagiste, mais aussi métisses, latinos ainsi qu'asiatiques en raison d'un changement de politique migratoire opéré en 1965, qui supprima les restrictions raciales en matière d'immigration. En revanche, le cas des Amérindiens[N 1] est plus complexe, car une partie d'entre-eux s'identifient à leurs nations indigènes et non à la nation américaine.
Les habitants des États-Unis sont appelés « Américain, Américains, Américaine et Américaines ». En français, cette forme est la plus couramment employée. C’est le seul gentilé indiqué dans le code de rédaction interinstitutionnel de l’Union européenne[1] ainsi que dans la Liste annexée à l'arrêté français du 4 novembre 1993, qui contient les recommandations de la France pour ses fonctionnaires sur l’usage des gentilés.
Dans le langage courant, afin d'englober les simples résidents qui n'ont pas la nationalité américaine, la forme largement établie et utilisée en français est l'adjectif « américain », et le substantif « Américain » (American en anglais).
Néanmoins, la possible ambiguïté avec le nom des habitants du continent américain a mené à la création du terme « États-Unien »[2],[3], également orthographié « Étatsunien » et « Étasunien », jugé plus précis par quelques auteurs[4],[5] et dépréciatif par d'autres. Ce terme, le plus souvent utilisé dans le cadre de discours critiques envers les États-Unis[6], a été utilisé pour la première fois en 1910 dans La Revue du mois[7].
Surnom
Hors des États-Unis, le peuple américain est parfois affublé du surnom, souvent péjoratif, de « Yankee ».
Anthropogéographie
Sans tenir compte de l'Alaska, les Américains sont voisins des Canadiens au nord et des Mexicains au sud-ouest.
Répartition de la population en 2000.
Densité de la population en 2000.
Situation géographique des origines ethniques en 2000.
↑Sylvain Jouty, Hubert Odier, Dictionnaire de la Montagne (livre numérique Google, non paginé), Place des Éditeurs, 2009, 883 p. : « Le choix de préciser « états-unien » et non « américain », quant à lui, relève de la simple logique : Canadiens, Mexicains ou Péruviens sont aussi des Américains, et désigner comme tels les seuls citoyens des États-Unis est aussi abusif qu’imprécis ».
↑Bernard Phan, Chronologie du XXe siècle, coll. « Points histoire », 2007, p. 7 : « On a systématiquement utilisé le terme "étatsunien" de préférence à "américain", par souci d'exactitude : les États-Unis ne contrôlent pas, du moins pas encore, tout le continent; ils n'en sont tout au plus que l'État le plus ancien. Aucun pays du continent européen, si ancien soit-il, n'a jamais prétendu confisquer, pour se qualifier, l'adjectif "européen" ».
↑Viviane Serfaty, « La persuasion à l'heure d'internet : Quelques aspects de la cyberpropagande », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, Presses de Sciences Po, no 80, numéro spécial : « Propagande et communication politique dans les démocraties européennes (1945-2003), , p. 123-131 (lire en ligne) : « Ainsi, dans le cas d'Indymedia, samizdat.net et rezo.net, le mot « empire » est employé en référence aux États-Unis, dont le nom n'apparaît que rarement, tandis que l'adjectif « états-unien » est utilisé pour éviter l'usage du mot américain qui, dans cette optique, devrait se rapporter aussi au Canada et au Mexique. Ces choix lexicaux permettent à la fois de jeter l'anathème sur les États-Unis, tout en constituant l'opposition politique aux États-Unis en fondement de la cohésion de ces mouvements. »